Lundi 23 décembre 2024

Économie

Radioscopie du secteur bancaire : BCB, le géant fragilisé

15/01/2015 34

Prime NyamoyaA plus ou moins long terme, la BCB, jusque-là considérée comme la plus stable et la plus prospère des banques devra, sans doute comme les autres banques commerciales du Burundi, procéder tôt ou tard à une recapitalisation de ses fonds propres et une restructuration des charges. Ainsi, par exemple, d’après les chiffres, les rémunérations des 3 cadres de Direction sont excessivement élevées puisqu’elles représentent entre 25-30% de l’ensemble des charges du personnel de la BCB, alors que l’on note en même temps une diminution de productivité du personnel de la BCB pour la période 2008-2013 !

…………………………………………………………………………………………………………………………………….

tableau Analyse

1. ROE / CIR

1• ROE : Return On Equity ou rentabilité sur fonds propres mesure la performance d’une entreprise en termes de profits dégagés par rapport aux capitaux investis. Pour la BCB, ce ratio passe de 38,75% en 2008 à 6,97% en 2013 soit une chute importante.

• CIR : CostIncome Ratio mesure en terme de taux la proportion des charges par rapport aux revenus. Sur la période considérée, on note une tendance à la baisse, ce qui dénote une meilleure maîtrise des charges.

2. BENEFICES NETS

2Eléments essentiels dans toute activité commerciale, les bénéfices nets démontrent la capacité d’une entreprise à rémunérer les détenteurs de capitaux sous forme de dividendes et d’autofinancement pour les investissements futurs. La BCB connait une chute brutale et inquiétante pour 2012 et 2013 des bénéfices nets avec un impact négatif sur les éléments évoqués précédemment.

3. Produit Net Bancaire : PNB

3Pour une banque commerciale, c’est l’équivalent du chiffre d’affaires pour une entreprise commerciale ou industrielle. Il est composé des intérêts et commissions nets par la BCB dont l’évolution est plutôt régulière.

 

4. Provisions pour créances douteuses

4Elles représentent l’ensemble des crédits considérés comme difficilement recouvrables pour des raisons diverses. La réalisation des garanties s’avèrent nécessaire pour le recouvrement partielet total des montants prêtés. Depuis 2012, la BCB connait une augmentation spectaculaire des créances douteuses dont le volume risque encore de s’accroître. Compte tenu des dispositions plus contraignantes de la BRB en matière des crédits, spécialement dans la nouvelle loi bancaire. Mécaniquement, l’augmentation des créances douteuses diminue d’autant les bénéfices et les impôts sur les revenus de la BCB.

5. Charges du personnel et d’exploitation

5Elles constituent un élément important du CIR déjà évoqué. Les charges du personnel représentent près de 47% en 2013 du total des charges d’exploitation. Mais ce qui est encore plus caractéristique que dans les autres banques commerciales, c’est que les rémunérations des 3 cadres de Direction sont excessivement élevées puisqu’elles représentent entre 25-30% de l’ensemble des charges du personnel de la BCB, alors que l’on note en même temps une diminution de productivité du personnel de la BCB pour la période 2008-2013.

B. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L’analyse précédente met en évidence deux faits suivants :
• Les charges doivent être maîtrisées à tous les niveaux : au niveau du contrôle des achats et des investissements réalisés par la BCB. Il est important d’analyser chaque poste des dépenses pour proposer une diminution drastique pour augmenter à nouveau la rentabilité globale ;

• L’analyse des dossiers crédits en recouvrement montre que la banque devra envisager de doubler au moins ses fonds propres par une recapitalisation pour faire face à ses engagements présents et futurs. La question se pose de savoir si les actionnaires actuels privés et publics de la BCB seront à mesure de le faire. Sinon, il faudra envisager l’entrée d’autres actionnaires nationaux et étrangers susceptibles de prendre le risque pour le futur. La banque reste un enjeu important du secteur bancaire burundais dans lequel il représente environ 30% de dépôts et joue par conséquent un rôle important dans l’économie nationale.
__________________________________________________________

L’économiste Prime Nyamoya, un bon connaisseur du secteur bancaire au Burundi analyse le secteur bancaire en commençant par la banque qu’il connaît bien : la Banque de Crédit du Bujumbura (BCB).
Cet exercice pourra s’étendre à d’autres banques.

