Ce jeudi 9 septembre, le représentant de l’association Parcem, a animé un point de presse à Bujumbura, il fait savoir que la non-application de la loi favorise la corruption. Il demande à l’Etat d’instaurer une institution spéciale d’investigation pour éradiquer la corruption.
Selon Faustin Ndikumana, directeur National du Paroles et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (Parcem), « en matière de lutte contre la corruption au Burundi, rien n’est en train d’être fait au Burundi ».
Pour lui, la non-application de la loi est à l’origine de la corruption. « Tant qu’il y a des failles en matière d’application de la loi au niveau de l’Exécutif, il est difficile de combattre efficacement la corruption », martèle-t-il.
M. Ndikumana affirme que les hauts gradés du pays ne devraient pas être des opérateurs économiques. « Un pays où les dignitaires deviennent en même temps des opérateurs économiques ne peut pas se développer », a-t-il souligné. Pour devenir un opérateur économique, ajoute-t-il, le dignitaire devrait quitter sa fonction.
Le directeur national du Parcem voit que le manque d’indépendance de la magistrature fait le lit de la corruption.
Il appelle le gouvernement à mettre sur pied une institution spéciale d’investigation sur les actes d’enrichissement illicite, du favoritisme dans l’octroi des marchés publics, etc.
Signalons qu’il en a profité pour présenter aux médias un petit livret sur la lutte contre la corruption qu’il compte proposer au gouvernement.
C’était juste dire à Mr Faustin, en tant qu’économiste de servir d’exemple et faire quelque chose aumoins lucrative qui génère des revenus et des impôts ou chercher un boulot tout simplement au lieu de vieillir dans ces associations et répéter toujours les mêmes problèmes économiques d’un pays en difficultés comme le Burundi!! Tubwirizwa gukora kugira dutere imbere kuvuga ingorane zacu nivyo ariko travaillons en même temps chers Burundais
@Karorero
Gukora kuri kwinshi. Hari umurimyi, umufundi yubaka amazu, analyste/économiste nka Faustin, n’abandi.
Wewe lero ntushobora gutorera Faustin akazi akwiye gukora. Ejo haraho wosanga iyo PARCEM yiwe yahindutse un institut reconnu au niveau régional.
Nk’ubu mu bihugu bitey’imbere l’analyse des données irafasha cane. No mu Bushinwa hari abakimara kaminuza bahembwa amadolari ibihumbi amajana atatu ku mwaka.
https://finance.yahoo.com/news/china-hedge-funds-pay-300-210000857.html
Les ministres, les élus de tous les niveaux et certains cadres gouvernementaux peuvent aussi être des femmes ou des hommes d’affaires. Les deux seules conditions qu’il faudrait leur imposer sont de :
– Quitter leurs fonctions dans leurS entrepriseS afin de se consacrer et de s’investir à 100% dans leur travail pour l’État ;
– De vendre ou de se départir de la ou des entreprises faisant affaire avec l’État (marchés publics ou sociétés parapubliques comme la Régideso ou l’Onatel) pour éviter les conflits d’intérêt ;
Pour le reste, je crois PARCEM devrait réviser leurs propositions. Les femmes ou les hommes d’affaires ont aussi le droit de se présenter comme candidats politiques ou de travailler pour leur patrie. Leur enlever ce droit serait de la discrimination.
None Mr Faustin rondera umutahe namwe ukore ikintu ucréer des emplois ureke kwama mumahambo!!!
@Karorero
1. Vous écrivez: « None Mr Faustin rondera umutahe namwe ukore ikintu ucréer des emplois ureke kwama mumahambo!!! »
2. Mon commentaire
Faustin est un prolifique analyste des questions économiques du pays et beaucoup de journalistes assistent à ses conférences de presse.
Je m’imagine qu’en plus, à travers le PARCEM, il doit avoir créé quelques emplois.
@Karorero
Jewe mbona umengo urata agashavu kuri Faustin ngo ntibikwiye gusemerera gusa ku nkurikizi mbi z’ibiturire, ngo ahubwoho ni abe umurwizatunga.
Na Nyakubahwa umukuru w’igihugu Evariste Ndayishimiye yaravyivugiye ko ivyo biturire arivyo bica intege abagwizatunga b’abarundi canke bavuye mu mahanga.
Wewe lero umengo uje guhanura Faustin ku bintu we yoba yabibonye kuva kera.
@Karorero
« Karorero »
Kubwawe umenga bose barinda kuba abarwizatunga? N’umukuru wa OBR ashobora kwigwiriza itunga? Hanyuma hageze gutanga ikori akaba ariwe nyene aryitoza? Wibaza ko yokwitoza iringana iki? Uramaze kwimena igihute wewe nyene?
Merçi, mr le président du Parcem.
Vous avez montré les dysfonctionnement dans la lutte contre la corruption.
Le parlement, le sénat et l’exécutif connaissent l’exactitude des remèdes que vous proposent.
Question pour un champion: Pourquoi diable ces remèdes ne sont ils jamais appliqués? Du temps du reigne de « Imboneza y amaho »; il y avait le slogan de corruption zero. L’audit externe de Transparency International nous classa alors parmi les 3 pays les plus corrompus au monde.
1) Déclaration des biens de dignitaires ndiyishura par une boutade. Mobutu répondit une fois à la célèbre journaliste Colette Brackmans, (à propos de l’origine de sa fortune colossale), : » Madame en Afrique les enfants ne regardent pas sur l’assiette de leur papa ».
La corruption est en Afrique une tare congénitale.
Apparement seuls Botswana, Ile Maurice, Rwanda et le Ghana s’en font des efforts tangibles.
Après 16 ans de règne, peut on parler du bilan et des résultats?
Ah non c vrai 16 ans c trop court.
Le danger de la corruption surtout dans un pays avec des revenus limités c ‘est que dans peu de temps quand il n y aura plus rien à bouffer…les élèphants vont se rentrer dedans au détriment de l’herbe… A bon entendeur…salut.