Grégoire Nimpagaritse et Sandrine Kanyamuneza, respectivement directeur et directrice-adjointe de la prison de Mpimba de Bujumbura sont aux arrêts, le premier depuis samedi 6 août et la seconde depuis hier, le 8 août. La responsable de l’infirmerie de cette prison, Angleberte Ivyamungu, a été aussi arrêtée le même jour que cette dernière.
Gervais Hajayandi, directeur général des affaires pénitentiaires, confirme cette information, mais ne précise pas qui détiendrait les deux responsables de la plus grande prison du pays.
Selon des sources dignes de foi, les deux sont suspectés d’implication dans l’évasion du détenu Alain Kayitare. Celui-ci avait été arrêté le 9 décembre 2015 à 14 h30 à Kajaga. Dans le véhicule que conduisait ce chauffeur employé par le bureau du HCR à Ruyigi, lequel portait une plaque d’immatriculation du HCR, la police venait de trouver un arsenal d’armes. Il fut conduit au service national de renseignements (SNR). Il aurait été torturé avant d’être inculpé puis écroué à Mpimba.
Selon la même source, le détenu sortait souvent pour des séances de kinésithérapie au centre Saint-Kizito.
Vendredi, vers 11h 30, escorté de deux policiers dont l’agent de transmission (AT) du directeur de la prison pour l’habituelle séance de kiné, le détenu Kayitare se volatilise dans la nature. Les deux policiers rentrent à la prison, mais ils redoutent une imminente arrestation. Ils désertent. Introuvables aussi pour le moment.
Signalons que lors de son arrestation, l’évadé Kayitare avait révélé être au service d’Hussein Radjabu, ancien homme fort du Cndd-Fdd au temps du maquis et aux premiers moments du premier mandat de Nkurunziza. En 2007, il se brouille avec le président Nkurunziza. Il est écroué. Il s’évadera de la même prison de Mpimba dans des circonstances non encore élucidées.
sha jewe burya mbona rajabu akomeye muri kino gihugu
none hoho abamutorokesheje baramenyekanye?
Canke ubwo uwo wewe ntiyoba yagiye ajanye nabo ba polisi nka kumwe rajabu yabikora
sha arakomeye
yemwe birateye agahinda