A la veille de la campagne électorale, le secrétaire général de la Fenadeb, exhorte les politiciens à ne pas impliquer les enfants dans les meetings politiques.
« Nous l’avons vu même dans le passé. Les politiciens enrôlent les enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge de voter dans les meetings des partis politiques.» Un constat amer fait par Ferdinand Simbaruhije, secrétaire général de la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi (Fenadeb).
C’était au terme d’une table ronde organisée ce mercredi, 22 avril à Bujumbura, sur la protection des enfants et des jeunes contre la traite. Il se dit préoccupé par la situation. Pour lui, les enfants, scolarisés ou non, ne devraient pas participer dans la campagne électorale.
Ce défenseur des droits des enfants fait remarquer que la campagne électorale s’annonce dans une période cruciale pour les jeunes qui sont sur le banc de l’école. « Nous sommes au cours du troisième trimestre, une période au cours de laquelle l’enfant doit fournir beaucoup d’efforts pour avancer de classe ». Et d’interpeller les politiciens à veiller aux droits des enfants. «Que leur avenir ne soit pas hypothéqué ».
Cet activiste de la société civile fait également un clin d’œil aux parents et aux responsables scolaires. Il leur demande de ne pas impliquer les enfants dans les meetings politiques.
Selon lui, ces derniers risquent de distraire les élèves. Et de lancer un appel à tous les élèves. « Nous interpellons tous les élèves, même ceux qui ont l’âge de voter, de se concentrer plus aux études. » M. Simbaruhije promet de suivre de près la situation pour que les droits des enfants soient respectés pendant la campagne électorale.