Le Burundi a appelé le groupe des Etats ACP en renfort pour réclamer la levée des sanctions de l’UE. C’était lors de la 47 ème session parlementaire ACP, le 9 octobre à Bruxelles.
« Pour négocier un contrat, il faut que toutes les parties soient dans les mêmes conditions, ce qui n’est pas le cas du Burundi. » Déclaration faite par la première vice-présidente du sénat, Spès-Caritas Njebarikanuye en Belgique.
Elle a dénoncé la suspension unilatérale de la coopération directe de l’UE avec le gouvernement. Dans de telles circonstances, les intérêts du Burundi ne sont pas pris en compte dans les négociations sur l’après-Cotonou.
Au cours de cette session, Bujumbura a ainsi invité tous les pays d’Afrique Caraïbes et Pacifique, spécialement ceux de l’EAC de faire bloc contre les sanctions de l’Union européenne prises à son encontre.
Le contrat évoqué par la sénatrice n’est autre que l’Accord de partenariat économique APE que l’UE a négocié avec la Communauté est-africaine le 16 octobre 2014. Depuis les années 2000, l’Union européenne négocie les APE avec ses partenaires ACP. Cela en substitution aux anciens accords de Lomé et de Cotonou. A cet effet les ACP sont amenés à ouvrir leurs marchés à la plupart des produits en provenance de l’UE.
Pour Spès-Caritas Njebarikanuye, qui a présenté la position du Burundi dans cette session de Bruxelles, seule une levée de ces sanctions économiques va favoriser la conclusion d’un partenariat économique.
La puissance européenne, principale partenaire de Bujumbura a décidé de geler ses aides directes en mars 2016. Le Burundi est alors sommé d’honorer ses engagements pris avec l’Accord de Cotonou. Ce dernier a été signé par les Etats africains, dont le Burundi d’une part et l’Union européenne d’autre part. Il stipule en son article 96, que les parties s’engagent à respecter les principes démocratiques, d’Etat de droit et des droits de l’Homme.
Reste à savoir si le Burundi va recevoir le soutien des ACP dans cette 47 ème session. En tout cas, il avait bénéficié du renfort des chefs d’Etat de l’EAC, dans leur sommet qui a eu lieu le 20 mai en Tanzanie.
On se souvient des propos fracassants du président de la Communauté Est Africaine, le président ougandais Yoweri Museveni qui s’en est pris violemment à l’Union européenne qu’il a désignée comme l’oppresseur du Burundi. Le médiateur dans la crise burundaise n’a pas mâché ses mots : « C’est notre problème le Burundi, c’est à nous de le résoudre. Avec l’UE nous avons un souci. Vous prenez unilatéralement des sanctions contre le Burundi alors que c’est un de nos membres… mais c’est quoi ces mauvaises manières ?… » Et de plaider pour la levée de sanctions que l’UE a prises contre le Burundi pour que l’EAC signe le fameux APE.
Le président tanzanien Magufuli, quant à lui, s’est dit prêt à collaborer avec l’UE, à la condition notamment de lever ses sanctions contre le pays voisin. « Nous sommes ouverts à la discussion pour les APE. Nous devrions voir si nous pouvons résoudre ces petites choses qui nous poussent à ne pas signer, comme la levée de l’embargo qui pèse sur le Burundi. » Et de rassurer qu’une fois levé, ils accepteront de signer l’APE.
Mettre de l’eau dans son vin
Bujumbura doit continuer à faire bouillir sa marmite. Une activité plutôt compliquée à réaliser. Le pays subit de plein fouet le gel de la coopération européenne. Son économie est en berne et il craint le pire si rien ne change.
Conscient de la gravité de la situation, le pouvoir est allé à « la chasse aux amis du Burundi » appelés au secours pour boucher le trou laissé par l’UE. Des pays comme la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba pour ne citer que ceux-là. Leur aide au niveau diplomatique se font sentir : le Burundi échappe de justesse à des résolutions drastiques contre le lui.
Du point de vue de l’économie, Bujumbura a très vite déchanté : ‘les amis’ n’ont pas mis les mains dans la poche. Du moins pas suffisamment pour le sortir de la crise. Le pays a adopté un budget d’austérité cette année et s’est vu obligé de serrer la ceinture.
La seule solution à sa porte : renouer avec l’UE. Les récents tweets de l’ambassadeur du Burundi aux Nations unies, Albert Shingiro, illustrent ce constat : « Il y a plus de choses qui unissent l’UE et le Burundi que celles qui les divisent. Les deux doivent se surpasser pour avancer. »
De sages paroles qui tranchent avec les discours aux allures va-t’en guerre contre la puissance européenne : « Les anciens colonisateurs qui complotent contre la souveraineté du pays. » L’UE a des exigences, notamment en matière de respect des droits de l’homme. Elle a tracé une ligne rouge à ne pas franchir. Bujumbura n’a d’autres choix que d’abandonner sa joute verbale et coopérer. Au lieu de mander les pays ACP d’exiger à l’UE de mettre la main dans la poche. Un don n’est pas une obligation.
