<doc2540|left>A la veille d’une nouvelle année, nous n’allons pas verser dans l’autocongratulation, mais il est juste d’analyser objectivement le chemin parcouru. Aujourd’hui, avec quatre produits, l’hebdo en français et en kirundi, la newsletter électronique quotidienne, le site web, progressivement, patiemment, {Iwacu} est en train d’imprimer sa marque dans le paysage médiatique burundais.
Globalement, nous pouvons dire que le Groupe de Presse Iwacu apporte sa modeste contribution au développement de la presse écrite au Burundi, même si le chemin à parcourir est encore long. Mais, comme le dit bien la sagesse chinoise, "chaque long voyage commence par un petit pas".
Le métier de journaliste est difficile, au Burundi plus qu’ailleurs. Notre pays reste toujours blessé. On ne sort pas du jour au lendemain de plus de dix ans de guerre civile. Nous en sommes conscients. Nous essayons de travailler avec rigueur et professionnalisme, dans un contexte politique et économique difficile. Nous profitons d’ailleurs de ce moment pour présenter nos excuses les plus sincères pour toutes les fois que nous n’avons pas été à la hauteur, complet, équilibrés, dans nos analyses et investigations. "Seul celui qui ne fait rien ne se trompe pas", dit-on.
Pour l’année qui vient, nous promettons de faire mieux, pour vous présenter dans toutes nos productions un travail de qualité. Nous vous remercions déjà de nous garder votre confiance.
Nous espérons pour cette année qui commence des relations plus apaisées entre les médias et le gouvernement. Nous invitons le gouvernement à être plus réceptif à la critique. Quand les médias disent ou écrivent ce qui ne marche pas dans le pays, ils ne sont pas "contre l’action gouvernementale». Les médias sont dans leur rôle. Une démocratie se mesure aussi à la liberté de ses médias, dans le respect de la loi bien entendu.
Nous interpellons le CNC, le Conseil national de la communication à jouer plus pleinement son rôle. Qu’il ne se cantonne pas à un rôle répressif, mais qu’il soit là pour le développement, pour la défense des médias.
Les chantiers du Burundi sont nombreux et immenses. Si nous gardons à l’esprit l’essentiel, c’est à dire l’intérêt de la population, je reste convaincu que nous pourrons construire un Etat de droit, sûr et viable pour tous.
Une bonne année à tous !