Samedi 23 novembre 2024

Culture

Précision du correspondant de France 24

04/06/2015 26

Sur son compte Twitter, Thaïs Brouck indique qu’il n’a pas été « expulsé » mais que son « accréditation lui a été retirée par le CNC. » Il ya donc une petite nuance et le verbe « chasser » utilisé dans notre post ne lui a pas fait plaisir et nous prions notre confrère de nous en excuser. Mea culpa. Il pourrait donc rester au Burundi mais pas exercer comme journaliste.

Capture d¹écran 2015-06-04 à 15.01.03

CNC

Forum des lecteurs d'Iwacu

26 réactions
  1. Conseil au Cndd-Fdd

    StarTimes va& compter ses pertes au Bouquet Basique, la majorité des Clients Basique le sont juste pour France24. Si elle n’a plus rien à nous offrir, on se résigne.

  2. hat

    Thais ne peut plus travailler alors qu’il était venu travailler au Burundi. Si il nest pas subitement en vacances alors il n a qu à rebrousser chemin. Dans les faits où est la différence avec être chassé? Sinon bonnes vacances Mr Thais.

  3. Vuvuzela

    Mon Peter devrait envier ces anciens presidents qui se la coulent douce et qui ne cessent de lui prodiguer des conseils: Kofi Anan, Sylvestre Ntiba, Ndayizeye, Buyoya, Bagaza et d’autres.

    Pas parce que certains sont « saints » mais quand meme certains ont juge bon de quitter.

    Je crains que le niveau de jugement de notre President soit vraiment bas au point de ne pas voir des dangers imminents qui le menacent serieusement.

    Je lui souhaite toujours bonne chance dans ses aventures tout en esperant que ces dernieres vont « foirer »

    « Eeeee », il pourrait etre affaibli comme ca peut arriver a n’importe qui!!! Moi je prie pour lui et nous tous sans exclusion aucune.

  4. BUSORONGO

    contrairement aux notres guidEs par les emotions, sentiments, haines, nostalgies, … les autres y compris ce correspondant reconnaissent leur metier comme il est, comme il l’ont appris et comme il l’exerce. Ils sont bien au courant de ce qu’ils font et peuvent meme changer de camp sans arriere pensee selon les circonstances. Ils sont aussi neutre des fois.
    Donc l’info qu’on nous sert a un but. Une part de verite se retrouve dans le decoupage des infos fournies. Donc ce n’est pas l’absence de rpa, rema, isanganiro qui fait que l’info est biaisee; c’est l’objectif de l’info et le peu de professionnalisme. On est au courant que meme certains directeurs des journaux n’ont que les humanites generales (souvent LM) comme cursus.

  5. Gima

    De toutes façons, son travail était presque fini: on l’avait envoyé pour couvrir un petit génocide, qui ne s’est pas produit; on lui avait promis d’assister au déferlement des imbonerakure, il n’en a pas vu un seul. Même le coup d’état a échoué. Ce journaliste s’ennuyait avec les non-évenements faits d’escarmouches des enfants de la rue avec la Police. Peut-être que la CNC vient de lui rendre un grand service et de sauver son salaire.

  6. Shaka

    Kaburahe hari uwitwa «Hamuli» nipfuza kwunganira, kuko iyo abantu badafise ico baterera kiboneka mu vyiyumviro, umuntu arabunganira.

    @hamuli
    Hamuli, ton questionnement sur l’impartialité des journalistes privés est vide de sens. Ce qui est aujourd’hui diffusé sur le Burundi tant sur la droiture et légitimité des manifestants et Société civile que sur l’acte odieux et antidémocratique de Nkurunziza ainsi que son Gouvernement et Parti politique, est juste, réel et objectif. Ce qui est destructif et n’arrête pas de tuer et faire du tort aux citoyens burundais et autres Nations épris de Paix, c’est cette méprisable et ignoble candidature anticonstitutionnelle de Nkurunziza. Qu’attends-tu, toi Hamuli, pour dire la vérité et rien que la vérité à Nkurunziza qu’il est grand temps qu’il fiche la Paix aux burundais en se conformant dignement à la Constitution qui le régit? Mets de côté cet acharnement stupide sur les journalistes privés empreints de beaucoup de professionnalisme, et attaque le véritable porte malheur du Burundi devenu un danger public pour Tous, ici Nkurunziza … Il est question qu’il dégage et non de s’accrocher illégitimement au pouvoir, donc doit partir!

