Une étude visant à vérifier le respect des équilibres ethniques au sein des institutions a débuté depuis cette semaine. Mais elle est décriée par Tharcisse Gahungu, président de la COSYBU (confédération des syndicats du Burundi) pour qui " elle ne fait aucun distinguo entre les postes politiques et les postes techniques conformément à la loi du 17 mars 2005 ".
Plus grave encore, selon lui, ce genre de recensement fait peur car des listes de tous les fonctionnaires de l’Etat seront dressées ainsi que leurs ethnies. Pour M. Gahungu, "cela peut avoir des conséquences quand on se souvient de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994 où des gens ont été tués sur base de leur appartenance ethnique qui figurait sur leurs cartes d’identité ".