Les créateurs d’une idéologie destructrice ont l’objectif de neutraliser d’autres idéologies. C’est autour d’un leader que tout se construit. Il est appelé à développer une idéologie et à trouver des solutions aux problèmes hantant le groupe.
« La mauvaise idéologie prend origine dans les têtes des gens. Et son expansion cible surtout un groupe de gens ayant vécu des moments de crise, de problème », observe le politologue Julien Nimubona. Il ajoute que souvent une telle idéologie trouve un terrain propice dans des localités caractérisées par des divisions ethniques. Cela facilite, poursuit-il, la tâche des propagandistes qui s’appuient surtout sur les problèmes qu’a connus ou connaît le groupe. Ce dernier les considère comme des sauveurs, des gens qui vont résoudre leurs problèmes. Cependant, la vision n’est pas nécessairement le bien-être de tous les membres du groupe. Ce sont les leaders, les créateurs d’idéologie qui en profitent. Le Pr Julien Nimubona donne l’exemple des Hutu rwandais au pouvoir en 1994. Ce qui ne signifie pas, selon lui, que de mauvaises idéologies n’existaient pas, mais manquaient de leaders charismatiques pour les diffuser.
Il ajoute que les gens y adhèrent dans l’espoir de trouver des solutions à leurs problèmes. Les leaders essaient de jouer sur l’émotionnel et le sentimentalisme, à l’instar des cas de tuerie, d’emprisonnement, d’injustice, etc. Cela leur permet d’embarquer beaucoup de personnes parce qu’elles semblent redonner l’espoir, le courage aux victimes de telles injustices. « On leur promet une meilleure vie », observe-t-il.
En vue d’arriver à cet objectif, souligne M.Nimubona, ces idéologies enseignent qu’il faut éliminer les lois, les personnes considérées comme responsables de l’existence de ces problèmes. « Et par tous les moyens, ils décident de trouver les moyens d’éliminer physiquement, chasser ou tout simplement emprisonner les gens constituant des obstacles au développement de leur idéologie », précise le politologue.
Normalement, souligne-t-il, les idéologues sont des hommes puissants. Et la désignation d’autres groupes comme étant à l’origine de leurs malheurs montre en réalité que leur puissance est en danger.
Il indique que dans le processus de création d’une idéologie négative, la manipulation de l’information est utilisée. Le dernier processus, conclut-il, consiste à encourager les membres du groupe à faire sa propagande et à la défendre. Cela peut passer par leur engagement, notamment dans les tueries, les tortures et le combat pour le changement.
« Divide and rule, une des tactiques des leaders »
Pierre Claver Ndayicariye, ancien journaliste et actuellement président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), soutient que dans une société où les gens ont une même vision, sont unis, il est difficile de créer des conflits. Pour asseoir une idéologie, analyse-t-il, il faut trouver un moyen de les diviser. « C’est le divisionnisme pouvant se baser sur l’ethnie, la région, les religions, etc. » M. Ndayicariye note que la division est facilitée par de mauvais leaders qui ne pensent qu’à leurs intérêts et non au peuple qu’ils sont censés protéger et guider. « Le respect des droits humains ne fait pas partie de leurs préoccupations. Et ils n’aiment pas décentraliser le pouvoir. »
Ce qui a été le cas, selon lui, au Burundi dans certaines périodes. Il souligne que tout conflit commence par les mots avant d’utiliser les armes. Ce qui passe par la déshumanisation d’un groupe en le jugeant faible et incapable. « Etant déshumanisés, les gens d’une telle région ou ethnie sont tués comme des bêtes », précise M.Ndayicariye. Sinon, explique-t-il, les assassins peuvent avoir peur d’éliminer en masse des êtres humains. Et d’ajouter que le fait de considérer un groupe comme un ennemi, c’est aussi une façon de culpabiliser ses membres afin de les éliminer.
L’injustice sociale, une source des conflits
Pour Domitien Ndihokubwayo, commissaire de l’Office Burundais des Recettes (OBR), « il arrive qu’un groupe se considère très important et favorisé par rapport aux autres groupes sociaux ». Dans ces conditions, il estime que les conflits peuvent naître : « Les groupes défavorisés, par exemple, au niveau judiciaire essaient d’occuper une meilleure position alors que le groupe favorisé ne veut pas partager. » Selon M. Ndihokubwayo, des accusations mutuelles peuvent aboutir à la confrontation armée. Il signale que de tels cas ont existé au Burundi, quand un Hutu disait à un Tutsi qu’ils ne sont pas semblables et vice-versa. Il estime que les colonisateurs ont joué un grand rôle dans la division des Burundais. Ils ont montré aux Hutu qu’ils sont différents des Tutsi et vice-versa.
Demandez aux destructeurs de tous bords qui pillulent dans le pays. Ils connaissent bien l’ideologie.
