Mardi 05 novembre 2024

Société

Programme Erasmus + : Une belle opportunité non encore exploitée par les Burundais

Programme Erasmus + : Une belle opportunité non encore exploitée par les Burundais

Le mercredi 20 mars 2024, l’Université lumière de Bujumbura (ULBu) a organisé à Bujumbura une session d’information sur le programme Erasmus+ qui offre une opportunité que, malheureusement, peu d’étudiants et enseignants burundais saisissent.

Elisabetta Pietrobon, ambassadrice et cheffe de la délégation de l’Union européenne au Burundi a souligné l’importance du programme Erasmus + dans le développement des compétences et des savoir-faire, l’éducation étant l’un des moteurs de développement pour n’importe quel pays du monde. L’Europe a alors la volonté de faire d’Erasmus + un pilier de sa coopération avec les pays africains.

Elle déplore néanmoins le fait que malgré les opportunités vastes qu’offre Erasmus +, les étudiants et les enseignants burundais semblent encore sous-représentés dans ce programme éducatif européen. Ce constat malheureux soulève un défi de taille : celui de la compétition avec d’autres candidats éligibles au programme Erasmus +.

Alexandre Mfisumukiza, directeur des Bourses et stages au ministre de l’Éducation nationale, reconnaît cette problématique et souligne l’importance de relever ce défi pour que le Burundi puisse pleinement tirer profit de cette opportunité.

Laure Drege, cheffe d’équipe Gouvernance, Société civile et Santé au sein de la représentation de l’Union européenne au Burundi, a mis en lumière un autre obstacle, à savoir la barrière linguistique. Elle souligne que le fait que plusieurs universités burundaises dispensent leurs formations en français constitue un obstacle pour les étudiants, enseignants et chercheurs burundais qui souhaitent bénéficier des opportunités d’Erasmus +. Ils sont en effet limités par rapport aux programmes offerts en anglais ou dans d’autres langues européennes.

Il faut souligner qu’un budget de 570,2 millions d’euros est alloué aux pays d’Afrique subsaharienne dont le Burundi fait partie pour la période 2021-2027. « Pour que le Burundi puisse profiter de cette opportunité, il faut relever le défi de la compétition avec d’autres pays éligibles pour le programme en améliorant la qualité de l’enseignement ; en renforçant les compétences linguistiques et en passant à la sensibilisation des étudiants et les enseignants sur les avantages de la participation à ce programme prestigieux », conclut le directeur Mfisumukiza.

 

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. Niyonkuru Liévin

    Il faudra ns aidez à améliorer développement du sosumo pour que ns trouvons des des dollars puis nos sucre du sosumo est de bon qualité malgré la manque quantités suffisants.il faut que ns trouvions des grands capitaux pour que le sosumo utilisait des mecanisations moderne et des machines à transformations modéré.puis avoir le soutient en agriculture industrielles bien deloppe comme caféiers,cotonniers ,huile des palmiste .puis il faut gouvernement visé à problème de démographie .prendre mesure d,avoir peu des enfants faire des encouragemment celle qui a peu des enfants scolarisations gratuites même brouse étrange facile .qui ont bcq avoir des punitions comme scolarisation très chères .

  2. Prudence

    Je pense que pour le moment le Program me Erasmus est connu par beaucoup ici au Burundi. Seulement beaucoup sont eliminés par manque du certificat TOEFL Comme preuve de niveau de connaissances en Anglais. Que ces autorités fassent le plus possible pour qu’il y est Un centre de passassion d’Examen pour le Certificat TOEFL par ce que pour l’avoir il faut soit aller passer le test dans les pays voisins, et cela coute très enorme.

    • Hakizimana

      Non mon ami, actuellement c possible de passer ce test à l’ambassade des États-Unis ici au Burundi

  3. Nestor Ngendakumana

    le système éducatif burundais nous prive de gros occasions sur la recherche des bourses d’études à l’étranger et pouvoir postuler en ligne

  4. jereve

    Encore des occasions manquées, des millions de dollars qui nous glissent à travers les doigts par manque ou insuffisance de compétences et connaissances de nos soit-disant intellectuels.
    Il y a quelques mois, on avait ici même mentionné les cas des millions de dollars des projets d’infrastructures qui sont retournés chez le bailleur simplement parce que les hommes et femmes qui les géraient ont été incapables d’utiliser les fonds au maximum.
    La liste commence à être longue: le temps des interrogations et des décisions est arrivé.

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