Le 4 février, le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a décidé de hausser le prix le certificat du test Covid, de 10.000 BIF à 60.000 BIF. Les concernés se montrent inquiets, mais remarquent toujours un léger mieux en comparaison avec les autres pays de la région.
« Si c’est la mesure de l’Etat, que pouvons-nous changer ? On aurait aimé que le coût reste inchangé, mais ça n’a pas été le cas. Le gouvernement a ses raisons », confie A. M, jeune homme rencontré à l’Institut National de Santé Publique, INSP en sigle pour chercher son certificat de test Covid.
C’est dans les enceintes de cet institut où se trouve le service chargé d’octroyer des certificats aux voyageurs. Il était venu chercher ce papier. Il compte s’envoler jeudi. Et d’ajouter que partir de 10.000 BIF pour aller à 60.000 BIF, donc une augmentation de 500% est une situation à laquelle, on ne s’attendait pas. « C’est pas imaginable ».
De son côté, Jacques Miburo, homme d’affaires, venu lui aussi chercher son certificat, explique : «C´est vrai que la hausse de prix a eu lieu, mais quand on compare le prix de ce certificat avec les prix du même certificat dans les pays où nous voyageons, nous sommes encore dans de bonnes marges ».
Il signale qu’à l’exception du Burundi, ce test s’avère cher même dans les pays de la région, qui en font payer pas moins de 50 dollars américains. «Le Burundi affiche toujours un léger mieux pour ses prix qu’il n’y a pas de raison de s’indigner outre mesure», conclut cet homme d’affaires.
Interrogé si les la montée du prix de ce papier n’a pas affecté le flux de ceux qui recherchent ces certificats, l’équipe chargé de les octroyer s’est gardé de tout commentaire, indiquant qu’il faut plutôt s’adresser la hiérarchie.
La mesure d’augmenter le prix pour le certificat de test Covid a été prise par le ministère de la Santé Publique le 4 février, et le ministre Thaddée Ndikumana a indiqué que les raisons de cette hausse étaient entre autres la cherté de la technologie utilisée pour la fabrication de ces certificats.
Signalons que cette somme est versée à la BRB par le bénéficiaire.
A quand la reouverture des frontieres terrestres et maritimes?
Pourquoi ne pas mettre les memes conditions que pour les entrees pair air?