  7. Si on lui a retiré son « accréditation, il est presque chassé même si le verbe semble moins approprié pour certains y compris la victime. N’avait-il pas quitté la France juste pour poursuivre son métier de journaliste? Est-il venu pour le tourisme? S’il n’a plus de carte pour exercer son métier, sans doute qu’il va très bientôt rentrer ( En effet, rien d’autres ne peut le retenir dans le contexte politico-militaire actuel). C’est exactement l’ attitude qu’il allait adopter s’il était chassé.
    Il ne faut donc pas trop accuser le groupe de presse Iwacu qui a utilisé le verbe « chasser  » qui, à mon humble avis, traduit foncièrement la même chose que ce retrait de carte à un journaliste. En effet, les deux actions que vous semblez nuancer produisent les mêmes effets.

    • KABADUGARITSE

      Oui on peut dire la même chose mais de plus d’une manières différentes.-

  8. shaka

    @hamuli
    Hamuli, ton questionnement est vide de sens. Ce qui est aujourd’hui diffusé au Burundi tant sur la droiture et légitimité des manifestants et Société civile que sur l’acte odieux et antidémocratique de Nkurunziza ainsi que son Gouvernement et Parti politique, est juste, réel et objectif. Ce qui est destructif et n’arrête pas de tuer et faire du tort aux burundais épris de Paix, c’est cette méprisable et ignoble candidature anticonstitutionnelle de Nkurunziza. Qu’attends-tu, toi Hamuli, pour lui dire la vérité et rien que la vérité qu’il est grand temps qu’il fiche la Paix aux burundais? Mets de côté cet acharnement imbécile sur les journalistes privés intègres et professionnels, et attaque le véritable porte malheur du Burundi devenu un danger public pour Tous, ici Nkurunziza …

  9. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Mr NKURUNZIZA et ceux qui l’entourent et l’encouragent à continuer sa voie sans issue vers un 3ème mandat de tous les dangers en violation de la loi fondamentale ont fait taire les medias privés. Maintenant c’et le tour de mettre au pas les medias internationaux afin que la police épaulée par la milice Imbonerakure continue de réprimer sauvagement à l’abri des regards indiscrets. Néanmoins le problème du 21ème siècle, qui est le siècle de la technologie de l’information par excellence est que tout ce dont nous disposons comme moyens de communication, y compris les téléphones portables, constituent des armes redoutables pour rapporter les faits (vidéo et des photos prises instantanément) presqu’en temps réel ceux qui tirent a balles réelles sur des manifestants souvent mains en l’air. Toutes ces images finiront un jour par parler. On ne peut pas continuer de tuer des innocents au vu et au su du monde entier, en direct à la télévision impunément… ! Comme j’aime le dire il y en a qui risquent de finir leurs jours à La Haye comme Milosevic. …Let us wait and see… !!

    • En parlant du siecle des technologies de communication, tu te trompes, cher Rugamba Rutaganzwa. C’est bientot la fermeture de la telephonie mobile et de l’internet. Dans ces conditions qui se dessinent dans un horizon bien proche, comment allons-nous rapporter en temps utile ce qui nous arrive? La police et la milice imbonerakure vont nous « lessiver » (kutumesa) et le monde entier ne sera au courant que quand la besogne aura ete achevee. Sinzi ko hari n’uwo kubara inkuru bazosigaza.

      Ndi Lololo, Umugumyabanga atari Umugumyabondo

  10. Bitebebitebuke

    En tout cas, qu’il soit question de lui retirer son accréditation ou le déclarer persona non grata au Burundi, tout ça n’a qu’une seule signification: La fin ignominieuse du règne de Nkurunziza à l’abri des regards étrangers. Donc, Nkurunziza doit partir coûte que coûte !

  11. nivyo

    Thaïs Brouck, vient de vous démontrer un professionnalisme que vous avez perdu : vous utilisez le verbe « chasser » alors que la réalité est autre!
    Etre journaliste et être chassé d’un pays c’est un fait si grave que même le journaliste Thaïs Brouck n’a pas accepté que vous ternissiez son image en qualifiant sa « non accréditation » en une « chasse »!

    Voila une leçon de journalisme que j’aimerai que le Journal Iwacu retrouve.

    • Marisa

      Il etait au Burundi comme journaliste, sans accreditation il ne pourra plus travailler mais c’est pas grave il va se convertir en touriste parce qu’il y a beaucoup de belles choses a voir dans ce pays, comme le President jouer au foot et la police jouer au Rambo sur des manifestants!!!

