Jeudi 26 décembre 2024

Politique

Quelle place pour le Burundi dans l’EAC ?

15/07/2013 26

Le Burundi et la Tanzanie n’ont pas été invités au sommet du 25 juin à Kampala qui a réuni le Rwanda, le Kenya et l’Ouganda. « L’oubli » du Burundi par le trio pousse à se poser des questions.

Les couleurs nationales des pays composant l’Afrique de l’Est ©in2eastafrica.net

Selon certains observateurs, l’appartenance à plusieurs ensembles régionaux cause un problème puisque appartenir à la Communauté Est Africaine (EAC) à travers les différentes étapes exige un engagement singulier. Une appartenance multiple signifie que les Etats membres de l’EAC ne s’engagent pas totalement. Les Etats membres risquent, en cas d’appartenance à une autre communauté mieux portante, de se tourner vers celle-ci et d’ainsi abandonner l’EAC. Appartenir à un seul ensemble économique permettra de concentrer les efforts de contribution au budget de cet ensemble au lieu de les disperser entre plusieurs avec des risques de ne pas y arriver.

Pourtant, d’après un observateur avisé de la sous-région, si l’EAC risque de se dissoudre aujourd’hui, c’est pour d’autres considérations.
Après la réunion sur la situation dans la région des Grands Lacs, tenue à Addis-Abeba le 26 mai dernier, sous l’égide de l’Union Africaine (UA), le président tanzanien Jakaya Kikwete a estimé que la brigade d’intervention de la Monusco est une bonne chose, mais que cela ne résoudra pas le problème de fond, qui est politique. Il proposait alors au gouvernement congolais de reprendre les négociations avec le M23, au Rwanda d’initier un dialogue avec les FDLR et  l’Ouganda avec l’ADF-NALU.

Au départ, une proposition de dialogue « impensable »

Le gouvernement de Paul Kagame refuse toutefois toute idée de dialogue avec les FDLR, en leur reprochant de conserver une idéologie génocidaire, et allant jusqu’à demander à la Tanzanie de lui présenter des excuses pour avoir proposé un tel dialogue. Sinon, pour Kigali, si M. Kikwete ne retire pas ce propos, il serait considéré comme un sympathisant des FDLR. Surtout que le gouvernement rwandais a parfois accusé la Tanzanie d’abriter des bases-arrière des FDLR. Mais la Tanzanie a catégoriquement rejeté l’exigence de Kigali. Le Président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, de son côté, a plutôt ignoré la proposition de Kikwete.

Un autre point est que la Tanzanie vient d’envoyer une unité combattante en RDC au Kivu, dans le cadre de la brigade d’intervention de la Monusco. Avec l’Afrique du Sud et le Malawi, la Tanzanie a accepté la mission de combattre le M23 qui, selon un rapport de l’ONU, serait soutenu par le Rwanda. Pourtant, les pays membres de l’EAC ont signé un pacte de défense commune en 2011, malgré la proposition de Kikwete. Il ne faut pas oublier non plus que, quelques jours après ces déclarations, la Tanzanie a accueilli le président américain Barack Obama, qui a pourtant snobé le Kenya, dont son père est originaire. Pour plusieurs observateurs, Obama ne souhaiterait pas s’afficher au côté de son homologue, Uhuru Kenyatta, dont le procès pour crimes contre l’humanité doit s’ouvrir le 12 novembre.

Un Burundi difficile à classer …

Il faut noter que la Tanzanie a toujours des réserves pour adhérer rapidement aux décisions de l’EAC, peut-être parce qu’il n’est pas sûr de l’avenir de la Communauté. Et si ces malentendus ne sont pas levés, l’EAC peut éclater et la Tanzanie serait la première à y gagner.
En effet, elle peut s’associer avec la RDC, dans un partenariat agrandissant leurs marchés car associant deux grands pays de la région, avec un accès sur deux océans. Géopolitiquement parlant, c’est une association à deux, qui est plus facile qu’une communauté de plusieurs pays, dont certains, à l’instar du Burundi, n’ont pas grand-chose à proposer.

Et pourtant, si le Burundi semble écarté par le Rwanda, le Kenya et l’Ouganda, c’est certainement parce qu’ils le suspectent de sympathie avec la Tanzanie. Ce qui ne serait pas étonnant, vu le rôle joué par la Tanzanie dans la résolution de la crise burundaise dont est issu le pouvoir actuel de Bujumbura. Mais, mis à part ce sentimentalisme, il est à noter que, même si ce n’est pas officiel, l’aéroport de Bujumbura constitue un passage pour les hommes et la logistique de la brigade d’intervention de la Monusco au sud Kivu, constituée à majorité par des Tanzaniens.
La question est donc de savoir d’où vient le danger pour l’EAC, et quelle est la véritable place du Burundi. Puisque, pour la Tanzanie, il semble clair qu’elle vise ses propres intérêts du côté congolais, ainsi que dans le leadership dans la sous région, en « trahissant » le Rwanda et l’Ouganda à propos de la RDC, ce que semble apprécier la communauté internationale.

