Dans le souci de voir « le Burundi renouer avec ses valeurs positives qui ont caractérisé nos ancêtres dans l’édification de l’Etat-nation », le rôle des journalistes s’avère incontournable, précise-t-on au ministère de l’Intérieur.
La dégradation des mœurs suite à la crise de 1993 a conduit à certains phénomènes inexistants dans la société traditionnelle burundaise comme l’infanticide, le parricide, la corruption, le non-respect de la chose publique, etc. C’est ainsi qu’est née l’éducation citoyenne sous forme d’un programme d’éducation et de formation patriotique (PEFP).
Lancée par le président de la République le 6 août à Gitega, le PEFP est destinée à toutes les couches de la population : « A un certain moment, le gouvernement a senti qu’il y a quelque chose qui manque au niveau de la gestion de ce pays », déclare Thérence Mbonabuca, directeur général chargé de l’administration du territoire au ministère de l’Intérieur et président du comité de pilotage du PEFP. C’était au cours de la première rencontre entre ce comité et les professionnels des médias, ce jeudi, 29 août.
Sur le plan politique, le président du comité de pilotage souhaite voir l’intégration de l’individu dans les institutions créées par la loi et dans les affaires publiques. Selon M. Mbonabuca, il s’agit d’amener les citoyens à mieux connaître leur environnement politique et juridique, les encourager à avoir les actes de l’Etat civil et les pièces d’identité.
Au niveau social, le comité de pilotage attend une bonne imprégnation des relations entre individus, des relations entre les individus et l’Etat. Thérence Mbonabuca insiste sur la revalorisation et le développement de la culture de volontariat, de bénévolat et la culture de l’excellence, le respect de la chose publique et développer le sens de l’entraide mutuelle surtout envers les pauvres et les vulnérables. Un accent particulier sur l’amour du travail bien fait, poursuit-il, l’initiative individuelle qui permet à chacun de survivre et éviter la mendicité et la paresse.
Les aspects religieux, culturel et économique n’ont pas été oubliés. « On devra rappeler aussi la pratique de la crainte de Dieu. Elle a toujours caractérisé les mœurs burundaises, matrice d’un comportement exemplaire dans bon nombre de secteurs de la vie », lâche M. Mbonabuca.
Le comité de pilotage du PEFP dans son travail, se veut strict : « Très prochainement, lance Thérence Mbonabuca, le comité va dégager les bonnes et mauvaises pratiques liées à notre culture ainsi que les conséquences qui en découlent, éclaircir davantage certains concepts du langage courant liés aux valeurs de notre pays, notamment des mots qui n’ont pas d’équivalents en français. »
Il s’agit entre autres des mots comme ijambo, ubuntu, ubugabo, ubushingantahe, ubupfasoni, intahe, etc.
Au niveau économique, le PEFP vise la sensibilisation des citoyens à l’amour du travail et à la contribution fiscale : « Il anoblit l’homme. Il faut faire du travail le principal moyen d’enrichissement matériel et moral. » Et de rappeler que la contribution fiscale effective est une grande garantie de leurs droits.
ajudddzysnrmvnxjlpymfzconfzyff
SVP soyons modestes et évitons de prétendre que notre culture a le monopole des concepts de …. » ijambo, ubuntu, ubugabo, ubushingantahe, ubupfasoni, intahe, etc. » …. liés aux valeurs de notre pays, …. des mots qui n’ont pas d’équivalents en français. »
A moins que ce ne soit une admission que ce sont les valeurs que ces mots véhicules qui nous ont le plus manquées… pour être où nous sommes aujourd’hui!
Abakeneye iyo formasiyo ko tuzohava dusanga turi benshi: None ni nde azokwigisha abandi akongera agatanga amanota na dipolome muri civisme ariyo « Éducation et Formation Patriotique »?
C’est bien que les uns et les autres ont finalement découvert la roue : Le cours d' »Education civique » dans le curriculum scolaire n’est pas une nouveauté…
Si le programme eut être mis sur pied par une équipe restrainte, il reste à trouver les donneurs de leçon de civisme… qui risquent d’être une denrée rare… car… comme celle-ci est devenue l’étalon, combien ont un diplôme de « Licence en civisme » pour donner les leçons de civisme aux autres ?
Cette formation est hautement nécessaire et devrait être destiné en 1er lieu aux Imboherwakure, aux agents des SNR de renseignement birirwa bara safisha abantu babafungira mu nzu zitazwi benezo, aux policiers qui se comportent actuellement comme un organe du parti CNDD-FDD, à SE notre chef pour ses discours » à la Mujeri », à Edouard Nduwimana pour ses dicours déplacés. La formation peut être dispensée par les membres de la FDN, de la Société Civile , des confessions religieuses, du Conseil National des bashingantahe et de la CNIDH.
