Le comité central du parti Cndd-Fdd a entériné, au cours de sa réunion du 9 au 10 mars à Ngozi, un pacte appelant chaque membre à consacrer chaque jeudi au jeûne et à la prière.
Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du Cndd-Fdd, n’y va pas par quatre chemins : «Tous les Bagumyabanga, sans exception, sont priés de respecter cet engagement. »
Le communiqué sorti par le comité central du Cndd-Fdd indique que ce parti envisage d’édifier une place à Gitega qui servira de lieu de culte et de retraite.
Le même communiqué précise que chaque année, pendant trois jours, les Bagumyabanga se rassembleront sur ce lieu pour rendre grâce à Dieu.
Le secrétaire général du parti au pouvoir assure que ce lieu n’a pas été choisi au hasard : « Gitega est le centre du pays. Qui plus est, cette ville a abrité, l’année dernière, une croisade de prière qui a rassemblé, pour la première fois, toutes les confessions religieuses. »
«Il faut dissocier les questions politiques des questions religieuses », tacle Phénias Nigaba, porte-parole du Frodebu. Pour lui, le parti au pouvoir veut créer une confusion. « Il chemine vers l’œcuménisme ». Le Cndd-Fdd, poursuit-il, devrait plutôt s’atteler à l’exécution de son programme.
Un engagement différemment apprécié
«Chaque parti a sa propre organisation politique, socio-économique, voire religieuse », observe Olivier Nkurunziza, secrétaire général de l’Uprona. Il fait savoir que l’engagement pris par le parti au pouvoir relève de son organisation interne. Par ailleurs, estime-t-il, la liberté de culte sera toujours respectée. « Nous pensons qu’il n’y aura pas de sanction à l’encontre des membres qui ne mettront pas en pratique cet engagement ».
Hamza Venant Burikukiye, porte-parole de PISC Burundi, soutient l’engagement pris par le parti Cndd-Fdd. Pour lui, cette décision va renforcer la cohésion au sein du parti et n’entache en rien la laïcité du pays. «C’est un bon modèle. Les autres formations politiques devraient y songer ».
Du côté de l’Upd Zigamibanga, son président Abdoul Kassim estime que le Cndd-Fdd a le plein droit de rassembler ses membres autour de la prière. «Rien d’étonnant, à condition de respecter la diversité des religions».
Quant à Benjamin Ndagijimana, secrétaire du Cndd-Fdd en mairie de Bujumbura, il invite les autres formations politiques à accompagner le parti au pouvoir dans cette « marche vers Dieu ».
1. « Tous les Bagumyabanga, sans exception, sont pries de respecter cet engagement. »
DONC PAS QUESTION DE SE PRESENTER AU BOULOT OU AUX CHAMPS POUR UNE BONNE PARTIE DES FORCES VIVES DE LA NATION.
Je me demande que peut etre l’impact sur le produit interieur brut (PIB) du pays!!!
Moi je trouve que le slogan (du parti CNDD-FDD) etait « DUKORE KANDI DUSENGA »/Associons le travail a la priere ETAIT AMPLEMENT SUFFISANT (LA AU MOINS, IL N’Y AVAIT PAS CETTE HISTOIRE DE JEUNER OU LES GENS N’ONT PAS ASSEZ DE FORCE DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT!!!).
2. « Chaque parti a sa proper organization politique, socio-economique, VOIRE RELIGIEUSE »
La Sainte Evangile nous dit: « Le Christ declara (aux Pharisiens): « IL FAUT RENDRE A CESAR CE QUI EST A CESAR, ET A DIEU CE QUI EST A DIEU… »
(Voir « Rendre a Cesar ce qui est a Cesar », http://www.internaute.com).