«Une froideur semble s’installer entre la Tanzanie et les deux pays (Ouganda, Rwanda) »

Spécialiste en relations internationales, le professeur Pascal Niyonizigiye ne partage pas l’avis de la ministre en charge des Affaires de la Communauté Est-Africaine : « Malgré les propos de la ministre, selon lesquels le sommet du 25 juin à Kampala entre l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda n’était pas un sommet de l’EAC, il est étonnant, vu les questions débattues lors de ce sommet, que le Burundi et la Tanzanie n’aient pas été conviés. »
Selon lui, ces questions peuvent intéresser le Burundi et la Tanzanie. Notamment la construction des oléoducs qui doivent rejoindre les gisements de pétroles ougandais aux pays de la sous-région comme le Rwanda, la restauration d’un chemin de fer entre le Kenya et l’Ouganda qui serait étendu au Rwanda, l’intégration politique, la carte d’identité de l’EAC, le développement et la facilitation du commerce entre ces pays, l’exportation et la production pétrolière et gazière de la sous-région… Pourquoi n’a-t-il pas été invité ?, s’interroge Pascal Niyonizigiye.

D’après lui, depuis que le président tanzanien Kikwete a recommandé aux chefs d’Etat rwandais et ougandais de négocier avec les forces négatives comme le Front Démocratique de Libération du Rwanda (FDLR) et l’Alliance des forces de défense-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-NALU), une froideur semble s’installer entre la Tanzanie et ces deux pays (Ouganda et Rwanda). Et de s’interroger : « Mais alors, quelle est la position du Burundi dans tout cela ?»
Cependant, il se veut rassurant car il souligne que les malentendus et différends sont la trame des Grands-Lacs : « La situation entre la RD. Congo, le Rwanda et l’Ouganda, en est un exemple ».

EAC

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. Terimbere

    @ JP-K

    Cher frère/soeur, merci pour votre remarquable analyse !
    Pour la question a savoir si le Burundi etait invite ou pas, de toutes les facons, deux des trois chefs d’Etat etaient a Buja le 1er Juillet! Surement qu’ils ont eu a parler de l’avenir de l’EAC!
    Je pense que le sommet de Kampala etait sur l’agenda et qu’ils savaient deja que la Tanzanie probablement ne sera pas la! Ne fut-ce que pour leur credibilite, ils devaient faire tout pour eviter une deuxieme absence, qui va sans doute donner un grand signal de desaccord!
    Je pense qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu et le Burundi n’a pas cede face a ses interets propres!

    Mais que veut dire, pour le Burundi, un EAC sans Tanzanie?
    L’Ouganda et le Rwanda sont enclaves comme nous, et le Kenya a un nouveau President dont on ne sais pas encore sa politique de la region! Allons doucement!

    Si non la politique du Rwanda, ne menera nulle part que vers son autodestruction!
    Hier, c’etait la RDC, ensuite l’Ouganda, vous vous rappelez qu’ils se sont meme tires dessus en RDC! Et aujourd’hui c’est la Tanzanie! Et demain c’est …!!!
    Il est tout simplement impossible d’avoir des rapports normaux dignes de foi avec ce regime de Kigali!
    Quant a la capacite militaire de Kigali, je ne vais pas emmettre mes doutes ici pour le moment mais meme si cette armee en avait assez, cela ne pourra etre utile que dans la RDC ou le pays vient de passer plus de 50 ans sans administration ou armee nationale effectives!
    Par contre, le probleme du Rwanda, c’est 100%s Rwandais! Et la force n’a pas pu le resoudre, et cela c’est depuis 20 ans!
    Gagner du temps, ok mais resoudre le probleme, NON!
    La seule voie pour une paix durable, ce sont les negociations!
    Mais, pour cela, ll faut des leaders percipicaces! En a-t-il?
    Pour son essor economique, le Rwanda vit depuis deux decenies directement des aides occidentales a plus de 50% de son budget suite a la politique mandiante de pitie liee au genocide!
    De la est nee l’arrongance et le fameux Agaciro!
    Laissons de cote ces indicateurs economiques des institutions financieres, qui sont souvent politiquement manipules ( comme ce rapport de l’Onu impliquant Sinduhije et Rwasa), qu’est ce que nous savons sur l’attribution des marches publiques au Rwanda? Le niveau de transparence?
    Oui, il est en developpemnt, je ne le nie pas! Mais compte tenu des problemes visibles tant interne qu’externe, il se retrouvera encore une fois en arriere, comme la Lybie ou la Syrie!
    Turambe!

    • JP-K

      @ Terimbere

      Désolé, ce n’est que maintenant que je viens de lire votre réaction.
      Je constate que vous avez focalisé votre analyse sur le Rwanda alors que le Burundi et la Tanzanie étaient les absents du sommet. Cela étant dit, je ne fais pas la même lecture que vous en ce qui concerne le Rwanda. La seule menace importante pour Rwanda est interne; non pas les FDRL mais la scission même au sein du FPR. Mais ça c’est après Kagame et rien ne dit que cela va arriver. Par contre, oubliez la menace extérieure, y compris elle de la Tanzanie. Si j’étais tanzanien je n’aimerais pas que mon pays s’attaque à qui que ce soit, y compris le Rwanda. dans tous les cas, c’est la Tanzanie qui en sortira perdante.

