La Feuille de Route et le Code de conduite sont les textes de référence convenus entre le pouvoir et l’opposition pour un processus électoral inclusif jusqu’aux élections. Cependant, les deux camps en font une lecture différente.
L’opposition ne cesse de dénoncer le viol de la Feuille de Route et du Code de conduite par le pouvoir, pour l’écarter de plus en plus de ce processus. Pour Charles Nditije, le ministre de l’Intérieur et le Cndd-Fdd ne respectent pas la parole donnée et leurs engagements. « Toute convention légalement constituée incarne une force de loi », indique Agathon Rwasa. Le jour de la signature du Code de conduite, Parfait Onanga Anyanga, le patron du BNUB, a été clair : « Vous signez un contrat auquel vous serez désormais liés moralement. »
Les deux textes devaient créer un climat politique sain permettant l’organisation d’élections pacifiques et libres en 2015. La caractéristique principale de ces deux textes est qu’ils résultent d’un processus imposé par le BNUB. Mais il y a eu deux lectures différentes des deux textes engageant les mêmes acteurs.
Le gouvernement a initié et accompagné le processus ayant produit ces deux textes avec pour seule logique la réduction de la pression interne et externe sur lui. En effet, appliquer à la lettre ces deux textes permettrait la circulation libre des acteurs politiques et de leurs idées, et partant pourrait remettre en cause la toute puissance du Cndd-Fdd sur le terrain.
Un concept flou différemment interprété
Pour les acteurs politiques de l’opposition, les deux textes signifient une réintégration dans le système politique, raison pour laquelle ils y reviennent constamment dans leurs discours. Mais la précipitation dans la lecture et l’analyse de ces deux textes les a empêchés d’identifier les dangers posés par le gouvernement. Ils ont accepté de signer en tant qu’acteurs politiques, un concept dont la définition floue leur a retiré certains droits politiques. Le gouvernement a ainsi joué son rôle aux yeux de la communauté internationale, mais en piégeant volontairement certains acteurs politiques. « Nous l’avons signé en connaissance de cause parce que son contenu est susceptible de nous permettre de nous rendre sur le terrain du jeu politique », indique cependant Chevineau Mugwengezo.
En tout état de cause, les conventions signées entre deux acteurs doivent être respectées. C’est pourquoi l’opposition continue de crier au viol des conventions. Il s’agit de la seule arme dont elle dispose pour que son partenaire respecte les dites conventions, provoquant ainsi la pression externe des partenaires techniques et financiers du Burundi sur Bujumbura.
On avance ou on tourne en rond? D’un cote nous avons Peter (hutu de Ngozi) qui s’allie a une hutue de Muramvya, Uproniste (Concilie), puis, d’apres la photo, un hutu de Ngozi qui semble mijoter un plan.. avec un autre hutu, de Bururi, Upronitse (Ntakije). Est-ce que c’est toujours le conflit Bururi-Muramvya qui continue, cette fois-ci teleguidee de Ngozi?
Cendajuru, Cibitoke, Mabayi, Murwi, Gitega et autres, pourquoi pas nous?
Vuvuzela, tu rêves en couleur!!!
Il y a longtemps que je n`ai pas eu le goût d`intervenir encore sur ce Site m`etant rendu compte que ses gestionnaires font la sansure (je peux bien sûr me tromper) pour cacher la vérité.
Il m`arrive de me poser la question de savoir si, au Burundi, les gens apprennent de leur passé: l`invention des termes bizzares pour écarter les autres de l`échiquier politique ou du cadre d`épanouissement nous a toujours conduit vers les catastrophes de guerres que notre pays a connus. Malheureusement, on continue d`en inventer d`autres!
S`il vous plait, burundaises et burundais, ayez le courage de prendre vos destinés en mains et préparer vous-mêmes un bon avenir politique démocratique qui vous convient avec les moyens internes sans toujours compter sur les aides extérieures. Cela vous éviterait de divaguer tout le temps en inventant des termes inutiles répondant aux aspirations des intérets externes qui n`aventagent en rien le peuple burundais.
Que Dieu vous bénoisse.
MNF
Il me semble qu’il y a une confusion , dans la compréhension de certains, entre les références des textes juridiques et les arrangements politiques faits dans le cadre de l’apaisement et la résolution des tensions politiques. La nature des droits qui en découlent n’a pas la même valeur.