– Le citoyen burundais lambda/MUNYAGIHUGU NYARUCARI n’atteint rien d’autre des partis politiques (au pouvoir ou dans l’opposition) A PART UN PROJET DE SOCIETE OU UNE VISION QUI MENERA AU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INCLUSIF DU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
– Le Burundi est plein d’assez d’utururi two kubandwa pour les animistes/traditionnalistes, d’assez d’eglises pour les chretiens et d’assez de mosquees pour les musulmans POUR BIEN S’OCCUPER DE LA VIE RELIGIEUSE DE LA POPULATION BURUNDAISE.
… »Au jeûne et à la prière ».
N’est il pas écrit quelque part que le Burundi est une république et non une Théocratie?
Just wondering.
La prière va encore, Mr Evariste pourrait il ergoter sur la signification et pertinence du jeûne?
Merçi d avance
@Gatece: « Au jeune et a la priere »
Si l’on se limite au PLAN STRICTEMENT ECONOMIQUE (et si l’on evite le plan politique?)
moi je ne vois pas de difference entre « Au jeune et a la priere » le jeudi (par le parti au pouvoir – CNDD-FDD) ET L' »OPERATION VILLE MORTE » le vendredi par exemple (par les partis de l’opposition ou par la societe civile).
Pour moi, c’est le « sans exception » qui me dérange. On ne peut pas forcer quelqu’un à prier! Il est impératif de toujours laisser aux gens le choix de ne pas choisir.
Si cette démarche est acceptable pour les croyants qui choisissent de l’accepter, que dire des croyants qui ne le veulent pas? Et qu’advient-il des non croyants? Qu’est-ce qu’on fait de ceux qui sont dans des religions non chrétiennes?
Et OUI! Je suis Gacece! Et je ne suis pas d’accord avec cette mesure.
Allons un pas plus loin, Mr Gacece, que pensez-vous d’un projet de constitution qui prévoit que le président de la République, le mot « République » est important, prête serment « Au nom de Dieu le Tout – Puissant » – que fait-on de ceux qui ne sont pas dans des religions chrétiennes ou des athées? Que fait-on de ceux qui sont effrayés par un président qui pense sincèrement parler « au nom de Dieu le Tout-Puissant »? Vaudrait-il mieux voter non au référendum? est-ce que ce sera votre position?
@Gacece philosophe
On appelle cela prêter des intentions!
Il y a d’autres pays (de grands pays) qui le font et qui requièrent que les témoins dans des procès prêtent serment avec une main sur la Bible.
D’autres le font, ok, les mêmes doutes doivent être à l’oeuvre parmi les athées de ces « grands pays », mais peu importe, ce n’était pas la question, la question était votre position personnelle.
« Au nom de Dieu le Tout Puissant », dans la constitution, je voterais “Oui”! Sans hésiter! Il est où le mal? Si on n’oblige pas les athées à prier ou si n n’empêche pas les croyants de prier leur Dieu, leur Allah, leur Bouddha ou leur Imana (l’autre qu’on a fait oublié en imposant le nouveau pendant la colonisation), cela ne me pose aucun problème.
Si vous voulez le faire enlever, vous aussi il vous faudra convaincre le peuple de voter « Non »!
Alors… Au nom de Dieu le tout puissant, moi, Gacece, donne mon vote pour que soit inscrit dans la Constitution du Burundi, que désormais tout président de la République du Burundi, devra prêter serment « Au nom de Dieu le Tout-Puissant »!
Elle est claire ma position là? Voilà qui est fait!
Cela étant dit, rien n’empêche qu’on y ajoute d’autres mots importants pour compléter le tout. Par exemple : « Au nom de Dieu le Tout-Puissant, de la République du Burundi, et du peuple burundais dans toute sa diversité, moi, … »
Qu’est-ce que vous en pensez?
« TOUS LES BAGUMYABANGA, SANS EXCEPTION…. »
Mbega yemwe uwokwitakambira ati: « Murantunga kandi muramburana! Jewe nironkeye ikiraka aho nkora ku musi wa kane KANDI NIBWO BURYO GUSA MFISE BWO GUTERERA MU MATORA YA 2020 ». None ntibomureka akaja kwikorera kuri uwo musi wa kane (kugira amatora ntaze asibe muri 2020?).
