La privatisation de la Sosumo ne devrait pas impliquer une hausse du prix du sucre sur le marché. Jean Prosper Niyoboke, économiste et enseignant à l’Université du lac Tanganyika, assure que le prix devrait plutôt considérablement baisser. Et ce en raison de la bonne gestion de l’entreprise, de la maximisation de la production, de la considération des mérites dans le recrutement, etc., que la libéralisation entraînera.
Néanmoins, cet universitaire souligne la nécessité des mesures d’accompagnement. La libéralisation de la production devrait être suivie par celle de la commercialisation. L’Etat devrait laisser la fixation des prix à la Sosumo. Ainsi, le prix serait déterminé en fonction de la production d’une part et de la clientèle d’autre part. Il s’en tient à la loi de l’offre et de la demande. Cela éviterait la fixation «du prix planifié» par le gouvernement qui ajoute des taxes.
La privatisation suppose la volonté d’inciter à l’augmentation de la production.