Dimanche 24 novembre 2024

Archives

Que de succès de la Primusic à Ruyigi ! Peut-être que la primus y est pour quelque chose…

05/05/2013 Commentaires fermés sur Que de succès de la Primusic à Ruyigi ! Peut-être que la primus y est pour quelque chose…

La Primusic s’invite à Ruyigi. 19 chanteurs étaient en lice. Seuls deux ont la chance de représenter la province Ruyigi pour la suite. La compétition se déroule dans un bon climat. Peut-être que la primus y est pour quelque chose…

<doc5771|right>Vendredi, 26 octobre 2012, il est 8h 40 au stade de Ruyigi. Les organisateurs de la primusic s’activent. Le ciel est nuageux. La pluie risque de gâcher la fête. 19 chanteurs se préparent pour la compétition. Chose étonnante, aucune fille parmi eux. Ils attendent la première phase de la présélection. Des noms bien connus du monde de la musique burundaise sont là. On peut voir Buddy, Bashir Dia, … Beaucoup de journalistes sont venus couvrir cet événement. Le célèbre animateur Machoc est du nombre. Il est aussi chanteur, il chauffe le public. Les habitants de Ruyigi, par centaines, ont répondu présents.

La présélection commence. Sur les 19 chanteurs, il faut choisir 10 qui vont se produire sur scène dans l’après-midi. Ces jeunes stars ont 3 minutes pour convaincre les membres du jury. Ce dernier est composé de Buddy, Chany Nkundabanyanka alias DJ Ashanti et Gilbert Harusha. Les musiciens ont le droit de chanter une chanson de leur choix. Pour ça, il faut avoir 18 ans. Un jeune garçon de 15 ans a été exclu de la compétition. Mort dans l’âme, il crie à l’injustice. Du rap à la musique traditionnelle, tous les chanteurs passent devant le jury.
Il est 10h 35 minutes. Le jury délibère. Stressés, les chanteurs attendent les résultats. Le public aussi. L’attente dure longtemps. Le public s’impatiente. 10 noms sortent du lot. Certains chanteurs non retenus sont déçus mais ils gardent le sourire. Ils pensent que l’année prochaine, ils feront mieux.

Et la pluie s’invite à la fête

Et là, le ciel gris laisse s’échapper ses gouttes.. Il faut interrompre la compétition. Mais le public reste sur place. Il attend le spectacle de leurs idoles. Il est 14h 30. Il fait trop froid à Ruyigi. Il faut compter sur Machoc pour réchauffer le public. La bière coule à flot. Mais il faut avoir les moyens d’en acheter. La tombola organisée au stade de Ruyigi fait des heureux. Entres autres, une dame qui gagne un lot de 10 tôles.

Les dix premiers sont présentés au public. Tous ensembles, ils entonnent la chanson, {Ewe Burundi} de Canjo Amissi. Avant la finale, la population de Ruyigi découvre les talents de Yoya et de Peace and Love, un groupe bien connu à Ruyigi, c’est à la Maison Shalom que le groupe est né. La foule en liesse en demande toujours. Mais le temps file. Les 10 chanteurs se succèdent sur scène. Certains impressionnent le public, d’autres font une prestation lamentable. C’est le moment des résultats. DJ Ashanti fait durer le suspens. Le public n’en peut plus. Deux chanteurs se démarquent. Alfred Citegetse alias CAD et Pierre Julien Ndikumana. Ils représenteront la province Ruyigi dans le quart de final qui aura lieu à Kirundo.

Signalons que la finale se déroulera à Bujumbura, le 16 décembre 2012 et le gagnant remportera une somme de 10 millions de Fbu.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 1 418 users online