Restriction de circulation et gel des avoirs, telles sont les sanctions prises ce lundi 23 novembre par la Maison Blanche contre quatre personnalités burundaises : Godefroid Bizimana, directeur général adjoint de la police nationale, Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique, Godefroid Niyombare, ancien chef du service de renseignements et ex-chef d’état-major de l’armée, et Cyrille Ndayirukiye, ex-ministre de la Défense.
Selon Washington, ces sanctions visent des individus au sein du gouvernement qui contribuent aux troubles, affaiblissent les institutions démocratiques et se rendent coupables d’atteintes aux droits de l’homme. Elles interviennent après celles prises par l’Union Européenne en octobre dernier, et dans lesquelles le directeur adjoint de la police est également visé. La Maison Blanche l’accuse d’avoir dirigé les opérations de police visant à empêcher la tenue de manifestations pacifiques d’opposants, en ayant recours à un usage disproportionné de la force.
Washington condamne en outre les opposants au pouvoir de Bujumbura recourent à la violence et contribuent a l’instabilité du Burundi.
La seule solution pour une paix durable est le dialogue. Without dialogue everything will be vain.
Izo sanctions zivuze iki ku muntu ari muri prison ?
Monsieur Antoine, pouvez-vous nous confirmer si Niyombare est mort depuis le 14 mai. Dans ce cas comment peut-on sanctionner un homme qui est mort ? Source info sur la mort de Niyombare: http://burundi-agnews.org/securite/?p=22085
Le fait que ces sanctions aient été limitées jusq’à maintenant aux membres des services de sécurité est un appel aux polititiens pour qu’ils se mettent ensemble pour trouver une ou des solutions politiques à leurs différends. En clair, il (Président Obama) leur laisse une chance d’agir et de se parler en paix, d’égal à égal.
Mais nous connaissons tous les vrais chefs et commanditaires des violences actuelles de Bujumbura. Espérons qu’ils auront la sagesse de bien interpréter la décision d’Obama et son administration. Parce que, à mon avis, ces sanctions viennent compléter et préciser le message que le président américain avait adressé aux Burundais tout récemment.
Ceux qui l’avaient mal reçu n’ont qu’à se ressaisir et s’ajuster en conséquence, pour l’unité et la paix de tous les Burundais… TOUS!
Même si Nkurunziza semble se moquer des décisions de la communauté internationale, c’est quand même embêtant que certains membres de son gouvernement, en plus sa garde rapprochée, soient frontalement frappés de sanctions par les grandes puissances. La grande question est de savoir si les burundais dans leur majorité vont se faire à l’idée d’être dirigés par des personnes de réputation toxique. Comme nul n’est irremplaçable aussi bien au Burundi qu’ailleurs, on peut encore se poser beaucoup de questions.
Barya n’abana b’igihugu. bazoguma mu Burundi maze ibikorwa bibandanye. Iyo Amerika yabo bayireke maze bagende mu bindi bihugu. Kandi ntabutunzi bari bafitiye muri Amerika.
Combien de fois ces gars vont au usa ont ils des comptes la bas? ???
@Pepe, @Haha: « Ils n’ont pas d’avoir a l’etranger… »
1. Il faudrait faire des enquetes pour etre sur de ca.
2. Si l’on considere plus ou moins la periode de la crise actuelle burundaise (des le debut d’avril 2015?):
– US Dollar Index (qui mesure la performance du dollar americain contre un panier d’autres devises etrangeres (euro, livre sterling anglaise, yen japonais, dollar canadien, franc suisse, krone suedois)) est passe de 96,32 le 5 avril 2015 a 99,74 hier le 23 novembre 2015, donc il a augmente de 3,55%.
(Voir US Dollar Index $DXY, http://www.barchart.com).
– Le taux d’echange du dollar americain contre le franc burundais est passe de 1532 franc bu le 5 avril 2015 a 1555,46 franc bu aujourd’hui 24 novembre 2015, donc le franc burundais a diminue de 1,52% (contre le dollar americain).
3. Et puis toutes ces personnalites burundaises ne pourrons pas avoir des visas americains (pour assister a des conferences internationales sur le territoire americain, visiter des membres de famille ou des amis aux Etats-Unis) et peut-etre meme que ces personnalites vont faire tout pour eviter de transiter par un aeroport americain (meme si leur destination est le Canada ou l’Amerique latine) PARCE QUE L’ON NE SAIT JAMAIS…!!!
Ces sanctions US peuvent signifier trois choses:
1. Le pouvoir de Bujumbura doit balayer devant sa porte, s’il veut avoir le soutien US
2. Les USA désavouent l’opposition burundaise dont la cacophonie finit par agacer , même s’ils n’évoquent que deux noms.
3. Les USA ont une lecture complètement différente de celle de l’UE, qui elle, n’incrimine que le pouvoir de BUJUMBURA, contribuant ainsi, » involontairement » à la recrudescence de la violence urbaine, du fait de l’opposition radicale se sentant soutenue par l’UE.
Pour moi, le dialogue doit avoir lieu entre protagonistes et sous une médiation sérieuse, avec une seule finalité: arrêt des violences.
@ Nyambere, votre analyse est completement fausse. Fausse sur toute la ligne
@Verite Guess
« @ Nyambere, votre analyse est completement fausse. »
Dommage que vous ne nous avez pas balancé la vôtre, afin qu’on se régale! Cela fait du bien de fantasmer!
Méfiez-vous. Les USA joue à l’équilibriste. Deux officiers de la police en fonction, deux officiers de l’armée putschiste. Ils ont compris la remarque que le parti au pouvoir a donnée à l’Union Européenne. Cela ne trompe que les naïfs. En lisant entre les lignes, on voit à quoi les USA jouent.
Enfin la communaute Internationale commence a se reveiller pour donner un signal fort aux fervents soutiens de la dictature du 3eme mandate de Pierre Nkurunziza et responsables de la repression sanglante contre les manifestants et les membres des partis de l’opposition et de la societe civile.Godefroid Bizimana, directeur général adjoint de la police nationale, Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique viennent enfin d’etre rattrappes par leurs crimes contre le peuple burundais.L’etau commence a se serrer contre les supporteurs et auteurs de la violation de la Constitution de la Republique et des Accords d’Arusha pour perpetuer un pouvoir corrompu et autoritaire, mais les sanctinons ne vont pas suffisamment loin:l’actuel president du Senat, l’ancien Ministre de la Securite Publique,Nizigama, etc.Cependant ce qui surprend c’est de trouver sur la meme liste de personnalites frappes de sanctions, Godefroid Niyombare, ancien chef du service de renseignements et ex-chef d’état-major de l’armée, et Cyrille Ndayirukiye, ex-ministre de la Défense, actuellement emprisonne pour le coup d’Etat manqué du 13 mai dernier.Serait-il une facon de jouer les equilibrilstes en renvoyant dos a dos le pouvoir et l’opposition pour les forcer a negocier pour une issue politique de la crise consecutive au hold institutionnel par le camp presidentiel?