Le Burundi et la Zambie ont franchi une étape dans leurs relations bilatérales en signant six protocoles d’accord. Ces accords ont été scellés après des entretiens officiels entre le président zambien, Hakainde Hichilema et son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye. Ces protocoles couvrent divers domaines, promettant de renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les deux nations.
Le premier protocole d’accord, selon le communiqué conjoint publié à l’occasion de la visite d’État en Zambie du président Ndayishimiye, concerne la coopération commerciale. Le Président Hichilema a souligné que le Burundi est un partenaire d’exportation majeur pour la Zambie.
Selon lui, au cours des cinq dernières années, les exportations vers le Burundi ont atteint en moyenne 25,05 millions de dollars, incluant des produits comme le sel, le soufre, la pierre, le plâtre, et divers aliments.
Les deux présidents ont convenu de travailler ensemble pour éliminer les barrières commerciales, tant tarifaires que non tarifaires, conformément aux règles et principes du commerce international.
Ils ont donné des instructions spécifiques à leurs ministres des Transports, du Commerce et des Infrastructures pour explorer des moyens d’améliorer les échanges commerciaux.
Ils se concentrent particulièrement sur les opportunités offertes par les traités de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).
En matière d’agriculture et de recherche agricole, le deuxième Protocole d’accord met l’accent sur l’exploitation du vaste potentiel foncier des deux nations pour produire suffisamment de nourriture pour leurs populations.
Lors de l’ouverture du 96ème Salon de l’Agriculture et du Commerce à Lusaka, le Président Ndayishimiye a appelé à tirer parti des différentes expertises pour améliorer le secteur agricole. A écrit ZANIS (Zambia News and Information Services).
Le président burundais a décrit le continent africain comme un « Jardin d’Eden » qui doit être exploité pour promouvoir la sécurité alimentaire. Le Président Hichilema a également insisté sur la nécessité de cultiver la terre et de produire davantage de nourriture, en soulignant les effets néfastes du changement climatique sur la sécurité alimentaire.
En signe de solidarité, la Zambie a fait don de 2 000 kilos de semences de maïs au Burundi, suffisant pour 40 hectares de terres, selon le ministre de l’Agriculture zambien, Reuben Mtolo. Le président Ndayishimiye a annoncé que le Burundi offrit 5 000 tonnes de maïs, riz et haricots à la Zambie, en réponse à la sécheresse sévère ayant frappé la région.
Le troisième protocole d’accord concerne la pêche et l’élevage, signé par le ministre zambien de l’Élevage et de la Pêche, Peter Kapala, et le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro.
Un autre protocole d’accord important est celui signé entre l’Université du Burundi et l’Université de Zambie. D’autres accords portent sur la coopération en matière d’extradition de criminels en fuite, signés par le ministre zambien de l’Intérieur et de la Sécurité intérieure, Jack Mwiimbu, et le ministre burundais Albert Shingiro.
Le dernier Protocole d’accord vise à renforcer les systèmes de protection sociale, de protection de l’enfance et de développement.
Ces accords ont été signés lors d’une visite officielle de trois jours que le Président burundais a effectué en Zambie du 1er au 3 août 2024. Les signatures ont été effectuées par le ministre ad intérim des Affaires étrangères de la Zambie, Reuben Mtolo, et le ministre burundais des Affaires étrangères à la State House qui est la résidence officielle et le bureau principal du président de la Zambie.
Qu’on arrête de parler d Eden.
Reka les arabes et les juifs parler d’Eden. C’est leur culture. Chez nous, ça ne signifie rien.
Quant aux accords pompeux faits, il ne restera rien.
Je ne suis pas un oiseau de mauvaise augure .
Cherchez plutôt comment lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance.
Pourquoi vous n’exploitez pas les échanges avec voisins.
It’s easier
@Kibinakanwa
Kumachaines ya Youtube amwe, hari abaciye bagira commentaires bavuga ngo abarundi baba muri Zambia bazoca boroherwa mubuzima bwabo. Mugabo jewe niyumvira ko iyo wagiye mugihugu kanaka udafise imvyangombwa bikwemerera kuhaba canke kuharangurira imirimo, n’iyo ambassadeur yoja kukuvugira boshobora kumubwira ngo ng’abo abantu bawe, rero nurabe ingene bosubira iwabo n’amahoro.
L’ideal serait que chaque pays puisse s’occuper de ses propres citoyens (sans que ceux-ci doivent aller se faire malmener dans d’autres pays).
