Depuis quelques temps, des bandits viennent régulièrement cambrioler des maisons au quartier Kigobe. Selon des résidents, ces voleurs lourdement outillés d’armes blanches, proviennent de l’autre côté de la rivière Ntahangwa. Les familles plusieurs fois attaquées, crient au secours
« Ils viennent à six ou sept armés de bâtons, de couteaux et de machettes. Ils escaladent les murs de la clôture sur des échelles », s’insurge G.P, une résidente dont la maison est située tout prêt de la Ntahangwa. Elle indique que ces bandits ont même poignardé le gardien avant de tenter de s’introduire dans la maison : « Heureusement, il a crié et les voleurs ont fui. »
Depuis que sa famille est installée dans ce quartier. G.P affirme que ces bandits ont tenté plus d’une dizaine de fois d’attaquer: « Nous faisons tout, depuis cinq ans, pour les en empêcher mais sans résultats », se désespère-t-elle.
Une autre personne, sous couvert d’anonymat, ne sait plus à quel sain se vouer face à la libre circulation de ces voleurs : « Une sentinelle de mes voisins a failli y laisser sa peau, il y a deux semaines. Ils l’ont tabassé après avoir presque tout pris dans la maison », raconte-t-elle très énervée.
Après quelques jours, fait-elle remarquer, ces bandits sont revenus, cette fois-ci chez elle : « Ils m’ont pris tous les rétroviseurs de ma voiture. » La deuxième fois, rapporte-t-elle, la sentinelle a pu les en empêcher. Elle précise en outre qu’au réveil, ils se sont rendus compte que pour entrer dans la parcelle, ils utilisent deux échelles : une derrière la clôture, l’autre à l’intérieur.
Contacté, le chef de quartier adjoint avait son téléphone éteint.