Les commerçants qui vendent de l’huile de palme, les vendeurs d’arachides grillées, ceux qui laissent des batteries usées dans les kiosques, les apprentis électriciens qui proposent leurs services dans les marchés et les compteurs usés de la Regideso sont les principales causes des incendies des marchés.
« 110 sapeurs-pompiers ont terminé leurs études.» L’annonce a été faite ce mercredi 23 mars 2021 par le directeur général de la Protection civile et de la gestion des catastrophes, CP Anicet Nibaruta.
C’était au cours du lancement de la formation et de la sensibilisation des membres des comités des marchés du Burundi en techniques préventives des incendies en attendant l’arrivée de ces sapeurs-pompiers.
90 personnes membres des comités des marchés de Cotebu, Kamenge et Kinama ont bénéficié de la formation en techniques de prévention des incendies en attendant ces sapeurs-pompiers.
Le directeur général de la Protection civile recommande aux gestionnaires des marchés de désigner des électriciens chargés de gérer au quotidien tout ce qui est en rapport avec le courant.
Il leur a demandé de respecter les passages des camions anti-incendie, d’enlever les articles que les commerçants installent dans ces allées, de séparer les articles. Selon lui, il y a des produits inflammables, une fois mélangés avec d’autres articles, quand survient un incendie, le feu s’intensifie.
Anicet Nibaruta appelle les agents de la Protection civile ou sapeurs-pompiers à intensifier les exercices de simulation pour se rassurer que ces passages sont à tout moment ouverts.
Il demande à la population de veiller au bon entretien des équipements installés pour éteindre le feu dans les marchés pour qu’ils soient toujours fonctionnels avant l’arrivée des sapeurs-pompiers.
Le directeur général de la Protection civile recommande aux gestionnaires des marchés d’enlever toutes les immondices se trouvant à l’intérieur et l’extérieur du marché. D’après lui, ces déchets et autres détritus peuvent freiner la circulation des camions anti-incendie ou entraver leur intervention quand le feu est signalé quelque part.
Anicet Nibaruta demande à la Regideso d’installer des bouches d’incendie autour des marchés et surtout dans les nouveaux quartiers aménagés comme Carama, Gasekebuye et autres quartiers qui ne disposent pas des bouches d’incendie.
Il a précisé que les provinces de Rumonge, Bujumbura, Mwaro et Rutana sont les seules qui n’ont pas connu jusqu’à présent des incendies de marchés, toutes les autres ont vu leurs marchés partir en fumée.
« Il faut que l’Onatel nous aide à entretenir les postes téléphoniques qui sont souvent en panne et nous fournissent des postes qui affichent des numéros des appelants pour plus de communication », ont plaidé ces gestionnaires des marchés.
Signalons que cette formation s’est faite en français. Ces gestionnaires n’osaient pas poser des questions. A la question de savoir s’il y a parmi ces gestionnaires des marchés ceux qui savent se servir d’un extincteur, un seul a timidement levé son doigt.
Bonjour. Juste pour vous informer qu’il y a au moins une personne d’origine burundaise qui est préventionniste en sécurité incendie et qui travaille dans un établissement de renommée internationale en France. Il pourrait participer volontiers et bénévolement sous certaines conditions à des formations en KIRUNDI ainsi qu’à l’élaboration des brochures de ces formations et apporter son expertise.