Ridiculum Sum.
Mr Ndayishimiye, je suis un mugumyabondo qui jeûne tous les jours comme 70% de la population burundaise.
Revenez sur terre cher secrétsire de notre parti
Je me suis demandé quel aurait été le discours de notre guide visionnaire éternel si la conférence panafricaine (44 délégations au Rwanda) s’était tenue Burundi???
Le Burundi a la taille du Rwanda, Walah
Qui peut leur apprendre aux cours de cette journee qu’une vie humaine est sacree? Qui peut leur apprendre que la regle d’or du Christ qu’ils pretendent honorer est: »Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent ». Un disciple du Christ n’inflige pas des souffrances atroces a des innocents ( ni a des criminels d’ailleurs). Qui peut leur apprendre que l’intelligence strategique est de couper le cycle de violence au lieu de le reactiver 45 ans apres et se venger sur des innocents. Wihora uwawe ukamara umuryango. Qui se venge decime la famille. Qui peut leur apprendre qu’il n’existe pas de souffrances ethniques mais humaines. Qui peut leur apprendre que les tribus au 21eme siecle n’existent plus. Seul l’individu existe. Qui peut leur apprendre que la concorde nationale est un imperatif economique avant d’etre une valeur morale car meme les imbonerakure ne vont pas manger la haine ni les cadavres de leurs victimes. Ils ont besoin d’emplois modernes, de metiers professionnels, de logement decent, de sante, d’assainissement et d’epanouissement social avec toutes les composantes de la societe.
A quoi bon prier et jeûner le matin, pour après-midi mentir, voler, s’accaparer égoïstement les ressources du pays (avec une vision à très long terme pour ne pas dire eternelle) et échafauder des plans d’élimination des frères et soeurs qui n’ont pas les mêmes idées que vous. Faites tout ce que vous voulez, le pouvoir que vous avez entre vos mains vous en donne le droit, mais s’il vous plaît n’appelez pas cela prier.
Les plus attentifs auront remarqué que le 17 mai…. jour du fameux référendum…est un…. jeudi!! Politique et religion sont bel et bien associés, jeudi 17 mai, le citoyen est « invité » à prier dieu et aller voter pour le guide éternel, un programme bien chargé que voilà!
@Gacece philosophe
Non! La fête, c’est le dimanche d’avant cette journée-là : le 13 mai 2018! Devinez pourquoi!
13 mai, 13 mai, attendez voir… ah mais oui, le 13 mai 1940, le discours de Winston Churchill « je n’ai à promettre, que du sang, des larmes, de la sueeur, et la victoire ».
@Gacece philosophe
La Victoire`alors ce sera!
La religion et la politique sont deux choses différentes , meme Dieu n’autorise pas que les gens prient les jeudi, le jour de la prière c’est le dimanche pour les chrétiens et le vendredi pour les musulmans, comment voulez vous qu’un pays avance au moment ou les gens au lieu de travailler, meme le jours du travaille ils vont prier, c’est bien de prier mais chaque chose a son temps.
Monsieur Evariste je suis un Mugumyabanga, j’ai mon propre entreprise, si le parti accepte de me rembourser mes entrées journaliers que je perdrai tous les jeudis la je me rejoindrai avec vous a la prière , le cas contraire je serai oblige de démissionner pour privilégier mon travail.
@Rugatu
Aide-toi et (ensuite) le ciel t’aidera!
On a tendance à l’oublier!
C’est une cacophonie au sien des confessions religieuses. C’est une ingerence et une maniere de rendre les burundais plus credules. Kwemera ibintazi. Les confessions religieuses operent de maniere irreprochable au Burundi. L’Executif et le parti au pouvoir devraient les accompagner. Non pas creer un « parti-ce onfession ». Je conseille les Burundais a s’atteler advantage aux travaux de developpement meme le Juedi.