BRB

Forum des lecteurs d'Iwacu

34 réactions
  1. Karuhanama

    Vous savez, une banque c’est tout d’abord une confiance des clients envers elle.
    donc, ce genre d’articles vise à discréditer cette banque qui puis est l’ancien employeur de l’auteur.
    Quel intérêt de balancer ce genre d’informations sur la place publique !
    Il fallait peut être faire une analyse comparative des principales banques ( à défaut d’être exhaustifs)
    afin de faire des recommandations sur le secteur et non sur une seule banque.

  2. Inquisiteur

    @Iwacu. Je ne suis pas sur de comprendre pourquoi un commentaire en lettres capitales est inacceptable. Please help me understand

  3. johnbebe

    @KAZOZA NZOKIRA
    Urabesha abandi…Maze gukora mu institutions financiere menshi en Europe, iyo salaire ya 25.000 dollars ntibaho!!! Humble yourself, therefore, under God’s mighty hand, that he may lift you up in due time.

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      @Johnbebe ,

      Impossible n’est pas français…! Il ne faut jamais alors jamais contester des choses que vous ne conanissez pas ni d’Adam ni d’Eve….! Prenez ce que je vous dis comme la vérité car moi je ne sais pas conjuguer le verbe mentir ni au passé, ni au présent ni d’aiulleurs au futur….! Et puis quel intérêt aurais-je à mentir? Pour faire impressionner qui puisque je ne connais personne dans ce forum???
      Quelles études avez-vous faites d’abord? J’ai fait la London School of Economics..Woba uzi ahariho nivyo biga??? Go to hell and stop blaming people because of jalouse…!

  4. Karadomba

    D’un côté, j’estime qu’il faut attirer l’attention des actionnaires et partenaires de la BCB sur les risques encourus: il ne faut pas que les choses continuent ainsi: « Wanka kugarura impene ikiri hafi… ».
    D’un autre côté, je trouve que cet article contient « trop de détails » susceptibles de discréditer cette banque et conduire à…
    Leta nihebe kudandaza amafaranga, ahandi ho n’ibihuha bizohuhuka!!!!!!!!! Il faut carrément privatiser la BCB.

  5. peupm

    je reitere mon commentaire. est ce que reellement @kibwa a été sensuré par iwacu. par ailleurs, il est difficile de savoir qui est vrai et qui est faux dans le forum de ce site

  6. KAZOZA NZOKIRA

    C’est quoi 10.000 par mois pour un banquier? Rien du tout. Moi je bosse dans une banque étrangère que je ne vais pas nommer mais je gagne 25.000 dollars net par mois. Le problème des banques burundaises sont de plusieurs ordres au premier rang desquels le manque d’éthique professionnelle (trop de délits d’initiés par exemple surtout dans une que je ne veux pas citer et qui ment comme elle respire alors qu’elle ne vaut pas un sous si on décidait de lui faire un audit digne de ce nom..) etc..), l’incompétence avec parfois des nominations politiques de gens qui ne valent pas un sous techniquement parlant. Je pourrai vous en donner mille et un exemples et ceci ne date pas d’hier. Résultats des courses, de façon générale les banques burundaises ne sont pas vraiment des banques mais de véritables coopératives et des coopératives pas même pas très professionnelles… ! Rappelons en passant que dans les classements de la EAC nos banques viennent en queue de peloton… ! Triste pays… !

    • borntomakelovenotwar

      AU Burundi, le petit peuple sait que toutes les banques appartiennent à l’ancienne classe des bourgeois, pourtant qui ont fait « de belles écolés » souvent à l’étranger. Là, Arusha n’y entrera peut-être jamais. Et quand vous parlez de nominations politiques, on se demande silly questions !?! Qui sont ces incompétents ?

    • Nahimana

      M. Rutumo, ADG de la BCB touche près de 26.000.000 millions de Fbu par mois. Sans les autres avantages. A titre de comparaison , il gagne le salaire de plus de 350 instituteurs du primaire par mois et il faudrait 7 ans de travail à un caissier de la BCB pour avoir le salaire mensuel de son ADG. N’est-ce pas un peu indécent?

