«Le nouveau projet de Constitution contient des ajouts et des omissions obstruant les principes de la démocratie», lit-on dans la déclaration du Rassemblement national pour le changement (Ranac) de ce mardi 19 décembre.
Aloys Baricako, président du Ranac, rappelle que la Constitution en vigueur émane de l’Accord d’Arusha. Par conséquent, insiste-t-il, le nouveau projet constitutionnel doit refléter l’esprit de cet accord.
La révision de la Constitution est légitime pour tout pays. Néanmoins, elle requiert l’avis de toutes « les forces vives » de la Nation.
D’après lui, le projet de Constitution comporte des lacunes qui méritent d’être supprimées. Il évoque entre autres la procédure de nomination des membres du gouvernement : «Leur provenance politique n’est plus précisée».
Le président du Ranac promet de faire des propositions d’amendement à insérer dans le projet constitutionnel. Avant de demander au président Nkurunziza d’«accepter une compétition en admettant aux organisations politico-sociales de s’exprimer librement, publiquement sur les dispositions amendées».
Le Ranac promet d’envoyer ses candidats au niveau de tous les démembrements de la Ceni.
La democratie est morte et enterree.la dictature a gagne la place. Les burundais sont des esclaves dans leur propre pays.
« …Avant de demander au président Nkurunziza d’«accepter une compétition en admettant aux organisations politico-sociales de s’exprimer librement, publiquement sur les dispositions amendées». La question est quand même grave : Cela veut dire que les partis politiques ne peuvent rencontrer leurs militants, que le Président NKURUNZIZA ne respecte pas la loi qu’il est censé protéger ? Si oui, le pouvoir est une dictature. Si non, les opposants ne savent plus quoi dire.