Les villages de paix de Nyabigina en commune de Nyanza-lac et Gahore en commune de Rumonge, qui ont accueilli des rapatriés sans adresse et sans références, commencent à se vider de ses occupants. Raison principale : manque des terres cultivables.
Prudence Kabura, administrateur de la commune de Nyanza-lac indique qu’une vingtaine de familles de rapatriés du village de Nyabigina sont retournées en exil ces dernières semaines. Tandis Jean Barezi, chef du villa ge de Gahore, commune Rumonge, parle de trois familles qui sont retournées en République démocratique du Congo.
Prudence Kabura précise que depuis 2009 date de réinstallation à Nyabigina, ces rapatriés qui sont pour la plupart des agriculteurs, n’ont reçu aucun lopin de terre. Il souligne que cette question a été soumise au gouvernement. Il demande à ces rapatriés d’être patients et d’attendre la réponse. Toutefois, il indique que de temps en temps, le ministère à la Solidarité nationale les assiste en vivres.
Jean Barezi, quant à lui, souligne que le village de Gahore a été créé en 2010 pour accueillir les rapatriés sans adresse et sans références qui étaient venus de la RDC et de la Tanzanie. Il énumère les difficultés que rencontrent plus de 80 ménages qui y vivent : manque de terres cultivables, difficile accès aux soins de santé, vols dans les ménages.
Il précise que d’autres familles pourront suivre le chemin de l’exil si rien n’est fait pour que ces rapatriés aient accès à la terre.
Toutes ces familles sont retournées en R.D.C vers les localités d’Ubwari et Baraka dans la province du sud Kivu.
Les responsables des organisations de la société civile demandent au gouvernement de se pencher sur la question des terres d’une manière particulière dans la région sud du Burundi.
Ils signalent que certains rapatriés vendent les tôles avant de retourner en exil, surtout dans le village de Nyabigina, Nyanza-lac.
La cohabitation entre résidents et rapatriés de ces villages n’est pas au bon fixe : des tensions s’observent entre ces deux groupes à cause des conflits fonciers.
Ces responsables indiquent que c’est très regrettable que ces rapatriés retournent en exil, vu les moyens que le gouvernement du Burundi et ses partenaires techniques et financiers ont déployé pour leur rapatriement.
Mais que fait Mgr Sérapion? Il faut qu’il démissionne!!! Il a le devoir de mettre en pratique la politique du CNDD-FDD!!
S’ils étaient de Ngozi ils auraient eu des terres de l’Etat. Mais puisqu’ils sont du Sud, il n’ont qu’à se taire. C’est grave!
Nkurunziza amajwi yiwe ariko asubira iyo yavuye. Bo na Sérapion barahenze abene gihugu ngo nibaze babahe ivy’abasangwa, ariko communauté internationale yababwiye ati : niet! Ubu rero sinzi ko Chine hari ico yabafashije
@Bizimpaka Janvier
« Bo na Sérapion barahenze abene gihugu ngo nibaze babahe ivy’abasangwa, »
Iyo mvugo n’iy’intagondwa ndakubwiye! Ushaka kuvuga ko abahunze ico gihe batagira aho baba imbere y’uko bahunga?
@Bizimpaka Janvier: « Ubu rero sinzi ko China hari ico yabafashije »
1. Dans le cas du BEAU PAYS DE MWEZI GISABO, une reforme agraire a la chinoise/Mao Zedong (6 juin 1948) ne devrait pas etre un sujet de blagues, si vous n’avez pas de PREUVES TANGIBLES que « Bo na Serapion barahenze abene gihugu ngo nibaze babahe ivy’abasangwa… »
2. « Quand la grande majorite des paysans demandera la DISTRIBUTION DES TERRES, que les masses seront bien organisees et que le gouvernement des campagnes sera ENTRE LES MAINS DES PAYSANS HONNETES, alors les champs pourront ETRE PARTAGES DE FACON EQUITABLE et sans heurts.
Il est cependant necessaire, sur certains points concrets, de proteger ce que les masses ont acquis et d’EMPECHER TOUTE CONTRE-ATTAQUE des proprietaires fonciers et des paysans riches… »
(Voir Deng Xiaoping. Textes choisis. Tome I (1938-1965), a la page 129, http://book.theorychina.org).
Merci.