    • Rubis

      25,000$/mois, en plus du net, arrête de rêver débout…Si tu gagnais autant, tu n’aurais pas le temps d’écrire sur ce site. Ce genre de Cadres n’ont même pas le temps de manger tellement ils sont occupés, car ils sont à New York ou en jet privé entre deux destinations.

      • Baobab

        @Rubis
        « 25,000$/mois, en plus du net, arrête de rêver débout…Si tu gagnais autant, tu n’aurais pas le temps d’écrire sur ce site. »
        C’est incroyable!!! A l’époque, à Buja on disait que seuls les zaïrois étaient prétentieux! Les burundais eux prétendaient être modestes! C’étaient (très) probablement de la fausse modestie.
        Ce salaire, je sais que dans quelques pays de l’Union européenne, est un salaire d’un chef de gouvernement (1er ministre). Il est vrai que plein de CEO (Chef Executive Officer) de boîtes privées) gagnent 10 fois plus.
        Et effectivement ce type de cadre n’a pas le temps de baratiner les autres sur le web!

        • Kayuku

          Oya nivyo ndagushigikiye, ayo mahera ntabaho. Les salaires des CEO dans les institutions bancaires et autres ziri publiés. Uwo rero iyo salaire ntayo afise, aribeshera, kandi ntaba ariko arajajura ahaa iyo biba vyo.

      • Gondwanais Lamda

        Mon cher Rubis tu te trompes énormément ce n’est pas avec 25000 $US par mois que l’on voyage en jet privé. Les Burundais nous sommes tellement pauvre que nous ne connaissons même pas qu’il existe ceux qui sont vraiment riches.

  7. kirehe

    Dear Prof Nyamoya, did u get a chance to discuss with BCB directorate about your analysis before deciding to publish these data? Iyi ni contre publicité de la banque. Who will continue to trust in this bank?

    • BUSORONGO

      Moi je prefere douter de l’integrite de ce prof plutot. Par le passe il a publie d’autres articles du genre dans ce journal.

      • Nzobandora

        C’est ça oui!
        De toute tu pourrait pas analyser l’info objectivement en analysant ces chiffres sans toujours vouloir tirer vers ton parti de coeur,c’est plus fort pour toi.
        S’attaquer à l’origine et au passé du prof ne sert à rien du tout l’essentiel pour tout burundais yaruko twosanga ivyo bihaaruro atari vyo plutot barungutse (ce que je doute personnellement)
        Sacré DD!!1

        • Kaganji

          Monsieur KAZOZA NZOKIRA, tu pretends gagne autant d’argent? est ce que c’est necessaire de venir te venter ici sur le net. Hewe hari uwakubwiye ko aho amahera ari hari ikengeri rihavugira?Aho ntiyosanga uri sur le bien etre?? tu veux vraiment nous impressionne?? Destrompes-toi. ‘a bon menteur qui vient de loin. Merci

        • Kaganji

          Ingorane numva wowe woba ufise sivyo nyamoya yasiguye, ahubwo wowe nuko wagombako avuga ivyo ibiharuro afise bitavuga!!! Murafise ingorane mu mitwe yanyu kabisa!!! Mais murabesha muzotwagwa tu?? Canke mwihe akagozi.

          • Nzobandora

            Tuzoraba abiha akagozi vuba.

  8. borntomakelovenotwar

    AYo ni make cane ku bantu nkabo bamaze kwaguka, namba ari 10.000$. Kandi aho rero il faut y ajouter Maison avec piscine, Jeep de première classe, vacances pour la famille, soins uniquement en Europe, missions chaque semaine avec frais aussi en milliers de $, etc etc etc.
    Un licencié Enseignant touche environ 60 à 120 $ le mois. Ces pourquoi ces jeunes enseignants donnent des notes à 10, 20, 30$, donnent des notes sexuellement transmissibles, violent les enfants, ils ont un déséquilibre social, finacier et qui touche le mental…. Parfois, ils ont la rage de voir les gens qui ont même niveau qu’eux toucher des faramineuses sommes de salaire alors que…., La Révolution, ça commence aussi par là. Dire NON à la bourgeoise + le pouvoir insouciants.

