Au stade de Buye, à Ngozi, la formation d’Athletico Olympique vient de décrocher, ce mercredi 16 janvier, ses trois points, face au Messager FC de Ngozi, sur un score de 2-1.
<doc6691|left>1er minute de jeu, 1er tir cadré. C’est le jeune talent, Enock Nsabumukama, ailier gaucher du Messager, qui ouvre les hostilités. La technique et surtout la tactique sont au rendez-vous. La rencontre est palpitante. Dans le public, les vuvuzelas remportent sur les cris des supporters.
Athletico, expérimentée, ne se laisse pas intimidée pour autant, surtout par cette formation, quoiqu’elle joue à domicile, qui fait sa première entrée en première division. A la cinquième minute de jeu, suite à une erreur de marquage d’un défenseur du Messager, et par une très belle centrée, Houssen Ciza, attaquant d’Athletico, retrouve le chemin du filet. 1 but à 0. Sur le banc de touche, la tension monte. Les deux entraîneurs ne peuvent plus s’asseoir. La chaise les démange. Amars Niyongabo, coach d’Athletico veut à tout prix sauvegarder sa victoire, et pourquoi pas marquer un deuxième.
Pour Richard Ebwele Cappelo, qui entraîne le Messager, l’enjeu est double : Il est nouveau et il veut convaincre. Une défaite à domicile risque de lui coûter cher : la confiance placée en lui peut en pâtir. Il désire coûte que coûte, tout au moins, décrocher un nul. Mais l’expérience finit par remporter. Face à une équipe dont la ténacité sur terrain évolue en decrescendo, Athletico enfonce le clou en inscrivant son deuxième but à la 40ème minute. Miburo Bonne Chance, attaquant du Messager, par un tir de loin, sauve la face trois minutes plus tard et marque. La première partie s’achève et la deuxième s’enchaîne sans qu’aucun autre but ne soit inscrit. Largement dominée par les hommes d’Amars, la rencontre se solde sur la victoire d’Athletico par 2-1.
Deux équipes en reconstruction
Athletico vient de perdre ses plus grands noms. Huit au total. C’est entre autre Didier Kavumbagu, Pierrot Kwizera parti en Côte d’Ivoire pour l’Afad d’Abidjan et Nimubona Emery alias Kodogo et bien d’autres. Amars Niyongabo, son entraineur, parle d’un coup dur : « Nous sommes en train de tout reconstruire, avec de nouveaux joueurs, surtout moins expérimentés ».
Ebwele Richard, lui, parle de tout démolir pour tout reconstruire. Pour lui, la maîtrise du ballon, le travail des conditions physiques se révèlent essentiels pour l’équipe : « Tout est à construire », a-t-il conclu.