21 condamnations à perpétuité assortie d’une peine complémentaire de 20 ans d’interdiction d’exercer une fonction publique, cinq peines de 2 ans et 2 acquittements. C’est le jugement prononcé, ce lundi matin, par la Cour Suprême dans le procès en appel des présumés putschistes.
Le général Cyrille Ndayirukiye, numéro 2 du putsch manqué du 13 mai 2015, a été condamné pour la deuxième fois à une réclusion à perpétuité en compagnie de 20 autres co-accusés. De plus, une peine complémentaire de ne pas exercer une fonction publique pendant 20 ans a été prononcée par la Cour Suprême. Deux de ses co-prévenus ont été acquittés tandis que cinq autres ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme.
Ces militaires et policiers ont été reconnus coupables « de renversement du pouvoir légitime et constitutionnelle, assassinat des membres des forces de défense et de sécurité et de destruction des infrastructures publiques ». Dans cet arrêt de la Cour Suprême, chambre judiciaire session d’appel, cinq de ceux qui avaient été acquittés au premier degré dont Dr Jean Bosco Daradangwa, général Prime Ngowenubusa, Léonidas Nimpagaritse, Pascal Furuguta et Richard Hagabimana ont été condamnés à perpétuité.
Selon ledit jugement, les accusés doivent débourser une somme avoisinant les 7 milliards de Fbu pour dédommager ceux qui ont perdu les leurs et leurs biens dans ce coup d’Etat notamment le gouvernement du Burundi, le parti CNDD-FDD et la Radio- Télévision Rema. Dans la foulée, la Cour a ordonné l’arrestation immédiate de ceux qui n’étaient pas présents dans la salle d’audience pendant le jugement dont Richard Hagabimana que beaucoup situent en Grèce.
Leopold Hakizimana
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D’accords ou en désaccords du jugement des putschistes, on peut dire qu’ils sont chanceux dans leur malchance. Un coup d’État raté ou supposé, sous des anciens régimes, ce conseil de guerre de jadis les auraient déjà condamnés à mort.
Ils peuvent encore au moins espérer d’être libre un jour. Pourquoi pas la grâce présidentielle!
On peut connaître dans quelle école (Université ) a étudié la fameuse juge Domine? L’Université de Ngozi comme Charles président de la cour constitutionnelle je suppose!!! Tout le monde peut s’imaginer pourquoi je pose cette question car il me semble que les deux ont étudié à une bonne école qui enseigne les fidèles du pouvoir . Leurs procès sont plus tôt plus politiques que judiciaires ou juridiques . Barigishijwe baramenya. Plus juristes qu’eux tu n’en trouvera pas au monde entier .
Pour vous Kosina et Burka, un coup d’état c’est normal, c’est ce qu’on a besoin. C’est le respect de la loi qui est anormale; à combattre juste parce que vos familles ne sont pas au pouvoir. Mais de quelle planète venez-vous?. Le monde est à l’envers. Je crois que la société est vraiment malade.
Quelle justice! Rien que pour servir ceux qui sont plus forts aujourd’hui! On en a deja connu ici. Perpetuite meme quand le mensonge est utilise. En « jettant » les coupables potentiels et les non coupable dans une perpetuite-ensemble, on detruit le sens meme de la justice. Quels juges! Que meritent nos hommes du droit dans ce pays?
c,est vraiment honteux pour ces juge
AH ! OUI, KOSINA !
Vous avez parfaitement raison.
Mais, qui juge qui ?
C’est anormal :
Nos VAILLANTS Libérateurs sont pris abusivement, et injustement, pour putschistes !
C’est HONTEUX. CAR, les PUTSCHISTES, CE SONT LES AUTRES.
La question qu’on peut se pose ne porte pas sur les peines à encourir, mais plutôt celui qui ose prononcer une telle sentence. C’est comme si le droit avait déserté ce pays.
Une parodie de procès! Des magistrats à la solde du pouvoir.Une justice pitoyable!