« Cette augmentation du prix de la Primus vient empirer la situation économique des consommateurs», a réagi Pierre Nduwayo, président de l’Association Burundaises des Consommateurs (Abuco), ce jeudi, 31 janvier. La Brarudi a annoncé, mercredi 31 janvier, la hausse du prix de la Primus de 72 cl. Elle est passée de 1 400 à 1 500 Fbu.
Il craint que cette hausse entraîne une réaction en chaîne sur tous les autres produits. « Quand la Primus augmente de prix, d’’autres denrées alimentaires doivent conséquemment augmenter de prix ».
Les grands fournisseurs des produits, s’étonne-t-il, prennent toujours pour prétexte la rareté des devises ou la hausse des prix des produits pétroliers. « Même quand il y a baisse du prix du carburant, ils ne prennent pas la décision de baisser leurs prix. »
Il se dit inquiet du manque à gagner pour les commerçants ou les fournisseurs de ce produit. « Les gens risquent de consommer moins que d’habitude »
Pour le président de l’Abuco, cette mesure impactera davantage la population en province, « qui souffre déjà d’une misère intenable ».
M. Nduwayo lance un appel vibrant à la Brarudi de revenir sur cette décision.
Pas de soucis! Je vais me rabattre sur le Mugorigori et le Mukororajipo, kuko amatwi ansumira ngo n’Umunanasi kimwe n’Agasigisi bigiye kuduga ibiciro.-