Les 20 membres du gouvernement ont prêté serment ce mardi 25 août au Palais des Congrès de Kigobe.
Chaque ministre a lu le texte prévu à l’article 133 de la Constitution : « Devant le Président de la République et devant le Parlement, moi…. (énoncer le nom), je jure fidélité à la Charte de l’Unité nationale, à la Constitution et à la loi. Je m’engage à consacrer toutes mes forces à défendre les intérêts supérieurs de la Nation, à promouvoir l’unité et la cohésion du peuple burundais, la paix et la justice sociales dans l’accomplissement des fonctions qui me sont confiées. Je m’engage à combattre toute idéologie du génocide et d’exclusion, et à promouvoir et défendre les droits et libertés de la personne et du citoyen.»
Il y a parmi ces 20 ministres 8 Tutsi et 12 Hutu. Cette équipe gouvernementale comporte 6 femmes et 14 hommes. Ce nouveau gouvernement est constitué de 5 ministres issus de la Coalition Amizero y’Abarundi pro Rwasa et 15 provenant du Cndd-Fdd.
Willy Nyamitwe, le conseiller principal chargé de la communication à la présidence de la République parle d’un gouvernement d’union nationale dans la mesure où il est multipartite, multiethnique et multiconfessionnelle. «Il tient compte de la dimension genre et des équilibres régionaux tout en respectant la Constitution du Burundi notamment son article 129 », explique-t-il.
Cet article stipule en autres qu’entrent au gouvernement les partis qui le désirent et qui ont obtenu au moins 5% de vote. Or, il n’y a que le parti Cndd-Fdd et la coalition « Amizero y’Abarundi » qui ont obtenu 5% aux élections organisées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
A la question de savoir pourquoi l’Uprona, aile Concilie Nibigira n’a aucun ministre alors que le 1er Vice-président est issu de ses rangs, M. Nyamitwe répond que l’article 92 de la Constitution stipule que l’Exécutif comprend le président de la République, les Vice-présidents et le gouvernement. Et au titre des Vice-présidents, il n’est dit nulle part qu’ils doivent provenir d’un parti qui a obtenu 5% aux élections.
Côté corps diplomatique, il y avait à ces cérémonies de prestation de serment de la nouvelle équipe gouvernementale des représentants de la Russie, de la Chine, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Rwanda et du Saint Siège.
Petite anecdote
La nouvelle ministre de la Justice Aimée Laurentine Kanyana s’était présentée au Palais des congrès de Kigobe habillée en robe. Quelques minutes avant les cérémonies proprement dites, le protocole a demandé à cette dame, membre de la Cour constitutionnelle d’aller mettre la tenue traditionnelle ’’Imvutano’’. Elle a dû rentrer pour réapparaître peu de temps après vêtue selon cette exigence protocolaire.
Ego kabisa, nitwubake igihugu cacu; kuyerera sivyiza. Raba ivy’Abadagi bahaye bakorera inyererezi:
« La police allemande pense que l’incendie du gymnase relève d’un acte délibéré. Personne n’a été blessé, mais la police estime que ce feu serait d’origine criminelle.
Le bâtiment devait accueillir 130 demandeurs d’asile.
Des partisans de l’extrême droite avaient protesté contre l’arrivée de demandeurs d’asile dans la région.
La chancelière Angela Merkel avait récemment condamné les affrontements entre des manifestants et la police »
Vyisomere kuri adresse ikwirikira:
http://www.bbc.com/afrique/monde/2015/08/150826_germany_gym
Bonne exigence protocolaire. Au Burundi, « Imvutano » est la meilleure tenue pour une femme qui se respecte.
Bose nibaze twubake Igihugu kuko abo Bazungu twirirwa dusega nta rukundo badufitiye bishakira gusahura Uburundi baciye kuri bansumirinda