      Cordialement

  2. JP-K

    En ce qui concerne le Burundi, la question est de savoir s’il a été invité ou pas. S’il a refusé/ignoré l’invitation, peut-être a-t-il été sage vu le climat tendu entre le R-O-T ! S’il n’a pas été invité il ne faut pas qu’il minimise cela, il faut qu’il tape sur la table.

    Quant à la Tanzanie, je crois que, pour une fois dans son histoire, elle s’engage dans la mauvaise voie. Ce pays est stable car il avait réussi à mâter tout velléité de putsch alors que – la plupart de vous ne le savent pas – la première tentative de coup d’état en Afrique a été … en Tanzanie ! Ensuite, il a été stable car en dehors de l’épisode d’Idi Amin, la Tanzanie a été toujours un pays paisible (quoique certains de ses dirigeants rêvaient d’en découdre avec le Burundi). En réalité, la Tanzanie a été jusque récemment un pays pauvre et faible militairement (vue son étendue).

    La Tanzanie est visiblement jalouse du petit Rwanda. Sauf que ce Rwanda est petit de taille mais a une population quasi militarisée. Tel Israël, le Rwanda lutte continuellement pour sa survie; une tension voire même une guerre de plus ne changera pas ce pays même s’il freine son élan économique d’aujourd’hui.

    Je doute qu’il y ait à court ou moyen terme (sur un horizon de 10 ans) une alliance stratégique et économique avec la RDC. La RDC elle-même ne sait ps où elle sera rendue d’ici-là. Toutefois, cette alliance, si s’ajoutent par exemple l’Angola, serait extraordinaire sur le plan économique: le Burundi serait définitivement gagnant.

    Dans tous les cas, si Tanzanie cherche à se lancer dans des conflits avec le Rwanda, l’Ouganda et possiblement le Kenya, se sera la fin de sa virginité, de sa sagesse et bonjour l’instabilité.

  3. Langa Source

    Iwacu raison.On ne peut servir deux maitres!Le Burundi appartient aux ensembles CEEAC et CEA,idem pour la Tanzanie SADEC et CEA.Le Burundi pourrait gagner plus en se liant au Rwanda,Uganda et Kenya, Tanzania after Nyirere seems closed to FDRL rebels than Rwanda.Le Burundi est comme un cameleon,changeant de couleur selon les circonstances.