Les ACP ne pourront pas soutenir une diplomatie burundaise aux abois. Plus personne ne l’écoute. Elle est tuée essentiellement par ceux-là même qui sont sensés la soutenir : manifestations intempestives complètement irréfléchies avec slogans et insultes contre ceux qui contribuent à plus de 50% du budget annuel du Burundi etc… ! Plus stupide que cela tu meurs… ! Ce régime appauvrira tellement le Burundi que plus personne ne reconnaîtra cette nation multiséculaire dans quelques années. Le pire est devant nous, je pense. Let us wait and see.
*nous a-t-on dit un jour*
Etre humble n’a jamais diminué qui que ce soit!! Montrer bu biceps quand on est le B ….. face à l’UE … Le ridicule ne tue pas. Aujourd’hui, qui est en train de crier « au secours ». « Reka tubandanye turya ibiharage n’ibijumbu twirimira », nous a-t-on un jour!
Les sanctions de l’UE….. Le retrait de la gestion des financements du Fonds Mondial au MSPLS ……. Akari inyuma karahinda….. Umwenegihugu mutomuto azotubika uwa vubi gushika ryari …. inda ifatanye n’umugongo.
En même temps le Fonds Mondial de lutte contre le Sida retire la gestion de ses fonds au gouvernement burundais.
Le coupable, la ministre de la Santé passible de gestion calamiteuse.
None uyo mu ministre ntawumutwara?
No accountability at all in our mother land Burundi?
Cher journaliste tu as bien dit, un don n, est pas une obligation , pour que L’UE enleve ses sanctions sur le Burundi,une chose est simple il suffit tout simplement que Bujumbura honore les exigences de l,UE, au lieu de crier comme un bebe qui n’a pas bu son lait.
Par ailleurs je trouve injuste les sanctions prises contre le Burundi,parcequ si c.est a cause du 3eme mandat du president burundais, il y a plein de presidenst africains qui ont changes leurs constitutions pour se maintenir au pouvoir, par la nous pouvons citer par exemple notre voisin du nord et plein d,autres,mais comme ils servent les intérêts des occidentaux on ne les touche pas, par la je ne veux pas dire que le Burundi doit suivre des mauvais exemples,parceque il y a aussi sur le continent des bons exemples de démocratie qui pouvaient bien inspirer le Burundi,dans la sous region nous pouvons par exemple citer la Tanzanie et le Kenya qui pouvaient bien nous inspirer tant au niveau politique qu,au niveau économique
« Par ailleurs je trouve injuste les sanctions prises contre le Burundi,parcequ si c.est a cause du 3eme mandat du president burundais, il y a plein de presidenst africains qui ont changes leurs constitutions pour se maintenir au pouvoir »
C’est juste Monsieur Rupande. Seulement le notre a aussi essaye de changer la constitution mais ne l’a pas pu. D’ou le forcing prejudiciable.
@ Rupande, peux tu svp nous éclairer sur comment le voisin du nord sert les intérêts des occidentaux? Merci
Merci John pour ta question , je pense que ce n, est plus un secret que le FPR a été bel et bien soutenue par l.occident en général et les américains en particulier pour prendre le pouvoir , on ne les a pas aider parce,ils étaient plus beaux que les autres mais surtout parcequ,ils cherchaient surtout un pays qui pouvait les aider a atteindre les richesses du Congo,et jusqu’à, maintenant on continue toujours a les aider c’est ainsi que quand au Rwanda on change la constitution personne n’en parle.
@Rupande, ibyo uvuze mu kinyarwanda babyita « kwikirigita, ugaseka ». Ni ukugirango ushimishe umutima wawe kubera des échecs en économie de tes biens aimés. FPR na Kagame bakorera u Rwanda, niyo mpamvu les résultats sont visibles par tout le monde. None se Nkurunziza wawe udakorera les occidentaux, we abagejeje kuki? Naho pour dire que les occidentaux sont au Congo via le Rwanda et que le Rwanda travaille pour les occidentaux, c’est du chantage. Les belges, les américains, les chinois, les français, les sud africains qui sont à Mbuji-mayi, en Katanga, en Equateur, au Bas Congo, Kabinda, Kindu, Kisangani, Gbadolité ne sont pas passé par Kigali pour être où ils sont pour le moment. Même le Nord Kivu frontarier du Rwanda est exploité par les français du TOTAL et les sud africains. Le Congo est pillé par les congolais eux même et leurs alliés. Hier Jacob Zuma était à Kinshasa. Pour faire quoi? Est ce qu’il a passé par Kigali?