    • C’est pourquoi nous avons présenté nos excuses. Le CNC ne lui permet plus de travailler comme journaliste mais par contre , s’il veut, il peut rester au Burundi. Il y a en effet une nuance même si certains pensent effectivement qu’un journaliste à qui l’on retire le droit de travailler est symboliquement « chassé ». Même si donc notre confrère n’est plus le bienvenu, nous avons reconnu que le verbe « chasser » n’était pas le mieux approprié. Dont acte. Antoine Kaburahe

      • roger crettol

        Merci, Monsieur Kaburahe. Peut-être faut-il corriger de titre de la nouvelle, qui a donné lieu à cette protestation, cela :vite les malentendus.

      • Kamana

        Par politesse ou pudeur, on peut dire que son accréditation lui a été retirée. Mais à vrai dire, il a été chassé pcq ses reportages ne plaisaient pas à la Police et aux autorités burundaises. Personne n’aimerait pas être filmé en train de tirer à balles réelles sur les manifestants à mains nues. Quoi qu’il en soit, je tiens à remercier France 24 pour ses reportages et la façon dont elle a couvert la crise au Burundi.

        • mandela

          Mwibaza ko Museremu yaryohewe kubona hari umuntu yafashe ya ma foto aho arasa yaratse, canke akubita umwana wo mwibarabara ari commandant wa BSR vraiment!!!!!!! ariko nemeze ko les professionnels des médias audio visuels buzuye ama images na foto vyo ntibizobura.

      • Lead

        @AK,
        Veux-tu nous dire qu’il y a un FLOU constitutionnel dans votre texte? Si oui, je saisis la CC. Sais-tu si elle a deja un nouveau VP? Sinon la saisine sera irrecevable.

      • nivyo

        Merci. J’apprécie beaucoup votre journal. J’aimerai que vous restiez dans le factuel comme vous avez toujours été!

  12. Jamahaar

    Le regime burundais veut garder deux fers au feu.Pas d’informations sur ce qui se passé avec la repression des manifestations contre le 3eme mandat Pierre Nkurunziza et en meme temps garder de bons rapports avec la Belle France.On aura besoin de sa voix au Conseil de Securite des Nations Unies lorsque les choses vont commencer a se corsser et devenir tres serieuses pour exiger le depart de Pierre Nkurunziza et son transfert a La Haye pour repondre des crimes commis contre le peuple burundais depuis 2005.

  13. MINANI

    C’était prévisible. Ibinyamakuru FRANCE.24 na IGIHE.BI bikwiye « MEDAILLE DE LA HONTE » muri couverture biriko birakora ku Burundi. Leurs reportages sont plus des publicités incitatives que de reportages d’information sur la réalité. Aho gushikiriza ibiriko biraba, ivyo binyamakuru bishikiriza ivyo vyipfuza ko vyoba.
    Par contre, il est très encourageant de constater le travail très louable (à quelques nuances près), des médias comme IWACU, AFRICATIME ou ARIB.INFO. Il y a espoir qu’on a quand même des gens objectifs même dans les moments difficiles!!

    • Ndayubahe

      L’essentiel c’est de passer un message vrai et authentique, nay’ibindi comptez sur votre RTNB en qui les pro-Nkuruniza ont mis confiance. Ubundi muja kuri ayo ma sites avuga UKURI mushaka iki ? Ni kuki mutaguma mwumviriza ibinyoma vyanyu na RTNB ata numwe agishaka kwumviriza. Nimukinde mwirorera kuko ivyo vyose bigiye kubahumira mu minsi iza!

  14. KIRATO

    C’est un langage diplomatique!! Est ce qu’ il restera au Burundi comme touriste?? Le CNC est pro DD, on le sait depuis longtemps! Il était gênant pour le pouvoir ça c’est sûr!!! Ainsi ce correspondant hésitait pas montrer ce que faisaient les manifestants et cela irritait le pouvoir CNDD-FDD

  15. cherie

    C’est la même chose. Nous tous sommes au Burundi mais nous ne pouvons rien dire quand bien même nous sommes témoins de ce qui se fait au grand jour et pendant la nuit parce que nous n’avons pas de média. Toi aussi, tu seras comme nous. Plus de nouvelles. Mais le monde sera très inquiet du manque d’information de ce qui se fait. C’est pourquoi il est tard d’agir contre ce pouvoir criminel de Nkurunziza. Et la France qui hésite vient d’avoir une leçon corrective

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