  4. Holy

    C’ est une analyse intéressante mais occulte un certain nombre de réalités , il me semble que vous , en tant que journalistes devriez évoquer cet aspect au risque de courroucer les rwandais et surtout le premier d’ entre eux Mr Paul Kagame. Je m’ y risque.
    Une première chose à souligner – ce n’ est qu’ un secret de polichinelle – le Burundi dépend trop de la Tanzanie en ce qui concerne les moyens terrestres de communication , il ne peut donc pas se permettre de faire n’ importe quoi lorsqu’ on sait ce que les autorités actuelles burundaises doivent au pouvoir de Dar Es- Salaam. Le Rwanda et l’ Ouganda peuvent se permettre d’ ignorer la Tanzanie sans trop en souffrir , ça n’ est pas le cas du Burundi. Il est normal que le Burundi défende ses intérêts notamment géopolitiques et stratégiques en se gardant de trop critiquer son voisin de l’Est qui n’ a que trop souffert des régimes de Bujumbura , la Tanzanie ayant absorbé au cours de l’ Histoire l’ essentiel des réfugiés Burundais. Il est donc normal que ce pays exige un minimum de bonne gouvernance et de prise de « bonnes décisions » . Ne pas vouloir inviter, dans une organisation sous régionale comme l’EAC des pays comme la Tanzanie me semble , de la part du Rwanda et de l’ Ouganda , me semble une grosse erreur géostratégique . Parce qu’il ne faut pas oublier que les peuples rwandais et burundais sont tellement imbriqués les uns dans les autres que vouloir prendre un pays sans l’autre ne donnera rien , je ne sais pas si les autorités des pays de la région des grands lacs sont si dupes ou si idiots pour ne pas comprendre cette réalité géostratégique.
    Quant à l’ attitude de Kagame par rapport aux mouvements politiques hutus rwandais Une chose que les autorités burundaises ne veulent – ou n’ osent pas dire – est que Paul Kagame ne peut pas continuer à l’ infini , à appliquer la politique qu’ il applique à l’ égard des communautés hutus. L’ argument du génocide , ne sera invoqué éternellement pour exclure les hutus du pouvoir a Kigali même si au fond , il a raison de s’inquiéter de l’ attitude des mouvements rwandais qui veulent se transformer en partis politiques. L’ essentiel des membres qui composent ces mouvements rwandais ont eu de grosses responsabilités dans le génocide rwandais et ce n’ est là qu’ un euphémisme. Leur raisonnement est le suivant : les « génocidaires » burundais (crise de 1993) sont parvenus à avoir le pouvoir après avoir fui le pays pendant quelques années , ils sont revenus par la négociation avec l’ appui de la communauté internationale et des pays de la sous-région , donc le même scenario est possible , se disent ils . Mon avis est que ce raisonnement est simple et simpliste même s’ il a l’ air d’être « raisonnable » .Il y a plusieurs raisons à cela :
    1 Les mouvements rwandais agissant en particulier à partir du sol congolais n’ ont pas encore fourni la preuve qu’ ils ont abandonné l’ idéologie génocidaire . Vous me rétorquerez peut être que c’ est difficile à prouver. Je suis d’ accord . Mais rien ne montre qu’ ils regrettent leurs agissements de 1994. Tant qu’ ils ne le regretteront je comprendrai l’opposition de Kagame à les associer au pouvoir à Kigali. N’oublions cependant pas qu’ il y a des millions de hutu rwandais qui vivent tranquillement à l’ intérieur du Rwanda. La communauté internationale doit comprendre une chose : Kagame ne refuse pas d’ associer les hutus au pouvoir , par contre il devient sourd muet et aveugle lorsqu’il s’agit de ceux qui ont commis le génocide. Comment ne pas le comprendre ? Cela dit je ne suis pas d’ accord avec tout ce qu’ il fait : Kagame devrait montrer qu’il est capable d’ associer les hutus n’ ayant pas participé au génocide, il ne le fait et c’est cela qui risque de le perdre . Même les potiches qu’ il installe il finit par les dégommer lorsqu’ils affichent quelques divergences d’opinion , ce qui devrait être normale dans une toute démocratie, mais Kagame n’ a jamais dit qu’ il souhaitait avoir une démocratie. On connait bien le sort des Ingabire et autres opposants politiques .
    2 Le Rwanda n’est pas dans la même situation que le Burundi de 1993. Au Burundi le coup d’ Etat contre Ndadaye et le génocide antitutsi se sont neutralisés . C’ est pénible de le dire mais c’est la réalité. L’ armée burundaise et surtout certains de ses patrons militaires et civils se sont vu dans l’ impossibilité d’agir contre les massacreurs des tutsi , du fait de leur propre responsabilité dans la mort de Ndadaye. Les deux groupes se sont donc vu les pieds et les mains dans la m…. ils ne pouvaient donc que s’ accepter mutuellement . Toute tentative de juger sans les autres fut voué à un échec. L’exemple burundais est donc un faux exemple pour les génocidaires rwandais .Si ces derniers ne changent pas d’ attitude face au crime de 1994 , personne ne les acceptera au Rwanda , ni Kagame ni quelqu’un d’ autre. Que personne ne se fasse d’ illusions sur ce point .Personne ne peut construire un édifice sur une tombe sans devoir la démolir.
    3 Enfin la situation au Congo est vraiment préoccupante. Pour dire vrai rien n’ a changé dans la partie Est du Congo depuis l’époque de Mobutu : le pouvoir central n’ a jamais pu y étendre son influence, sauf y installer des roitelets dont la principale préoccupation n’était que de s’enrichir . La fuite dans cette région des ex-Far rwandais ainsi que les milice Interahamwe est venue complique la situation en en modifiant les données fondamentales. Rappelons-nous ce qui s’ est passé au Liban lorsque les nombreux réfugiés palestiniens , sont venus perturber un équilibre devenu précaire entre les communautés confessionnelles et ethniques libanaises dès 1953, on connait la suite. L’ est du Congo risque d’ être un autre Liban mais cette fois ci un Liban africain incontrôlable sur lequel les visées expansionnistes du Rwanda et du Burundi ne sont pas absentes sans parler des richesses minières.
    Le Burundi est donc dans une situation tout à fait particulière : son lien avec la partie est du Congo est indiscutable , comme celui avec le Rwanda . Le Burundi ne peut non plus ignorer son grand voisin la Tanzanie qui absorbe les réfugiés mais aussi par ou passe le désenclavement burundais, il a intérêt à ménager le chou et la chèvre .
    Enfin et je sais que cela fera mal aux Rwandais qui me lisent ; le Rwanda n’ a pas d’ autre choix que de faire la même politique que le Burundi ,ouvrir son espace politique et médiatique à toutes les ethnies .Il peut ne pas le faire aujourd’hui mais il sera obligé de le faire plus tard , il a intérêt à le faire maintenant pour ne pas hypothéquer ses chances de développement économique obtenu avec , il faut le dire , beaucoup de sacrifices de ces rwandais qui, il y a quelques années ,étaient interdits de territoire, sous le prétexte que le « Rwanda était plein ».
    Que dire de la position du Burundi : il a intérêt à la boucler , du moins pour le moment .Il devrait d’ abord résoudre ses problèmes de mauvaise gouvernance et de corruption ,la suite viendra plus tard.