Il ne faut pas raconter des bêtises… Les Hima et les Barundi ( Abahutu, Abatutsi, Abaganwa) ont un conflit depuis toujours ( datant 15ème siècle de l’époque de Ruhinda) ( Cfr. livre Charles Baranyanka ). Les traces de ce conflit sont encore chantés au Burundi ( Cfr: ngoma ya ruhinda – http://www.youtube.com/watch?v=HujodqLrLCs ). Les Colons Belges n’arrivent qu’au 20ème siècle. Certes la réforme administrative des années 1920 au Burundi a bouleversé les Traditions institutionnelles et sociologiques des Barundi. Notamment les Bahima sont devenus Batutsi aux yeux des Colons. Mais cela s’arrête là.
Ce qu’on fait les Hima du Burundi vers les années 1960 en décapitant la Monarchie des Barundi millénaire ( Dynasties des Baganwa, des Bega, et des Balenge ), en instaurant la République, avec l’aide des Français et non des Belges, était une suite logique du conflit Bahima-Barundi . Mais il a été amplifié par l’ampleur des victimes Barundi ( plus de 4,5 Millions de victimes – http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ) … Les Hima burundais qui ont commis ce crime des crimes ( le Génocide – Régicide ) n’ont pas été sanctionnées, comme on l’a fait dans le cas du Génocide au Rwanda ou encore à Nuremberg pour le cas du Génocide contre les Juifs. Et, c’est çà le problème que vit aujourd’hui le Burundi. Parmi les enfants des criminelles Bahima burundais qui étaient au pouvoir sous la Dictature Micombero-Bagaza-Buyoya qui a commis le Génocide, certains « ne savent pas » ce que leurs pères ont fait. C’est pour cela que la Commission nationale Vérité et Réconciliation CVR est importante. Le drame est que, actuellement, l’idéologie destructrice est véhiculée à travers les média ( Rpa, Isanganiro, Bonesha, Télérenaissance, + correspondants AFP, RFI, BBC) et les associations de la société civile membre de FORSC. C’est à dire par les enfants des responsables Hima du Génocide-Régicide du Burundi.
Aujourd’hui, que les enfants du Royaume du Burundi – Ingoma Y’Uburundi – , dont les parents ont été génocidés, sont à nouveau au pouvoir, les Bahima burundais poussent leur réseau ( Français et Belges ) à nuire à l’image du Burundi. C’est cela le développement de l’idéologie destructrice. Au lieu d’être sobre et de demander pardon pour le Génocide Régicide contre les Barundi, certains des enfants des Bourreaux se radicalisent … Pourtant, la paix entre Bahima et Barundi est possible notamment avec la CnVR qui va se mettre en place et surtout au travers de l’East African Community EAC. DAM
DIALLO ABOU MOUSSA, nimba uri umurundi ndakugaye cane uzopfa ataco uvuyemwo .Ivyo uvuze ndakunda kubisoma kuri site imwe.Eka waranyegewe basi. Urazi guhindura l’histoire yu Burundi uko ushatse . Ukavuga ko atabwoko bwabahutu bwigeze bubaho . Ukifatira mugahanga abahima uko wishakiye. Abantu nkawe nibo batuma abantu bapfa ubusa
Histoire y’uburundi irazwi. Abatwa nibo batanguye kuba i Burundi .Abahutu na Abatutsi baje munyuma.
Ngira ndakubwire ko Abatutsi bagizwe n’Abahima hamwe na Abanyaruguru. Abanyaruguru baciye au Nord mugushika i Burundi Abahima baca muri Sud
Ivyo uriko uravuga ugomba ayandi manyembwa yo kuzana amacakubiri iburundi. Mbega ivyo la colonization yazanye ntacigwa vyoba vyaraguhaye?
A supposer ivyo uriko uravuga ko vyoba arivyo vyofasha iki uburundi ko buhanzwe n’ubukene. Mbega abo wise abahima hamwe batokwitwa abatutsi wibaza ko vyobatwara iki? Mbega ninde muhutu atari happy yo kwitwa umuhutu uzi? Ni ba wewe ufise ingorane abantu benshi ntangorane tuvyumvamwo.Birambabaje cane muri ivyo uhejeje kwandika utabonekesha ijambo Abahutu.Barafise imiryango yabo kandi bari fier de l’etre.
Ikindi ndakuneguye nuko utemera ko abo witaabahima batabuze ababo.Umunsi boreka la CPI igakora akazi kayo niho abantu nkawe borya ivu. Kandi usanga atamuntu numwe wabuze muri izo ngwano zahitiye.Uwabuze abiwe yama arondera ko abantu biyunga
Tout a fait, On devrait surtout arreter de jouer avec le feu chaque fois des elections approchent. Le tapage infonde autour des Imbonerakure est une exemple parfait. On parle du Burundi au bord du gouffre alors que c’est archi-faux.
Exactement ce que veulent sciemment nos chers DD en diffusant qu’Obama et le parlement européen (comme ils étaient des gosses) avalent ce que la société civile tutsi et opposition leur racontent et ces derniers sont donc des ennemis de la nation vu qu’ils seraient donc responsables d’une probable coupure des aides et dons.