Hier j’ai vu une video ou l’ancien premier ministre Adrien Sibomana racontait qu’il etait bien nourri au seminaire de Kanyosha.
Dans les annees 1960, nous aussi nous etions bien nourris au College Don Bosco a Ngozi a cause des dons du Programme alimentaire mondial (PAM) et de la chasse de buffles que les Peres salesiens allaient faire de temps en temps (dans la region de Kirundo?).
Aujourd’hui je peux trouver le bulgur qu’on nous servait au refectoire.
https://www.frysfood.com/search?query=bulgur&searchType=previous_searches
Je me souviens qu’il y a eu un temps ou l’on nous demandait « de faire des sacrifices une fois par semaine » et d’accepter un repas pas aussi bon que d’habitude, PARCE QU’IL FALLAIT AIDER LES GENS QUI MOURRAIENT DE FAIM EN INDE OU BANGLADESH.
Aujourd’hui je n’arrive pas a comprendre comment un petit college du Burundi aurait pu aider des gens en Asie.
@Stan, le dernier troupeau de buffles a ete decime en 1964 sur la colline Kavomo en transit entre le Bugabira( ou les BanyaKayanza venaient s,installer en vagues) et le Busoni ou les pauvres betes pensaient ,par erreur, qu,ils allaient etre tranquilles. Donc pas de chasse aux buffles, faute de buffles!!!
@John
J’allais justement repondre a un message d’un ancien camarade de classe, je vais lui demander s’il se souvient de cette histoire de viande de buffle.
J ai travaillé à Kirundo vers 1985.
Il n y avait plus de buffles.
Moi je ne peux pas comprendre comment le Burundi peut se permettre de faire un don de 5000 tonnes de vivre a cause de raisons suivantes.
1. Le Burundi attend toujours les tonnes de cereales que le president russe Vladimir Poutine avait promis lors du sommet Afrique-Russie a Saint-Petersbourg.
2. On a de la peine a installer des cantines scolaires dans les ecoles primaires et les ecoles secondaires a internat n’arrivent pas a trouver assez de nourriture;
3. Quand l’ancienne premiere dame nigeriane Aisha Halilu Buhari a visite le Burundi elle avait promis d’envoye une sorte de farine fortifiee pour aider (dans les cantines scolaires).
4. Dernierement l’on a vu le Youtuber ghaneen Wode Maya distribuer de la nourriture a quelques gens de Bujumbura.
https://www.youtube.com/watch?v=tCleyGeFti8&t=1001s
5. « En mai 2024, le taux d’inflation annuel était de 12,5 %. Un mois plus tard, ce taux a grimpé à 15,9 %. Cette augmentation a été ressentie de manière particulièrement aiguë dans le secteur alimentaire…
Les haricots secs, autre produit de base, ont montré une tendance à la décélération, passant d’une hausse de 16,9 % en mai à 4,6 % en juin. Cette baisse relative pourrait être liée à une amélioration temporaire de l’offre locale. En revanche, le riz a poursuivi sa tendance haussière, bien que de manière plus modérée, avec une augmentation de 6,5 % en juin, après 7,5 % en mai… »
https://www.iwacu-burundi.org/analyse-de-linflation-comparaison-entre-mai-et-juin-2024/
5. Je ne crois pas que le Fonds monetaire international (FMI) et la Banque mondiale vont aimer cette mesure (q.uand le Burundi devra negocier avec eux pour avoir des fonds)
Je pense qu’il faudrait voir ce geste du point de vue qualitatif et non quantitatif.
Un voisin qui a connu une catastrophe naturelle, on l’aide avec ce qu’on peut, en faisant des sacrifices. Sans attendre d’avoir des excédents.
@Nsanze
Je maintiens toujours que c’est une contradiction quand on offre de l’aide, alors que nous aussi nous sommes en train de demander de l’aide de la communaute internationale.
« Entre septembre 2023 et le 7 avril 2024, lit-on dans le communiqué, 203 944 personnes ont été affectées en plus de 19 250 habitations et 209 salles de classe qui ont été détruites…
« Pour alléger la souffrance des communautés affectées par les effets pervers du phénomène El Niño, nous appelons la communauté internationale à appuyer davantage le gouvernement dans ses efforts de réponse aux besoins prioritaires des personnes touchées et d’apporter des solutions durables. » »
https://www.iwacu-burundi.org/le-burundi-declare-une-situation-durgence-climatique/