  9. nkuba

    Iyo radioscopie Mutama Nyamoya yagize ishobora kuba ariyo. Ariko rero ibintu vyamye uko nuko kuva kera na rindi ayo ma donnees atigera asohoka ngo abarundi bamenya amanyanga yamye akorwa nahoze barongoye iyo banke. Ariko rero ndashigikiye ko iyo ngendo ya ka mwene wa mama(corruption et vol organise) biteshwa mugihugu cacu kugirango dutere imbere.

  10. kibuti

    L’analyse du Prof NYAMOYA est vraiment correct. Il faudrait que l’opinion et les déposants à la BCB le sache. La BCB n’est pas bien portante et ça risque de s’empirer si rien n’est fait. Les créances douteuses risquent de faire couler la banque. Ils vont en augmentant chaque année et la tendance risque d’être la même au cours des prochaines années. En effet, des crédits ont été accordés à des personnes insolvables ces dernières années. Le recouvrement reste extrêmement difficile car certaines garanties sont irréalisables. Les actionnaires devraient recapitaliser pour éviter la faillite. De plus, la BRB vient de mettre en place de nouvelles normes prudentielles contraignantes qui s’inspirent de Bâle III. Il sera alors difficile pour la BCB de respecter ces ratios. Une autre chose c’est que la BCB est mal gérée. Les charges occasionnées par les 3 personnes sont élevées. Ils se permettent de prendre l’avion toutes les 2 semaines, femmes et enfants compris. Ils vont dans les restaurants chics de la capitale et les factures sont présentées à la banque pour paiement. Tout cela est fait alors que les simples employés ne peuvent pas joindre les deux bouts de mois. Une question se pose, est-ce que les actionnaires peuvent accepter de recapitaliser?
    Je pense que la plupart des actionnaires ont les moyens de recapitaliser sauf l’Etat du Burundi et ce dernier ne voudrait pas perdre les avantages inhérentes. Il sied de souligner que le bénéfice net a sensiblement diminué ces dernières années. Or, les actionnaires sont souvent réticents à injecter de l’argent dans une affaire moribonde. Wait and see!

  11. Vyankamvuga Bonaventure

    Ivyo birateye ubwoba.
    10.000$ par tete dans un Pays comme le Burundi ? Vraiement dites-moi: Que fait-on avec 10.000$??? Je ne vois pas ce que je ferai avec cette somme, si on me la donnait à moi Vyankamvuga. Nibahagarike. Naho Nyakubahwa moderateur yafuse ibintu bimwe bimwe vya Kibwa, abo bantu turabazi. Mbere harimwo uwitwa Pasikali. Vyose turabizi. Mugabo bazoyishura ndakurahiye

  12. Mthukuzi

    Avec l’ouverture au marche est-africain, nombreuses sont les entreprises qui vont disparaître. Une bonne nouvelle pour le consommateur quand on considère la très mauvaise qualite des services qui caracterise nos entreprises. Les employes sont payes pour passer leurs journees au telephone quand ils ne s’en prennent aux clients/usagers. Cet etat de choses se constate aussi bien dans le public que dans le prive, tous secteurs confondus.
    Vive le darwinisme economique!

  13. Mugumyabanga d'origine

    C’est antipatriotique que les charges salariales de 3 individus représentent 30 % de la masse salariale de tout le personnel de la BCB. Quelle justice!!!

    • Nzobandora

      Ico nico ngira barwaniye

  14. kibwa jean

    Ces trois personnes qui aident le CNDD-FDD a volé la BCB sont l’AG Tharcisse Rutumo et qui encore???? L’astuce est connu: on rémunère 10,000$ américains/mois à Rutumo; une partie tombe sur le compte de … (censuré par Iwacu) une autre sur celui du… (censuré par Iwacu) ou celui des « … »,(Censuré par Iwacu) une autre encore est partagée par les …( Censuré par Iwacu) qui auront facilité le recrutement de ces mecs et le tour est joué.
    Et avec cela on continue à encourager le hutu sans culotte de Buhonga à radicaliser son ethnisme et à soutenir vaille que vaille Rutumo à la tête de BCB.
    Kibwa
    Note du modérateur: Exceptionnellement, nous avons censuré quelques phrases qui comportent des accusations nominatives. En les publiant, sans aucune preuve, Iwacu s’exposerait à des poursuites. Merci pour votre compréhension

