Mais en fait, qui sont [les noms du premier remaniement du mandat Nkurunziza II ?->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1284]
<doc1957|left>Le commissaire Gabriel Nizigama n’était pas sous les feux de l’actualité, mais il est loin d’être un inconnu dans les milieux policiers et des partenaires étrangers de ce corps. Depuis 2004, cet officier originaire de la commune Rutegama (Muramvya), aura été successivement Commissaire général de la police de sécurité intérieure(PSI), de la Police de l’Air, des Frontières et des Etrangers (PAFE), puis directeur général de l’Administration et de la gestion au ministère de la Sécurité publique.
Depuis le 16 décembre 2010, le commissaire Gabriel Nizigama était président de la Commission nationale chargée de la démarcation et de la matérialisation des frontières communes avec le Rwanda, la RDC et la Tanzanie.
Ancien étudiant à l’Institut d’Education Physique et des Sports (IEPS), il y rencontre le Président Pierre Nkurunziza qui y enseignait. Ils feront ensuite le maquis ensemble.
<doc1960|right>Le diplomate distingué
L’ambassadeur Laurent Kavakure hérite du portefeuille des Relations extérieures et de la coopération internationale cinq ans après son entrée en diplomatie. Son passage à la tête de l’Ambassade du Burundi à Bruxelles, de 2006 à 2010, lui a valu beaucoup de succès tant auprès de la diaspora burundaise de Belgique que des autorités des pays d’accréditation. Ainsi, en janvier dernier, sur décision du Roi des Belges, ce natif de Tangara (Ngozi) se verra remettre la très prestigieuse « Grand-croix de l’Ordre de la Couronne » pour sa contribution aux relations entre le Burundi et la Belgique.
De l’avis de ceux qui connaissent ce diplômé en histoire et médiation, son caractère posé et pondéré tranche avec l’impulsivité et la brutalité de son prédécesseur, Dr Augustin Nsanze.Selon des sources bien informées, pendant l’année qu’il vient de passer à la Présidence de la République comme conseiller politique et diplomatique principal, certains chefs diplomates étrangers trouvaient plus aisé de traiter avec lui plutôt qu’avec le ministre Nsanze.
<doc1958|left>La consécration d’une carrière
Pascal Barandagiye, le nouveau ministre de la Justice et Garde des Sceaux, était, jusqu’à sa nomination, coordonnateur national des appuis institutionnels au sein de ce même ministère. Magistrat de carrière, ce juriste natif de la commune Nyarusange(Gitega) avait été, précédemment et tour à tour, juge de tribunaux de grande instance, conseiller à la cour d’appel, membre de la cour constitutionnelle, puis substitut général au parquet général de la République.
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>[Remaniement ministériel : vers une nouvelle culture de la gouvernance ?->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1287]
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<doc1959|right>L’ingénieur militant
Le nouveau titulaire du portefeuille de l’Energie et des Mines, Come Manirakiza était député jusqu’aux élections de 2010. Elu sur la liste du parti Frodebu dans la province de Bubanza en 2005, il a, quelque temps après, pris la casquette du Cndd-Fdd. Cet ingénieur en construction formé au Rwanda est aussi connu comme entrepreneur. Sa société, BETRACO a, entre autres, à son actif, la construction de l’hôpital Rema de la Maison Shalum de Ruyigi.
Selon des sources bien informées, M. Manirakiza est un homme d’une extrême finesse et d’une grande générosité. On le dit aussi très proche de l’actuel président du Sénat, Gabriel Ntisezerana, originaire de la commune Musigati comme lui.
L’égérie du régime
Mme Clotilde Niragira était membre de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) aux élections de 2005. Elle entre ensuite au gouvernement de Pierre Nkurunziza où elle occupera successivement les portefeuilles de la justice et de la Fonction publique. Elle devient par après chef de cabinet civil adjoint de la Présidence de la République, puis chef de cabinet jusqu’à son retour au gouvernement.
Cette juriste native de Bugenyuzi (Karusi) est, selon des sources internes au parti, parmi les experts des questions juridico-judiciaires et des droits de l’homme au sein de cette formation.
La fundraiser inamovible
Entrée au gouvernement en 2007, Mme Clotilde Nizigama passe pour une inamovible au très stratégique ministère des Finances auquel on vient d’adjoindre la Planification du développement économique.
Elue sénatrice sur la liste du parti Cndd-Fdd(Muramvya), en 2010, elle était pressentie pour le poste de Deuxième vice-président de la République. Mais elle va être reconduite à son poste de grand argentier de l’Etat. Malgré la mauvaise passe dans laquelle se trouve le trésor public, des sources bien informées indiquent que Mme Nizigama a bonne presse auprès des bailleurs de fonds.
<doc1961|left>Valsé sans cesse
Gouverneur de la province de Ruyigi dès 2004 à 2009, Moïse Bucumi est entré au gouvernement en 2009. D’abord nommé aux Travaux publics et Equipement, il se voit ensuite confier le portefeuille de l’Energie et des Mines qu’il a gardé même après son élection à la députation en 2010. Ce natif de la commune Gisuru (Ruyigi) reste au gouvernement mais bifurque vers les Transports, Travaux publics et Equipement, une confirmation de son poids au sein du Cdd-Fdd.
