Dans une conférence de presse animée ce mercredi 6 mars 2013, le Front National de libération d’Emmanuel Miburo demande au ministres de l’Intérieur et celui des Finances de donner plus de lumière sur leurs récents propos qui alimentent aujourd’hui des polémiques.
<doc7311|left>"Le parti FNL est choqué du communiqué du ministre des Finances appelant les Burundais à payer l’impôt sur les {métiers} non reconnus par la loi et qui déshonorent la culture burundaise comme la prostitution, le vol, la consommation des drogues. Nous exigeons au ministre de passer par la même voie, reconnaître le tort et demander pardon aux Burundais", déclare Jacques Bigirimana, secrétaire du parti FNL, aile Emmanuel Miburo.
Quant au ministre de l’Intérieur, il doit répondre de ses propos devant l’Assemblée Nationale lors des questions orales : "L’incendie du marché central de Bujumbura est un acte divin afin que nous ayons un autre marché plus splendide. Ce qui a provoqué une consternation chez la population et choqué les sinistrés de cet incendie" souligne le FNL.
Par ailleurs, ce parti s’est exprimé sur le droit ou pas qu’a le président de la République actuel de se faire élire pour un autre mandat. Jacques Bigirimana rappelle que dans le pays, il y a des organes chargés de ces genres de dossier, en occurrence la Cour constitutionnelle : "C’est elle qui peut dire que telle loi ou telle autre est constitutionnelle ou pas."
Il demande aux Burundais d’user de leur patience et attendre le moment opportun : "Au moment venu, si le président actuel de la République demande d’être candidat aux présidentielles de 2015, les partis politiques voire tout le peuple burundais demandera à cette Cour de se prononcer sur le cas."
Sinon, "si chacun commence à dire qu’il a ou pas le droit de se faire élire, on serait en train de nous ingérer dans le travail d’autrui."