    • BUSORONGO

      Fallait laisser tout le commentaire ou alors le censure tout comme vous le faites pour les autres moi y compris. Donc pour vous quelques njoms sont plus important pour les citer mais les faits on s’en fout. Si j’ai bien compris c’est une sorte d’affirmation des faits. Donc vous etes au courant de ces comptes ou se departage les salaires des ces cadres de a Banque.
      AUtre chose qui m’intrigue: pourquoi depuis 2008 et pas avant? Est ce parce que l’auteur avant etait lui meme adg de cette banque? Que veut il au juste.
      Mon point de vue: le moment est bien choisi. Il a toujours considere cette banque comme une propriete prive. Pendant longtemps, des annees durant, il n’a pas pu digere son retrait de confiance par le gouvernement. J’ai l’impression qu’il se venge.
      J’espere voir dans les jours qui viennent le point de vue de la banque en question.

    • umunyagihugu

      MR kibwa,
      l’ADG de la BCB Mr Rutumo comme tu le nommes bien, est venu d’une autre grande banque étrangère pour pouvoir travailler au pays.
      S’il touche un salaire de 10000$, je suis sur que c’est largement en dessous de ce qu’il touchait avant.
      Mais, je te comprend, au Burundi , 10000$ ça semble être trop énorme pour ceux qui l’entende A cause de la pauvreté de notre pays mais je penses qu’il faut qu’on accepte de donner de la valeur A ceux qui le mérite pour qu’ils puissent bien rentrer au pays et donner leurs contributions (même si le salaire restera en dessous ce qu’ils touchaient a l’étranger mais qu’ils aient un salaire leur permettant de vivre décemment) . LA je parle des professeurs d’universités, docteurs en médecine, des techniciens dans tous les domaines… et grâce a cela , on pourra bien préparer notre jeunesse, bien les former, les entreprises qui pourront venir(une fois les conditions favorables), trouveront des gens qualifies, ou bien même la population pourra s’exporter chez nos voisins et rivaliser avec eux. Ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui ou des universités se multiplient partout A Bujumbura mais sans la qualité.
      Acceptons donc que ceux qui savent plus que nous puissent être rémunéré en conséquence(Moi même je travaille et vis a Bujumbura avec un salaire moyen mais je suis pour cette idée).
      Par contre ce que je trouve paradoxale ici (Apres avoir lu cet article), c’est que Mr Rutumo, expert dans son domaine, n’a pas pu donner de bons résultats a la BCB comme cette étude nous le montre, mais A cela aussi nous savons le pourquoi: Il a surement pas pu résister a la machine de l’Etat qui se sert comme comme partout dans toutes les entreprises de l’Etat…
      PS: MR Rutumo , je ne l’ai vu qu’a la Tele seulement…

      • kadodwa jean

        Umunyagihugu,
        J’habite en Suisse ou travaillait Rutumo dans une petite institution financiere d’un canton de Lausanne le maximum qu’il pouvait toucher etait l’equivalent de 3000 Euros a Lausanne pres de Raiffeisenbanken SVRB Lausanne Buerger comme analyste de credit. Ivyo bindi uriko uravuga n’ikinyoma cambaye ubusa. Izo salaire biha n’ubusuma nk’ubundi. Si tu veux les details je suis pret en te les faire

        • Baobab

          @kadodwa jean
          « J’habite en Suisse ou travaillait Rutumo dans une petite institution financiere d’un canton de Lausanne le maximum qu’il pouvait toucher etait l’equivalent de 3000 »
          « Petite institution! »: elle peut l’être à l’échelle de la Suisse et ne plus l’être à l’échelle du Burundi. Il fallait parler en termes de chiffres d’affaire ou de total du bilan, pour nous donner une idée de la différence entre les deux boîtes! Ceci étant dit, le revenu dans un pays devrait être proportionnel à la richesse de ce pays; il est inconcevable de réclamer le même salaire pour un même travail dans deux pays dont le PIB est dans le rapport de 1 à 250!!! Cela doit être à peu près le cas entre la Suisse et le Burundi!

      • Nzobandora

        Plus competent que lui au pays il y en a pas mal je peux te l’assurer.

        • BUSORONGO

          @Nzobandora
          « Plus competent que lui au pays il y en a pas mal je peux te l’assurer. »
          A commencer donc par l’auteur de l’article…..

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 3 248 users online