Les actions de l’Etat burundais dans le capital de la Sosumo, une société de fabrication du sucre, devront passer de 99% à 46%. C’est ce qui ressort du projet de loi sur le changement du mode gestion et de la structure du capital social de cette société adopté ce lundi 19 par l’Assemblée nationale.
«L’Etat n’est pas toujours le bon gestionnaire», dixit Jean-Marie Niyokindi, ministre du Commerce, pour expliquer la cession d’une partie des actions de l’Etat aux privés. Cette réorganisation vise la satisfaction des besoins de la population sans recourir à l’importation.
D’après ce membre du gouvernement, il faut au total 35 mille tonnes par an. Et pour en avoir, à défaut d’en produire localement, le pays devrait en importer. Ce qui n’est pas facile en raison de l’exigence des devises. Le ministre Niyokindi affirme que la cession des actions de l’Etat aux privés entraînera une bonne gestion de la Sosumo. La production de la Sosumo est estimée aujourd’hui entre 20 mille et 23 mille tonnes par an.
En plus de l’Etat, la Brarudi et Ecobank notamment participeront à la constitution du capital de la Sosumo.