« La Parcem invite le Gouvernement à déposer le projet de loi des finances 2015 au plus tard lundi prochain, date de l’ouverture de la session d’octobre. Nous interpellons aussi le Parlement à une discussion sérieuse dès l’ouverture de cette session ». Cet appel est de Faustin Ndikumana, représentant légal de Parcem, ce mercredi 1er octobre à Bujumbura.
M. Ndikumana rappelle que de par la loi, la session d’octobre est réservée exclusivement à l’étude du budget. Mais il se dit indigné de l’attitude répétitive du Gouvernement qui dépose le projet de loi des finances vers la fin de la session « afin que les parlementaires n’aient pas le temps de la décortiquer pour une affectation rationnelle du budget ». C’est ainsi qu’à la seule présidence de la République, le Parlement accepte facilement d’affecter 30 milliards. « Ce budget est de loin supérieur à celui des ministères de l’Energie et Mines, du Commerce et de l’Industrie, de l’EAC et de l’Environnement réunis », constate-t-il.
Au Parlement, il demande de traiter trimestriellement les comptes rendus d’exécution budgétaire jusqu’à la fin de septembre, comme prévu par le décret portant sur la gouvernance budgétaire.
Le représentant légal de la Parcem demande que lors des séances devant le Parlement, le ministre des Finances soit accompagné de ces collègues pour qu’ils puissent défendre leurs budgets respectifs. Il exige que ces ministres présentent d’abord devant le Parlement le bilan des réalisations de l’exercice budgétaire précédent.