Messieurs Nditije et Rwasa ,acteurs politiques , doivent le savoir. Sinon,ils vont se faire avoir!
A mon avis, ces messieurs devraient travailer à créer et maintenir une coalition solide, en consultation avec d’autres forces politiques, pour se présenter aux consultations électorales a venir. Les jérémiades et autres lamentations ne serviront a rien, si ce n’est de les rendre faibles et inopérants.
je crois que le gvt fait ceux qu’il a faire mais maladroitement.c simple agaton rwasa est deja dictateur avec 1ego demesure.il croit qu’il est irremplacable.Nditije lui l’a compri et demande des elections au sein du parti etant sur que la personne elue pourra represente la majorite des badasigana.l’autre ne sait qu’utiliser la force .je croi qu’il n’y aura pas d’election en 2015 car aucun parti ou acteur politique n’ayant pas 2programe politique claire.il n’y aurai que des personnes qui attendent 2se relaier pour voler le pays sans aucune production
M. Madirisha,
J’ai lu avec attention votre article et/ou analyse dont vous titrez « Quid du respect de la Feuille de Route et du Code de conduite ? ». Entre le titre et ce que vous développez, il y a un problème…Vous relayez les propos de l’opposition s’agissant du viol de cette fameuse feuille de route mais ce viol n’est jamais documenté…
Et tout le long, c’est la même chose. Pourriez-vous reprendre le texte et l’enrichir en le documentant s’il vous plait?
Monsieur Madirisha, le terme d’Acteur Politique n’a pas de sens. Cette idée de Onyanga ne se trouve pas dans notre Constitution. Nditije ou Rwasa ont trois choix: 1. Rejoindre leurs partis d’origine 2. Etre Independant ou cree une coalition 3. Se taire. Qu’on arrête de fatigue les citoyens.
par BURUNDI BWACU
je veux vous dire une chose c’est le système de CNND-FDD de chercher tiut manière possible d’écarter ses oppposants possibles de leurs propre parti qu’ils ne participe pas aux prochains élections je peux vous dire en vous assurant que la fin de cndd est en fin arriver si vous le voulez ou pas et souvenez vous que le monde entier vous suivez de jour au jour d’heure a heure je vous remercie
@Jose: « …le monde entire vous suivez?/suit de jour au jour… »
En effet, dans la presse etrangere, pour ce qui est du Burundi, ce ne sont plus les (seuls?) articles du burundais Esdras Ndikumana sur le site de Radio France Internationale (RFI.fr).
1. Liam Anderson: « Burundian civil society fights back but will it be enough? »
http://thinkafricapress.com, 3 October 2014.
2. The Citizen (Tanzanie): « Burundi opposition under threat as polls near », http://www.thecitizen.co.tz, 11? October 2014.
Merci.
Qu’as-tu fait comme études, monsieur Burundi Bwanyu? Tu ne comprends rien dans le mot « Acteur politique »? Pourtant, tu sais ranger RWASA et NDITIJE dans un parti ou dans une coalition politique. c’est curieux. J’allais dire que tu as fait l’école fondamentale, mais je me désiste. Ce serait du temps perdu.
Uwarugwanye,
Par votre interpellation en ces termes : Burundi Bwanyu, pouvons-nous conclure à une auto-exclusion de ce Burundi Bwacu? Pour venir au secours de notre ami lecteur d’Iwacu, le mot acteur politique dit tout et rien à la fois. Je le suis, vous l’êtes M. Uwuarugwanye et tout le monde l’est. Si tout le monde est acteur politique, pourquoi un statut particulier à Rwasa et à Nditije et pas à vous et à moi? Au lieu d’utiliser ce terme « flou », il y aurait lieu de parler de représentants politique, représentant de parti mais représentant de quelque chose.
Sur ce, faites attention car c’est vous qui risquez d’être un produit de l’école fonde mentale.
None urwo warwana wararutsinze?
Burundi Bwacu vient de résumer la situation de ces Acteurs Politiques. À vrai dire ils se sont fait avoir, il ne leur reste qles 3 options qui s’offrent à eux solutions possibles pour eux