Monsieur Yve, je pense et je reste convaincu que l,arme du FPR n,etait pas puissant que les ex FAR, mais a ete aide par les puissances occidentaux pour renverser le pouvoir de Habyarimana,quand tu dit que l,economie rwandaise est stable par rapport a l,economie burundaise,il ne faut pas aussi ignorer que le pillage du Congo par les rwandais a joue un role preponderant a l,economie du rwanda, a titre d,exemple le Rwanda est devenu le premier exportateur du coltan au monde, dis moi monsieur Yve si vous avez du coltan au Rwanda? Donc si je dis que le Rwanda est un pays qui sert les interets des occidentaux je le dis avec certitude,la verite blesse mais ce n,est pas la faute a moi qui la dit c,est la faute a la verite. Si tu as bien relu mon intervention sur cet article je pense que tu peux bien en deduire que je ne suis pas pour n,importe quel forcing du pouvoir d’ou je ne suis ni pour le pouvoir du Burundi ou du Rwanda ,parceque aucun de ses deux pouvoir n,est democratique selon moi.Essaie aussi d,etre realiste mais pas fanatique, je peux bien comprendre que tu es membre du FPR mais soit realistes sur certains point de vue, et certaines realites politiques de ton pays et de la sous region.
@Rupande, tu dis que le FPR a été aidé par des occidentaux. Très bien. Mais dis moi, est ce que les français qui combattaient au côté de Habyarimana, jusqu’à s’impliquer directement dans le génocide, ne sont pas des occidentaux? Des belges et des zaïrois en 1990 au côté de Habyarimana? Pour dire qu’entre l’armée du FPR ou des ex FAR, qui étaient le plus puissant, je ne sais pas. Mais ce que je sache, c’est que l’armée du FPR a ecrasé cette armée de Habyarimana qui était 4 fois plus grande en nombre et en materiels et soutenue par des milliers des Interahamwe, sans oublié des français.
Ingendo y’undi iravuna
Monsieur Yve quand tu parles que les français ont aide les FAR je comprend mais n,aublie pas que les FAR étaient une arme gouvernemantale et le gouvernement de Havyarimana avait signe des accord de coopération militaire avec le France, donc c, était légitime que la France intervienne au Rwanda en cas dune quelconque agression militaire si le rwanda le desire, mais ce n,etait pas légitime que les américains et les anglais aident le FPR a renverser un gouvernement légitime donc s’ils l, ont fait c’est sûrement pour les interets économiques surtout s, accaparer des richesses du Congo, c’est pourquoi après la prise du pouvoir par le FPR avec l’aide des américains, le second cible a été la conquête du Congo.
Monsieur Yve dire que la France a participé au genocide rwandais je ne pense pas parceque a ce que je sache il n,y a aucun français au tribunal pour le Rwanda d, Arusha,je pense qu,il n,y a que l,ONU qui peut statuer si oui ou non les français ont participes au genocide rwandais au cas contraire nous risquons de nous substituer aux juges.
Monsieur Yve tu as dit que les FAR étaient 4 fois plus nombreux que le FPR,ca peut être vrai, mais a ce que je sache les derniers jours de guerre au Rwanda,on avait pris l,ambargo sur les armes aux FAR d’ou vers la fin de la guerre ils n, avaient plus assez de minutions pour continuer la guerre donc on ne les avaient pas vaincu parcequ,ils n,etaient pas fort mais surtout parcequ,ils étaient sous embargo des armes, alors que le FPR étaint ravitaille par les américains a partir de l,Ouganda,autrement ce n, est pas en quelques mois après l, attentat de l’avions qui transportait le president Havyarimana et Ntaryamira que le FPR allait gagner la guerre alors que la guerre avait commence en 1990.
@ Rupande, il semble que vous connaissez bien le dossier du Rwanda en ce qui concerne le dit »Pillage du Congo Democratique ». A mon avis si pillage il y a eu il n’empecherait pas la RDCongo de bien utiliser les autres vastes ressources qui n’ont pas ete »pillees » n’est ce pas ? Ou en est-il maintenant avec les immenses ressources du Katanga, Kassai, Bandundu, Equateur??Je te prie de verifier les indicateurs par des institutions les plus credibles. Ces ressources ne sont elles pas exploitees par les societies provenant de ces pays occidentaux tant honnis par toi et tes semblables auxquels s’est joint la Chine? Toutes ces companies ont elles leur QG a Kigali? Donc tu racontes des histoires .