  5. bornto

    Quand Museveni se repliait plusiseurs fois en Tanzanie, Idi Amin & Oboté ne croyaient jamais à un éventuel changement, même invité aux élections Museveni n’avait pas fait mieux (moins de 5%). Quand Habyarimana et son régime rechignait sur les négociations, ils ne pensait pas qu’une petite armée d’élèves venus de l’Ouganda pouvait un jour changer les choses et l’histoire du Rwanda.
    Quand Buyoya revenait plusieurs fois, il ne pensait pas qu’un jour le CNDD-FDD pourrait un jour accéder au pouvoir.
    Quand vous avez des citoyens en interne et à l’extérieur du pays qui appellent au changement et vous vous bouchez les oreilles, la fin ne peut être que mauvaise. Je pense que KIKWETE est sage en appelant les trois K (Kabila, Kagame, Kaguta) à négocier avec leurs rebelles. Et pourquoi refusent-ils toute négociation ? Seuls les dictateurs se comportent de la sorte.
    Pour la RDC, en tant qu’Africain, il faut mettre fin aux atrocités qu’on impose au peuple congolais dont les victimes en majorité des femmes et enfants qui subissent toutes sortes d’atrocités et la mort qui a déjà fait aux environs de 6 millions.
    Les intérêts égoïstes doivent être bannis et faire de bons partenariats qui profitent bien et à tous, mais pas dans le pillage.

  6. Jamahaar

    Depuis tres longtemps, la tradition de la diplomatie burundaise reste une constante, malgre les changements de regimes repetitifs après chaque decennie. Elle a toujours ete marquee par un « non-alignement positif » ou les partisans des politiques pro-chinoises/pro-sovietiques cohabitaient avec les pro-occiderntaux.Histoire de contenter tout le monde ou de ne froisser personne que certains plus radicaux qualifieraient de faiblesse.C’est le resultats de l’histoire et de la position geo-politique qu’occupe le Burundi au centre de l’Afrique en sandwitch entre deux geants a savoir la Republique Unie de Tanzanie a l’Est et la RD Congo a l’Ouest dont les liens historiques, culturels et economiques datent d’avant l’independance contrairement a la bande de trois qui ont decide de faire cavalier seuls le 25 juin dernier.Au lieu de continuer a dispercer les energies et les ressources (insuffisantes d’ailleurs) vue sa tradition plus francophile et les liens historiques avec la RD Congo, tous deux anciennes colonies belges et membres fondateurs de la Communaute Economique des Pays des Grands Lacs , le Burundi aurait plus a beneficier en developpant ses liens avec le grand voisin de l’ouest et la Tanzanie qui partagent des liens seculaires et la longue frontiere commune au lieu de continuer a courir derriere les escrocs ougandais, Kenyans et Ougandais qui le meprisent.

    • kajekurya

      Pensez vous que la Tanzanie ne méprise pas le Burundi? Ca c’est la guerre des grands, le Burundi ne fait que quémander des tôles pour les travaux communautaires du Président. La Tanzanie est plus stratégique pour le Burundi à cause de son port de Dar es salam, le Rwanda partage avec le Burundi des liens historiques, culturels, même langue, même densité, même superficie, même communauté ethnique,…on dirait que ce sont des frères jumeaux (faux jumeaux). Le problème du Burundi réside au niveau de la clique au pouvoir à la fois incompétent, corrompus et sans vision pour le Pays. Nous avons le Lac Tanganyika mais il y passe moins de 5 bateaux par jour qui amènenent des marchandises, Nous avons l’or mais c’est vendu en contrebande, nous avons une plaine fertile mais elle n’est pas exploitée de façon rationnelle. Kagame souhaite un Burundi trop faible économiquement, sans bonne gouvernance et il ira dire aux étudiants des prestigieuses universités américaines (Harvard, MIT,..) qu’il fréquente trimestriellement: voyez le Burundi à côté ils sont nuls ces Hutus qui gouverne mais chez moi il y a sécurité, pas de corruption, une croissance économique annuelle de 8% à la Singapour. On est loin du temps de Bagaza qui s’imposait au niveau de la sous région.
      Par ailleurs il n ya de torchon qui brûle entre l’Uganda, le Rwanda et la Tanzanie, ils ont un même parrain (les USA) bapfa ubugabo kuko Kikwete qui a envoyé des soldats à Goma a besoin de mieux paraître du côté des congolais.
      Saviez vous que Kabila père et son fils étaient installés à Kigoma en Tanzanie avant que les services de renseignement tanzaniens l’aménent à DAR ES SALAM pour le confier la mission de renverser Mobutu. Pensez vous la Tanzanie n’a pas indirectement participer aux 2 guerres du Congo et du côté de l’Uganda et du Rwanda. La Tanzanie est plus interressée par le Congo que les autres pays, elle partage une grande partie de sa frontière avec la RDC, l’est et le Sud de la RDC est Swahiliphone et utise le port de Dar es salam au niveau commercial.

