Vu la manière dont le siège a orienté le procès d’Edouard Misago, Me Alexis Nduwimana, avocat d’Edouard Misago, ne doute pas que son client sera bientôt acquitté.
5 ans de prison, 20 mille francs d’amende pour l’infraction d’évasion et 100 mille francs pour avoir usé de faux documents lors de la sortie de la prison centrale de Mpimba. Tel est le réquisitoire du ministère public sur base des articles 239 et 44 du Code pénal livre II à l’endroit du prévenu Misago. L’affaire a été mise en délibéré et le siège va se prononcer dans 30 jours.
Du nouveau dans ce dossier d’Edouard Misago, proche collaborateur d’Agathon Rwasa lors de l’audience de ce 18 mars au tribunal de résidence de Rohero. A la grande surprise de la défense, en plus de l’infraction d’évasion, le ministère public ajoute que M. Misago est sorti de la prison centrale sur base de faux documents. L’officier du ministère public a présenté deux actes de signification différents dont l’un est dépourvu du cachet de la direction de Mpimba.
Et Me Alexis Nduwimana de répliquer : « Il s’agit d’actes d’huissier. Il ne revient ni au ministère public ni au tribunal encore moins au détenu d’établir des actes de signification. Que maintenant deux actes disent des choses différentes par rapport à un seul arrêt, c’est un fait. Et ce fait est imputable au seul huissier qui l’a établi. »
Me Nduwimana a insisté en demandant au ministère public la procédure légale pour saisir une infraction pour laquelle le prévenu n’a pas été entendu.
Que des contradictions
A propos de l’infraction d’évasion, l’avocat de la défense y voit des contradictions : « Je ne comprends plus rien. En 2011, le ministère public a donné le billet d’élargissement à mon client. Pour quel intérêt s’évaderait-il ? » Selon Me Nduwimana, il y a évasion lorsque ces conditions sont réunies : la menace, la violence, l’effraction et la corruption. Cependant, Me Nduwimana estime que l’officier du ministère public n’a nulle part démontré dans le chef d’accusation la raison pour laquelle son client est poursuivi.
Le siège a cherché à comprendre en demandant au ministère public de fournir des preuves, en vain. L’officier avancera des liens de parenté entre la greffière et Edouard Misago : « Ce qui ne se prouve pas n’existe pas en droit », lâche Me Nduwimana. Toutefois, il apprécie la façon dont le siège a orienté le procès. « Il a été caractérisé par la recherche de la vérité », conclut Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh.
Signalons qu’avant que la séance ne soit levée, le prévenu Edouard Misago a brandi un communiqué de presse du parti FNL reconnu par le ministère de l’Intérieur. Dans ce communiqué, sorti quelques jours avant son arrestation, on peut lire que ce dernier est candidat à la prison pour s’être évadé de prison. Pour ce proche collaborateur d’Agathon Rwasa, son procès cache des mobiles politiques. Et le siège a pris soin de classer le communiqué.
Imana ni nziza,buraca bugacana ayandi.
Misago Edouard, le pauvre mais brave FUNDI. Sois courageux et fort, les vrais patriotes sont avec toi. La société civile et les radiodiffuseurs du Burundi ont bien fait de réveiller le Président Nkurunziza, le magistrat suprême. Ses porte parole rassurent hypocritement et cyniquement, s’activent à vouloir cacher la fumée alors que le feu commence à s’étendre. Une question: Est-ce que ces magistrats qui se laissent instrumentaliser et infantiliser par l’exécutif pensent au moins un jour qu’ils répondront de leurs actes? Encore une fois, ils déshonorent toutes ces promotions de lauréats passées des années à la faculté de droit, surtout celle du campus de MUTANGA. Si leurs diplômes ont été obtenus ailleurs, comme en Costa rica, en Côte d’Ivoire ou Cameroun et Congo, je comprendrais un peu leur prestation. Mais pour ceux de Mutanga-Kiriri, je suis déçu et dégoûté.
mon frere uracarinyuma yamajambere kweli! nimba nubu ucibaza ko.abantu baze Rumuri bonyene kwaribo bafise competence urateyagahinda kabisa!!! ivyo vyararengany jugez par actes aruwo muri Rumuri cankahandi, nibaza ko Nduwimana arumu laureat waho muga ntawumurushubujuju I burundi!
