«Le factionnalisme, la création de coalitions hostiles aux élections, la fragmentation des forces de l’opposition. Scissions en interne et recours au boycott ont renforcé directement l’état de fait du parti au pouvoir ultra dominant depuis 2010 ».
Ce sont là des propos tenus par Aloys Baricako, président du parti Ranac (Rassemblement national pour le changement). C’était ce jeudi 12 septembre lors d’une conférence de presse à Bujumbura.
Il déplore que depuis 2010, la création des coalitions s’est toujours soldée par des échecs. Il s’inscrit en faux contre les acteurs politiques qui pour lui, ne sont pas dans le dynamique d’affronter la compétition électorale.
Il fait savoir que son parti participera aux échéances électorales de 2020 coûte que coûte. «Pour le parti Ranac, l’année 2020 est une année électorale et nous feront tout pour que les élections soient couronnées de succès».
Néanmoins, Aloys Baricako n’exclut pas la possibilité de se joindre aux autres forces vives de l’opposition. «Nous restons toujours membres du Cnared car cet organe a annoncé sa volonté de prendre part aux élections. Nous sommes ouverts pour travailler avec d’autres acteurs dans le droit chemin vers des élections réussies».
Il a encouragé la Commission nationale électorale indépendante, Ceni à permettre une réelle ouverture du mécanisme électoral. «Il ne peut y avoir de véritables élections crédibles sans une certaine inclusivité pour garantir la transparence et la sérénité de l’environnement électoral».