Vomissements, fièvre, perte d’appétit, faiblesse générale, voilà les signes cliniques d’une maladie dont souffre plus d’une centaine de détenus de la prison de Rumonge depuis le début de cette semaine, les familles des détenus sont inquiètes.
Les proches de ces prisonniers pensent qu’il s’agirait d’un empoisonnement ou d’une intoxication alimentaire. La plupart des détenus présentent depuis le début de cette semaine ces symptômes d’une maladie non encore identifiée.
Selon Paul Mirerekano, le directeur de la prison de Rumonge, cela a créé au sein de cette prison une panique générale car plus d’une centaine de détenus souffrent de cette maladie. Il indique que la prison est débordée, une dizaine de détenus gravement malades ont été évacués vers l’hôpital de Rumonge où ils sont alités.
Face à aux signes cliniques étranges que présentent ces détenus, le directeur de cette prison signale qu’il attend les résultats médicaux afin de pouvoir déterminer la nature de cette maladie.
Il déplore le manque de moyens pour évacuer ces détenus malades vers l’hôpital de Rumonge car l’infirmerie de la prison est débordée. Il demande une intervention des services sanitaires pour aider à diagnostiquer cette maladie afin de pouvoir s’en prévenir.
«La majorité des détenus n’ont pas de moustiquaires imprégnées pour se protéger contre les anophèles pullulant dans les paysannats de Mutambara au bord du lac Tanganyika et de la rivière Murembwe où cette prison est implantée», a souligné le directeur de cet établissement pénitentiaire.
Plusieurs personnes dont les membres des familles de ces détenus malades se succèdent à la prison de Rumonge pour s’enquérir de leur état de santé.
Ces détenus malades présentent des signes de paludisme
Le médecin directeur de l’hôpital de Rumonge, Dr Jérôme Sinkibashikako indique que la province de Rumonge est pour le moment frappée par le paludisme, les hôpitaux et centre de santé sont bondés de malades de paludisme. Selon lui, après diagnostic, les résultats ont montré qu’une dizaine de prisonniers qui y sont hospitalisés présentent des signes de paludisme.
«Il n’y a pas eu d’empoisonnement ni d’intoxication alimentaire chez les prisonniers de cette prison», a-t-il indiqué. Il tranquillise en indiquant que ces prisonniers sont sous traitement et espèrent qu’ils vont se rétablir d’ici peu.
Dans cette prison de Rumonge, beaucoup de détenus n’ont pas de moustiquaires imprégnés. Cet établissement compte aujourd’hui 965 détenus alors que sa capacité d’accueil est de 800 prisonniers.
Des centaines de malades, pas de moyen pour les évacuer vers les hôpitaux, une région d’après ce cher docteur frappée par le paludisme et une dizaine déjà diagnostiquée, la question c’est: les autres qu’est ce qu’ils ont? La capacité de la prison ne permet pas d’accueillir autant de personnes, » 165 en trop » qu’est ce qu’on fait? En attendant de savoir et éviter une propagation de la maladie peut être séparer les gens malades aux autres, mais là aussi, où les mettre?Ntabarimwo mukwiye kurekura bafungiw’ubusa? batabonye juge? ataco bagirizwa?
C’est vrai, ils peuvent voir selon les circonstances, octroyer une liberation conditionnelle a quelques prisoniers au moins ceux qui ont commis des delits mineurs. ou bien voir elargissement des mineurs.