Un véhicule militaire qui roulait à vive allure, a percuté des piétons à l’avenue de la Jeunesse au quartier Jabe (Bujumbura), ce 15 mai. Onze personnes sont mortes et une blessée. Selon l’Association pour la Sécurité Routière et Assistance aux Victimes de la Route, les conducteurs devraient respecter la vitesse autorisée.
Cette association affirme qu’après l’accident, quatre personnes sont mortes sur le champ. Huit étaient grièvement blessées. Mais, sept d’entre elles sont décédées, quelques jours après, à l’hôpital militaire de Kamenge. « Les conducteurs de véhicules doivent modérer l’allure, car plus la vitesse est grande, plus il est difficile de freiner lorsqu’un obstacle survient subitement », indique Emmanuel Nsengiyumva, président de l’Aseravr.
Selon lui, dans les agglomérations par exemple, les risques d’accident sont liés surtout à la densité de la circulation et aux nombreux usagers. La route, sur laquelle l’accident s’est produit, est bordée, de part et d’autre, de boutiques, de maisons d’habitation, d’églises et d’écoles. M. Nsengiyumva conseille aux conducteurs de respecter la vitesse autorisée (60 km/h) dans les agglomérations.
Ils doivent, précise-t-il, rester maîtres de leurs véhicules et tenir compte de l’importance du trafic. « Conduire est une tâche complexe qui consiste à observer, prévoir, décider et agir au moment opportun», indique-t-il.
Il ajoute que des panneaux de signalisation doivent être installés, le long des routes. Mais, il regrette qu’après une petite enquête qu’Aseravr a menée chez certains conducteurs, ces derniers ne sont pas, pour la plupart, en mesure de les interpréter. Il propose, plutôt, d’installer des dos d’ânes qui obligeraient les chauffeurs à ralentir.