    • Bimbabampisha

      Si on choisit les amis, on ne choisit pas les voisins. Chaque pays voisin a son importance.
      Mais on a pas besoin d’être un expert en relations internationales pour comprendre que (à presque 1200km et 1100km àn vol d’oiseau des Océan Indien et Atlantique) la Tanzanie et le Congo (DRC) sont des partenaires incontournables pour le Burundi.
      L’histoire récente de la région invite toutes les communautés à s’affranchir de la logique de confrontation et de pouvoir maximaliste exclusionniste de domination et d’oppression des uns par les autres.
      L’insécurité chroniques et les violences comme à tour de rôle dans l’un ou l’autre pays de la région n’épargent jamais ses voisins immédiats ou distants.
      Par conséquent, c’est la logique d’une sécurité intégrale et une prospérité régionale partagée qui doivent guider les choix stratégiques et l’action des gouvernements de la région.

  7. Terimbere

    L’union europeenne est ce qu’elle est aujourd’hui parce que les lois communautaires priment sur celles des Etats.
    Pensez-vous que Kagame peut ceder 0.001mm de sa souverainete a l’EAC?
    Le Burundi et la Tanzanie sont les seuls pays de l’EAC qui subissent cette epreuve de Democratie!
    La Tanzanie est un Etat institutionnalise dont le seul maillot qui manque pour etre considere comme model democratique africain est l’alternance politique dans la continuite!
    Quant au Burundi, la culture democratique continue son chemin malgre certaines difficultes!
    Le nouveau regime kenyan, est encore trop jeune pour etre juge! Bien qu’il est le resultat d’un vote de rejet de l’ICC, il n’a pas herite d’un Etat de droit et comme bcp de pays en Afrique, les moyens en leur possessions pourrons etre utilises pour matter l’opposition et se maintenir au pouvoir. Attendons voir!
    Le vrai probleme du rwanda et ouganda, c’est l’entree de la tanzanie en RDC!
    Quant aux fdlr, il n’y a pas d’autres solutions que de negocier! il faut etre un leader visionnaire pour pouvoir aider son peuple: resoudre pacifiquement les problemes!
    si le regime de Kigali ne le fait pas, un autre le fera, et peut-etre qu’il ne sera plus dans une position plus confortable que celle d’aujourd’hui. Celui qui ignore l’existence ou la gravite du probleme rwandais, vit dans son univers!
    Que Kigali donne des conditions prealables s’il veut!
    Mais intimider la Tanzanie, ca ne provoque que des rires!
    Du respect pour le gvmt bdais qui est reste toujours reticent dans ce fameux projet, dont la fragilite n’est plus a demontrer!

    • Observer

      Modele democratique tanzanien!!!!! Tu plaisantes. La Cote d,Ivoire passait pour un modele de stabilite politique en Afrique. On connait la suite.

    • kajekurya

      Les FDLR sont numériquement inférieurs aux FNL Burundais. Peter va t-il lui aussi négocier avec Nzabampema? Ce sont des bandits armés au vrai sens du terme et ils s’occupent plus à l’extraction des minerais du congo qu’à combattre le Rwanda qu’ils n’ont d’ailleurs jamais attaqué. La Tanzanie va en RDC pour une mission commune avec l’Uganda, la Tanzanie et le Rwanda. Un pays limitrophe avec la RDC ne devrait pas y envoyer des soldats, ils sont dupes les Congolais c’est du jamais vu. Par ailleurs les tanzaniens savent beaucoup plus travailler avec les rebelles que les Etats comme le disait Nyerere à Buyoya  » Perhaps I have no experience in negociation but I have experience in arming people/rebels ».

  8. Nkurinziza

    Ntagitangaje

  9. Le Burundi est absent de ces assises par solidarité à la Tanzanie dont le Président s’évertue à suggérer des négociations entre le Rwanda et les FDLR génocidaires. La solidarité des autorités actuelles du Burundi est une sorte de récompense pour le soutien que la Tanzanie de Kikwete a accordé à la rébellion génocidaire FDD contre le Burundi d’alors.

