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Processus électoral : trois ans avant les scrutins, la CENI prépare les esprits

05/05/2013 Commentaires fermés sur Processus électoral : trois ans avant les scrutins, la CENI prépare les esprits

« La population, les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, les agents et les observateurs électoraux, l’administration territoriale, les corps de défense et de sécurité, les partis politiques, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les médias, les partenaires au développement, sont des acteurs incontestables pour la réussite d’un processus électoral», précise Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI.

<doc4177|right>En outre, dans cet atelier sur le renforcement de la culture démocratique organisé à Bujumbura ce 5 juin, M. Ndayicariye a rappelé l’importance de chacun des acteurs dans la phase pré-électorale et postélectorale.

M. Michel Sabubwa, cadre à la CENI, rappelle, lors de son exposé, que les codes de conduite des acteurs électoraux formalisent un certain nombre de principes et normes minimales à réglementer, à observer et à faire respecter. « Le respect de la loi, des droits de la personne humaine, l’intégrité du processus électoral, l’apaisement du climat politique et social, la transparence de toutes les opérations électorales, le maintien de la cohésion, sont des principes d’un code de conduite en période électorale », indique-t-il.

M. Augustin Nkengurutse, secrétaire exécutif de la CENI, dans sa présentation intitulée « la relation entre les élections, la démocratie et la paix », précise que la démocratie recourt aux élections comme mécanisme par excellence de prise de décision. « Les élections sont devenues une des caractéristiques majeures de la démocratie au point que personne ne saurait imaginer un régime qui se voudrait démocratique sans élection», explique-t-il. M. Nkengurutse signale que la démocratie ne s’observe que dans un Etat de droit, où la loi est au- dessus de tout.

Le président de la CENI précise aussi que ce qui piège la démocratie du Burundi est le manque de préparation au changement. « Il est difficile de quitter le pouvoir sans préparation à la nouvelle vie », explique-t-il.

Il recommande aux partis politiques de présenter leurs projets de société, durant la période électorale, sans proférer des insultes à la partie adverse.

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