Nibe nawe yarafunzwe ntiyabaye akaba Ndakazi, Ndadaye, Ntawuhiganayo Anicet n abandi umuntu atavuze. Ubona twoza tura-regressa uko nyene, ukwica duhitanishije n indege z igihugu bakahava, agafuni kalahava no gupfunga bizoger igihe bihave. Mugabo nawe Misago, umugabo azira ico akora, ukoze munda y i… eh, uruteye uraruvyina. Burya ntawe wokubita ikofe ngo areke gusubiza akomeye uretse Jesus!!
Ni ukugerageza umuntu akamenya ko guhinduka ari ngombwa.Naho bigoye nivyiza kubona ko bikenewe ko ataho uriko uraja hama ugahindura ingene ukora.None abo bamagistrat naho bavuga ivyo batamitswe,barakwiye babe nk’igikoko kiraho ugitunze ico ikibariye arico gikora.Uvuze ngo izinge gica gikora uko,uvuze ngo fata,gica gifata.c’est grave pour les hommes qui ont fait le droit.
Faites-vous Monsieur allusion a cet animal de l’espèce des canidés. Difficile à déchiffrer est assurément votre commentaire.
Le stock des pièces d’accusation contre les vrais opposants à Nkurunziza est inépuisable. Il est géré -ce stock- dans les entrepôts du SNR et du parquet général de la République. Ces deux dépôts stratégiques auraient même un atelier qui sert à pallier toute rupture éventuelle. On connaît les ouvriers et ingénieurs qui travaillent jour et nuit dans cet atelier et labos connexes. Le ministère public sait approvisionner en continu les magistrats d’instruction. Grand courage cher ami Edouard Misago. Nous savons tous d’où émanent les ordres de nuire à ta vie. Même le monde entier n’ignore pas que tu es victime de tes positions fermes contre l’abus de pouvoir du Cndd-Fdd. J’apprécie hautement le suivi fait par le président de l’APRODH sur ton dossier. Sans oublier les arguments massus, preuves juridiques à l’appui, de ton avocat Alexis Nduwimana. Comme l’a toujours répété Agathon RWASA, le « petit poussin ne survit pas par l’amour des aigles », et quelle que soit la durée de la nuit, le jour finit par apparaître. Sois encore une fois courageux, Mandela est mort comme un héros mondial, alors que des puissants de ce monde (plus puissants que les généraux du Burundi) l’avaient accusé de tous les maux et condamné à mort.
En résumé,ce monsieur a un document dument signé par la direction de prison attéstant sa libération mais maintenant on l’accuse d’évasion c’est vraiement grave et j’aierais savoir si ces magistrats arrivent à trouver sommeil la nuit.
Erega muntu banyoye ibiyeri n’akamborosheti bagahaga, bakaba bazi ko hari abapolisi bacungereye urupangu rwabo n’inkoho, bobuzwa gusinzira n’iki? Husserl disait que la conscience est conscience de quelque chose. Une formule lapidaire exprimant intentionnalité.
Courage, Nta mvura idahita, la vérité finira par triompher. Ce n’est pas normal que la force, la violence, le terrorisme, les emprisonnement abusifs, les bavures policières sur des citoyens réclamant leur liberté, la justice instrumentalisée, etc. soient les modes de gouvernance à l’ère actuelle. Nous voulons la démocratie, la justice pour tous et la liberté!
Que les auteurs de cette gouvernance sachent que twabahinyuye, qu’ils attendent 2015 pour qu’on leur dise au revoir, trop c’est trop. La catastrophe a commencé dans les partis politique, elle elle ensuite attaqué la société civile pour aujourd’hui atteindre les universités, pépinières des futurs cadres, pauvres et riche! les agissements de Nduwimana et les fameux généraux, twazihaze, qu’ils sachent que nous avons découvert où ils veulent entrainer notre nation pour leurs intérêts personnels.