  10. PCE

    C’ est une analyse intéressante mais occulte un certain nombre de réalités , il me semble que vous , en tant que journalistes devriez évoquer cet aspect au risque de courroucer les rwandais et surtout le premier d’ entre eux Mr Paul Kagame. Je m’ y risque.
    Une première chose à souligner – ce n’ est qu’ un secret de polichinelle – le Burundi dépend trop de la Tanzanie en ce qui concerne les moyens terrestres de communication , il ne peut donc pas se permettre de faire n’ importe quoi lorsqu’ on sait ce que les autorités actuelles burundaises doivent au pouvoir de Dar Es- Salaam. Le Rwanda et l’ Ouganda peuvent se permettre d’ ignorer la Tanzanie sans trop en souffrir , ça n’ est pas le cas du Burundi. Il est normal que le Burundi défende ses intérêts notamment géopolitiques et stratégiques en se gardant de trop critiquer son voisin de l’Est qui n’ a que trop souffert des régimes de Bujumbura , la Tanzanie ayant absorbé au cours de l’ Histoire l’ essentiel des réfugiés Burundais. Il est donc normal que ce pays exige un minimum de bonne gouvernance et de prise de « bonnes décisions » . Ne pas vouloir inviter, dans une organisation sous régionale comme l’EAC des pays comme la Tanzanie me semble , de la part du Rwanda et de l’ Ouganda , me semble une grosse erreur géostratégique . Parce qu’il ne faut pas oublier que les peuples rwandais et burundais sont tellement imbriqués les uns dans les autres que vouloir prendre un pays sans l’autre ne donnera rien , je ne sais pas si les autorités des pays de la région des grands lacs sont si dupes ou si idiots pour ne pas comprendre cette réalité géostratégique.
    Quant à l’ attitude de Kagame par rapport aux mouvements politiques hutus rwandais Une chose que les autorités burundaises ne veulent – ou n’ osent pas dire – est que Paul Kagame ne peut pas continuer à l’ infini , à appliquer la politique qu’ il applique à l’ égard des communautés hutus. L’ argument du génocide , ne sera invoqué éternellement pour exclure les hutus du pouvoir a Kigali même si au fond , il a raison de s’inquiéter de l’ attitude des mouvements rwandais qui veulent se transformer en partis politiques. L’ essentiel des membres qui composent ces mouvements rwandais ont eu de grosses responsabilités dans le génocide rwandais et ce n’ est là qu’ un euphémisme. Leur raisonnement est le suivant : les « génocidaires » burundais (crise de 1993) sont parvenus à avoir le pouvoir après avoir fui le pays pendant quelques années , ils sont revenus par la négociation avec l’ appui de la communauté internationale et des pays de la sous-région , donc le même scenario est possible , se disent ils . Mon avis est que ce raisonnement est simple et simpliste même s’ il a l’ air d’être « raisonnable » .Il y a plusieurs raisons à cela :
    1 Les mouvements rwandais agissant en particulier à partir du sol congolais n’ ont pas encore fourni la preuve qu’ ils ont abandonné l’ idéologie génocidaire . Vous me rétorquerez peut être que c’ est difficile à prouver. Je suis d’ accord . Mais rien ne montre qu’ ils regrettent leurs agissements de 1994. Tant qu’ ils ne le regretteront je comprendrai l’opposition de Kagame à les associer au pouvoir à Kigali. N’oublions cependant pas qu’ il y a des millions de hutu rwandais qui vivent tranquillement à l’ intérieur du Rwanda. La communauté internationale doit comprendre une chose : Kagame ne refuse pas d’ associer les hutus au pouvoir , par contre il devient sourd muet et aveugle lorsqu’il s’agit de ceux qui ont commis le génocide. Comment ne pas le comprendre ? Cela dit je ne suis pas d’ accord avec tout ce qu’ il fait : Kagame devrait montrer qu’il est capable d’ associer les hutus n’ ayant pas participé au génocide, il ne le fait et c’est cela qui risque de le perdre . Même les potiches qu’ il installe il finit par les dégommer lorsqu’ils affichent quelques divergences d’opinion , ce qui devrait être normale dans une toute démocratie, mais Kagame n’ a jamais dit qu’ il souhaitait avoir une démocratie. On connait bien le sort des Ingabire et autres opposants politiques .
    2 Le Rwanda n’est pas dans la même situation que le Burundi de 1993. Au Burundi le coup d’ Etat contre Ndadaye et le génocide antitutsi se sont neutralisés . C’ est pénible de le dire mais c’est la réalité. L’ armée burundaise et surtout certains de ses patrons militaires et civils se sont vu dans l’ impossibilité d’agir contre les massacreurs des tutsi , du fait de leur propre responsabilité dans la mort de Ndadaye. Les deux groupes se sont donc vu les pieds et les mains dans la m…. ils ne pouvaient donc que s’ accepter mutuellement . Toute tentative de juger sans les autres fut voué à un échec. L’exemple burundais est donc un faux exemple pour les génocidaires rwandais .Si ces derniers ne changent pas d’ attitude face au crime de 1994 , personne ne les acceptera au Rwanda , ni Kagame ni quelqu’un d’ autre. Que personne ne se fasse d’ illusions sur ce point .Personne ne peut construire un édifice sur une tombe sans devoir la démolir.
    3 Enfin la situation au Congo est vraiment préoccupante. Pour dire vrai rien n’ a changé dans la partie Est du Congo depuis l’époque de Mobutu : le pouvoir central n’ a jamais pu y étendre son influence, sauf y installer des roitelets dont la principale préoccupation n’était que de s’enrichir . La fuite dans cette région des ex-Far rwandais ainsi que les milice Interahamwe est venue complique la situation en en modifiant les données fondamentales. Rappelons-nous ce qui s’ est passé au Liban lorsque les nombreux réfugiés palestiniens , sont venus perturber un équilibre devenu précaire entre les communautés confessionnelles et ethniques libanaises dès 1953, on connait la suite. L’ est du Congo risque d’ être un autre Liban mais cette fois ci un Liban africain incontrôlable sur lequel les visées expansionnistes du Rwanda et du Burundi ne sont pas absentes sans parler des richesses minières.
    Le Burundi est donc dans une situation tout à fait particulière : son lien avec la partie est du Congo est indiscutable , comme celui avec le Rwanda . Le Burundi ne peut non plus ignorer son grand voisin la Tanzanie qui absorbe les réfugiés mais aussi par ou passe le désenclavement burundais, il a intérêt à ménager le chou et la chèvre .
    Enfin et je sais que cela fera mal aux Rwandais qui me lisent ; le Rwanda n’ a pas d’ autre choix que de faire la même politique que le Burundi ,ouvrir son espace politique et médiatique à toutes les ethnies .Il peut ne pas le faire aujourd’hui mais il sera obligé de le faire plus tard , il a intérêt à le faire maintenant pour ne pas hypothéquer ses chances de développement économique obtenu avec , il faut le dire , beaucoup de sacrifices de ces rwandais qui, il y a quelques années ,étaient interdits de territoire, sous le prétexte que le « Rwanda était plein ».
    Que dire de la position du Burundi : il a intérêt à la boucler , du moins pour le moment .Il devrait d’ abord résoudre ses problèmes de mauvaise gouvernance et de corruption ,la suite viendra plus tard.