2. L’armee genocidaire dont tu loues les capacities a ete vaincue parce que: elle ne se battait pas pour une bonne cause mais pour l’interet d’un regime fasciste, Au lieu de se battre sur le champs de guerre, ils ont oriente leurs armes sur des civils innocents dont des bebes, des enfants ,des jeunes hommes/filles, des vieux et des vieilles, des maladies et des handicapes….Etc. Une telle armee si nombreuse et bien equipee par la France en plus des armes livrees par l’Egypte, l’Afrique du Sud et meme Israel ne pouvait et ne meritait que d’etre battue. Et face a elle une armee sachant le pourqoui elle se battait et determinee a vaincre le fascisme et arreter le genocide ne pouvait pas etre battue. Voila Mr Rupande les raisons de l’echec des FAR, tes heros, ne specule pas sur des balivernes. Amaraso y’inzoya n’abakecuru arasema cher Rupande.!!!!
@John monsieur John merci pour ton intervention je suis tres content parceque tu n,as pas nier le pillage du Congo par le Rwanda par ailleurs moi je respecte la souveraineté de chaque pays, si comme tu le dis les congolais ne sont pas capables d’exploiter leurs richesses, ont ils invites les rwandais pour les aider a les exploiter ?Les rwandais sont parti au Congo pour piller les richesses d,un pays souverain . Certe il y a d, autres multinationales au Congo comme tu l,as dit mais je pense qu,ils sont passes par des voies légales mais pas par le banditisme comme le rwanda le fait cad que si minime que soit ils payent au moins les taxes et le peuple congolais en profite un peu, ce qui n, est pas le cas pour les rwandais qui sont au Congo pour piller les richesses d,un pays souverain c’est ainsi qu,ils sont devenu les premier exporteurs du Coltan au monde alors que leur sous sol n’en dispose pas du coltan.
S,agissant de la superiorite militaire des FAR ce n, est pas un secret John,si le FPR était si puissant comme tu le pense il ne les fallait pas 4 ans pour conquérir un si petit pays comme le Rwanda, d,ou ma justification est toujours fonde, l,ambargo des armes que les occidentaux ont imposés aux FAR pendant le sois disant genocide a beaucoup joue en faveur du FPR, parceque a un certain moment les FAR ne disposaient pas des minutions surtout de gros calibres alors que le ravitaillement du FPR en minutions était regulier.
Monsieur John je ne nie pas qu,il y’a eu genocide, ce qui est déplorable d, ailleurs parceque une vie humaine est toujours sacre, mais de grâce ne me dis pas que au moment ou les FAR avaient les fusils le FPR lui distribuer des chocolats? Si les FAR ont tues le FPR a tue aussi , donc moi je suis permis les gens qui crois qu,au Rwanda il y a eu un double genocide,l,un commis par les FAR et l, autre commis par le FPR soutenu par les occidentaux c’est pourquoi d, ailleurs il n, y a aucun membre du FPR a Arusha , alors qu,ils ont aussi massacres les gens, c,est pourquoi quand l, ancienne procureure de la TPIR madame Carla Del Ponte a voulu enquêter sur les crimes commis par le FPR pendant le genocide,elle a été destitué parceque si enquete y avait il y aurait de têtes mémé des occidentaux qui allaient tomber.
Par ailleurs l,element déclencheur du genocide est la mort du président Rwandais et burundais dans le crash de l, avion présidentiel du president Havyarimana au Rwanda or plusieurs témoignages et enquêtes internationales montrent que cet avion a été abattu par le FPR et dont on met le president Kagame en tête de cet attentat.Cfr l,enquete du juge Jean Louis Briguiere,le témoignage de lancent chef d,etat major du Rwanda Kayumba Nyamwassa et plus récemment encore un autre ancien officier de l’Arme Patriotique Rwandais.
@ Rupande, il ne faut pas choisir les exemples qui vous arrange. Cela devient un pur mensonge. Pourquoi vous ne prenez pas l exemple Tanzanien ? Je pense que nous devons arriver à ne faire que 10 ans à la présidence. Merci à UE qui nous aide à tenir nos engagements. Mais personne ne pourra plus franchir les 10 ans et nous demander de le suivre comme des moutons.
Ni vyiza kumenya les accord de Cotonou, surtout l’ article 96. Ntabwo E.U. irondera vyinshi biterekeranye izo Accords de Cotonou.
Nimwirire mwebwe nyene be n’abana banyu. Abandi barazi iyo bakenyurira:
http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=17201&Itemid=1
Numva atagishasha!
Nibababdanya bica amatwi bazowota ntakibuza. Aho mbere hahise bavugako les sanctions de l’ EU sont nulles et sans effets, none ubu baratanguye gutakambira uwo bimwe. Wait and see.
On the topic! Good vision and judgment! Felicitation koko. Wavuze neza kuko akari imurore karaje. Amahera BIF azokomeza guta agaciro ntangere.