Les gens qui ont particpé activement dans les tueries (les CNDD-FDD,FNL, Frodebu,……..) ne devraient être des formateurs.
Comment un tel projet visant à sensibiliser toutes les couches de la société n’a pu travailler en partenariat avec les représentants de la société civile qui est aussi proche de la population. Ces derniers auraient peut-être contribué à bonifier le programme quitte à le rendre plus intéressant et digestible parce que si je me base k’ukuntu umushingantahe Mbonabuca abica ku mayange mbona iyo programme ata finalité tangible ifise mu banyagihugu. C’est encore de l’argent des citoyens jeté par la fenêtre si ce n’est une façon respectable du gouvernement DD de mieux préparer les gens à voter du bon bord. Sinzi ngira nka Mme Kazoviyo Gertrude yoba atahura le discours et les actions privilégiés dans ce programme…
C est vrai il de nouveaux comportements déviants comme le melange du pouvoir et la religion , la conctruction des stades qui ne servent à rien finalement etc….
Murambabarira kuko sinzi neza abasoma ikikinyamakuru, ariko barantangaza pé! Iyo bavuze projet yavutse bakoma induru ngo DD nayo, iyo bahimirije projet yiterambere ngo yeelee yeelee ngo barayamaze. Bavuze abakora amahano mu gihugu ngo muraba myumva mwa mbonerakuremwé. Hakozwe iki, ngo natubise natwe tubereke ingene gitwagwa. Mamam jewe! Biracatugoye! Uwo mugambi wa Mbonabuca niwo cane. Kuko igihugu carasinzikaye, kiri kumusego. Hamwe twese twovyumva kumwe vyoba bihimbaye. Maze akabikora kumwe yahimiriza wa mugambi wo k’Ubumwe bw’Abarundi. Hamwe Umurundi wese yokumva ko ari umuntu, hanyuma nawe akiyumvamwo kandi Ubuntu, twokubahana twese, hanyuma tugatinya Imana twese mukuyubaha. Hari uwavuze ngo : Uburundi camye ari igihugu c’Imana kuva kera kubera ko , abo hambere bamye bubaha Imana , maze nayo ikabagabira « inka » zo gutunga. None twebwe twitwa Abarundi, sibodukomokako? Ntahotuzoshirana kuko turi mu mpetso imwe: y’Uburundi.
ariko rero notre journal iwacu turagukunda mais uduha amakuru make cane nubunebwe canke ? Gerageza muduhe amakuru menshi nacane cane la jeunesse kuko mwama mutubwira aba DD amafuti yabo arazwi kandi ntagitanjemwo kuko bavuye mwishimba aho twotangara bakoze vyiza kandi bidakunda
Le Programme d’Education et de Formation Patriotique (PEFP) serait vu comme salutaire et de « bonne foi » (pas pour retomber dans le systeme de jeunes pionniers des regimes socialistes/communistes -Coree du Nord, Cuba, Chine, Union Sovietique…) s’il y avait de vrais educateurs/historiens/psychologies/philosophes derriere tout ca et s’il etait accompagne de vraie Tolerance Zero contre la corruption et de l’abolition pure et simple des exonerations fiscales et autres avantages (non justifiables?) que s’octroient les dignitaries burundais alors que le pays est en situation economique desastreuse.
L’exemple devrait venir d’en haut.
Merci.
Muzohere chez les imbonerakure turabe ko tworuhuka. Après muje kwigisha ba ba pédé nabona bishanura kuri you tube. Ntibadukwegere amahano ayo dufise arakwiye.
pour une fois les DD ont compris le métier de journalisme est très important dans la réalisation et la réussite d’un projet national …ngira zambonerakure zoheba zikavamwo abantu…
Oya ncuti, les DD ont toujours compris l’importance des journalistes. Ico ukora gusa urabakengera peut-etre. Ngira wagomba kuvuga ko biyegereza les journalistes quand ca les arrange! Erega bakinda bazi imisozi naho bavuga ngo « ndabona yarashwe mujisho »
Bakeneye ko dukunda igihugu tukagarura ubuntu? Abadutwara nabo nibababanze bagikunde bareke kuba bansumirinda, ba ndayimirije, abantu ataco bibanga mukwiba igihugu. Wokunda igihugu gute ubona abantu bapfa abatware barorera, imbonerakure zitera akajagari ntihagire uwamira. Eeeh data ngo dukunde gutanga amakori! Bakeneye ayo bishirira mu mifuko yabo. Iyaba vyoshobotse ko batumpemba mu minwe nk’umuboyi nodutekeye twose mu mufuko abo basuma bakabura ayo biba!
None ko umwera uva ibukuru ugakwira hose…