  11. Federation

    « Mais alors, quelle est la position du Burundi dans tout cela ?»
    Exact, c’est la seule question quivaille; le BDI semble économique et politiquement inexisstant dans les discussions des affaires de l’EAC! C’est une question de leadership; espérons que tout ceci sera derrière nous dans moins de 2 ans! Le mandat des Nkurunziza et cie s’achève en Juin 2015! Impatient de vivre le changement!

  12. gakanya

    ne pas inviter le Burundi dans ce sommet est une bonne chose car ça aux gouvernants du Burundi de se reveiller afin de ne pas se laisser trainer dans un tourbillon politique car ,le rwanda et l’ouganda malgrè l’alliance avec les autres pays de la région restent des adversaires car la politique qu’ils ont est anti-hutu et sachant bel et bien le peuple Tanzanien ,Burundias et Congolais,donc ne plait pas aux deux pays mais ,ils se trompent

    • Federation

      Et le Kenya (qui est avec le RWA et l’UGA), espèce de tribaliste primaire ? Pourquoi vouloir tout voir en termes de nos pseudo-ethnies? A quand la fin de ces idélogies génocidaires.

  13. Rugatu

    La proposition de Kikwete est toute fois logique,pourquoi Kagame refuserai de negocier avec les FDLR .Si les americains acceptent de negocier avec les talibants c,est ne pas Kagame qui doit refuser de negocier avec ses freres rwandais les FDLR,les accusants tous des genocidaires,il oublie lui meme qu,il a tue plus de 5000000 de congolais,rwandais et burundais au Congo.Comme l,a dit Kikwete la solution dans la region des grands lac finira avec les negociations de tous ses groupes par l.Uganda et le Rwanda.

  14. kajekurya

    Le Burundi est le maillot faible de l’EAC. Avec des dirigeant avec une formation approximative en matière économique et de développement, avec un niveau de corruption des plus élevé au monde. Le Burundi fait marche arrière au momment où les autres pays de l’EAC progresent. On n’avait pas besoin d’un figurant et pro tanzanien pour une réunion aussi stratégique. La Tanzanie qui est en concurence commercial avec le Kenya et l’Ouganda a toujours modéré les ambitions de l’EAC. On a pas besoin de skin head mais plutôt des têtes pensantes. En afrique de l’EST ( Kenya, Uganda, Tanzanie) on connaît parfaitement nos anciens rebelles et leurs niveaux de raisonnement sur les questions de la géopolitique de la région des Grands lacs.

  15. anonymous

    « D’après lui, depuis que le président tanzanien Kikwete a recommandé aux chefs d’Etat rwandais et ougandais de négocier avec les forces négatives comme le Front Démocratique de Libération du Rwanda (FDLR) et l’Alliance des forces de défense-Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-NALU) »

    Souvent, on voit des forces négatives à un moment donné devenir des forces positives, comme par enchantement!!!!

    • bornto

      Tout le monde est ancien rebelle sauf le Kenya et la Tanzanie. Alors tu attaques qui ici ?
      Kagame va te chercher même dans la grotte. Il ne badine pas.

  16. Anonymous

    il me semble ques vous legitimisez l’action du rwanda et l uganda en agression contre le grand RDC?? tu n as pas honte vraiment!!!

  17. kuki

    tugeze habi vraiment même notre drapeau le montre parmi les autres drapeau!

    • Hi

      Joli point d’humour! J’ai aimé!

  18. anonymous

    J’espère que cette dissension n’a pas de motivation éthnique en coulisse! Car nos pays et nos populations sont malades du virus identitaire!

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 1 029 users online