Ce 27 février 2024, le Sénat burundais a organisé une séance de présentation de son plan stratégique aux représentants du corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi et des organismes internationaux ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers. Son président a signifié que leur contribution est essentielle pour que la vision de son institution soit atteinte.
« Le Sénat reste toujours conscient que l’appui de ses partenaires techniques et financiers reste incontournable », a reconnu Emmanuel Sinzohagera, président de la Chambre haute du Parlement burundais, dans de son discours d’ouverture.
Selon lui, la vision du Sénat burundais est « d’être une institution moderne, socle de la démocratie, de la bonne gouvernance et pilote de la décentralisation, de la réconciliation nationale, soucieuse d’accomplir ses missions constitutionnelles pour le bien-être du citoyen », sera atteinte.
Emmanuel Sinzohagera a exprimé son souhait de voir chacun des distingués invités s’approprier du plan stratégique du Sénat pour continuer à apporter son appui dans l’accomplissement des missions lui confiées en tant que représentant du peuple.
Le plan stratégique dont il est question, a précisé le président du Sénat, vise à développer l’institution sénatoriale par le renforcement des compétences de ses ressources humaines, l’amélioration de son équipement et la sensibilisation des élus locaux au changement de mentalités d’une partie de la population en matière d’alimentation, de la protection de l’environnement, de l’hygiène corporelle, etc.
« Cela exige donc des moyens techniques et financiers consistants », a-t-il reconnu. « D’où l’intervention des partenaires est d’une grande importance et reste toujours la bienvenue au Sénat du Burundi ».
Signalons que le budget global pour la mise en œuvre du plan stratégique du Sénat est estimé à 189 628 749 000 BIF, soit 63 209 583 USD.
De votre côté comme partenaire, vous devez aussi apporter un effort au niveau législatif
— lancer la réforme de la justice
— améliorer en profondeur l éducation nationale
— accorder la priorité aux investissements productifs, qui apportent une plus value à l État
— faire en sorte que la corruption soit traquée partout
— le respect de l individu en matière de droit de l homme
— et beaucoup d autres
Il sera bien plus facile pour vos partenaires soient à vos côtés, s’ils voient que participiez à certains changements dans la conduite de la société et du pays
Ca doit être un win-win
combien y a t il de sénateurs ?
Honorable Sinzohagera s’illustre dans le rôle constitutionnel de contrôle de l’action gouvernementale, une primordiale attribution du pouvoir législatif naguère peu voire pas du tout exercée depuis l’avènement du régime dd.
Hélas il ne met pas (lors cette grand-messe avec les diplomates accrédités à Gitega) le doigt à l’essentiel : la violation des droits humains. La persécution des opposants politiques refait horriblement résurgence. Comment compte-il alors convaincre les partenaires financiers ?