« Cette liberté concernait seulement ceux qui ont des peines minimes », souligne Yves Kévin Irambona, directeur de la prison de Ruyigi. Cela relève de l’ordonnance ministérielle Nº 550/843 du 28/05/2014 portant libération conditionnelle de certains condamnés. Parmi ces prisonniers, certains avaient été condamnés pour vol qualifié, coups et blessures, escroquerie, destruction méchante, incendie volontaire, etc.
Toutefois, ces prisonniers libérés doivent respecter certaines conditions. Par exemple, ils doivent se présenter au cours des sept premiers jours de chaque mois devant l’officier de la police judiciaire (OPJ) communal de leur résidence. En plus, ne pas faire l’objet d’une condamnation à une servitude pénale égale ou supérieure à six mois.
Selon le directeur de la prison, c’est dans le but de désengorger les prisons que ces 41 détenus ont reçu une liberté conditionnelle. Signalons qu’aujourd’hui, la prison de Ruyigi compte 595 détenus. Il y a encore du travail pour une prison qui a une capacité d’accueil de 300 détenus.