Au premier jour de dépistage des élèves fréquentant les écoles à régime d’internat, les gestes barrières sont négligés de Ruziba à Kamenge en passant par le centre de dépistage dit « Au bon accueil ». Les parents des élèves craignent de probable contaminations.
11h au centre de dépistage sis à l’hôpital de Ruziba en commune urbaine de Muha. A l’intérieur de l’hôpital, devant les tentes où se font les dépistages, les jeunes filles et garçons forment de petits groupes.
Ils discutent, rient et des fois se serrent la main. Certains ne portent pas de masques. Et ceux qui les portent ne le font pas convenablement. Ils ne couvrent pas la bouche encore moins le nez. La distanciation physique n’existe pas. Une marée humaine se voit devant les tentes où l’on attend se faire dépister ou les résultats du dépistage.
Une femme rencontrée sur les lieux ne mâche pas les mots : « Il y a trop de désordre. J’ai amené mes enfants pour se faire dépister mais j’ai peur qu’ils soient contaminés sur place ». Et de déplorer que même les kits de lavage ne sont pas suffisants considérant le nombre de la population qui fréquente le centre.
Pour elle, il faut plus de rigueur pour bannir la covid-19 dans les lieux de dépistage. « Le respect des mesures barrières devrait être une préoccupation pour tous. Sinon, les centres de dépistage risquent d’être des zones de contamination », regrette-t-elle.
Même constat au centre de dépistage dit « Au bon accueil » en zone Bwiza, en commune de Mukaza. Un nombre élevé de gens fait que les mesures barrières ne soient pas respectées.
Des élèves qui peinent à bien porter le masque, des files d’attente sans distanciation physique, des bousculades devant les bureaux d’enregistrement, les risques de contamination sont énormes.
Pour D.N., le ministère de la Santé publique devrait chercher un autre centre pour le dépistage exclusif des élèves. « Ce centre accueillait déjà un grand nombre de gens chaque jour. Ajouter les élèves est plus risquant », déplore-t-il.
Il appelle ce ministère à veiller à ce que les centres de dépistage ne soient pas source de contamination de la covid-19.
Au centre de dépistage opérant sur le terrain situé près de l’hôpital de district de Kamenge, les élèves sont nombreux pour se faire dépister. Certains circulent avec des masques dans les mains. La distanciation physique n’est pas respectée.
« Le terrain est large pour contenir ceux qui viennent se faire dépister. Mais le respect de gestes barrières reste une préoccupation », confie un membre du personnel. Il regrette que certaines personnes ne prennent pas au sérieux la covid-19.
Signalons que le dépistage des élèves fréquentant les écoles à régime d’internat a débuté ce 10 septembre dans tout le pays et prendra fin le 14 septembre.
Ce dépistage est fait au moment où le ministre de la Santé publique a fait savoir, dans un communiqué de ce 9 septembre, que les premiers jours du mois de septembre ont été marqués par une flambée de cas positifs de covid-19 dans les centres urbains du pays.
Dépistage…. depistage..
A quoi ça sert
On peut recommencer deux jours après
C est vacciner qu il faut faire
Et à grande échelle
@H
Il semble que même ceux qui ont pu bien vacciner sont loin d’être à l’abri: https://www.rtbf.be/info/societe/detail_premier-pays-a-vacciner-israel-est-en-ce-moment-celui-qui-enregistre-le-plus-de-contaminations-au-covid-par-habitant-au-monde-comment-l-expliquer?id=10833157