Après l’attentat contre la vie de l’épouse d’Agathon Rwasa, dimanche dernier, Aimé Magera, son porte-parole, soutient que quelques fidèles à M.Rwasa sont tués, emprisonnés, terrorisés, contraints à l’exil. Malgré cette situation, M. Magera appelle à la retenue les Banamarimwe.
Kirundo, Bujumbura mairie, Maramvya (Bujumbura rural), Bubanza, Gatete (Rumonge), Nyavyamo (Bururi), Muyinga, etc. Telles sont les quelques localités, indique M. Magera, où ces exactions sont signalées.
Le porte-parole d’Agathon Rwasa fait savoir que depuis la prise du pouvoir par le parti Cndd-Fdd, en 2005, leurs militants sont la cible des attentats et assassinats : « Des hordes d’Imbonerakure tuent, sévissent et terrorisent nos militants sans être inquiétés. » Aimé Magera observe que leurs militants ne dorment plus chez eux, certains passant la nuit à la belle étoile.
De toute évidence, estime-t-il, la clique qui dirige et coordonne ces actions a perdu tout espoir de gagner par une compétition électorale loyale. Après l’échec d’emprisonner leur leader, poursuit Aimé Magera, ces jeunes du parti présidentiel jouent à la provocation des Fnl afin de les obliger à répondre par la loi du talion. Ainsi, analyse-t-il, les élections risquent d’être reléguées aux calendes grecques.
De l’avis de M. Magera, ce n’est qu’une dernière tentative de quelques intransigeants pro troisième mandat de Pierre Nkurunziza : « Cette poignée d’aventuriers récidives se heurte à une contestation générale du peuple burundais et de la Communauté internationale, y compris des poids lourds du même parti présidentiel. »
« Restez sereins »
Malgré tous ces actes de provocation que son parti subit au quotidien, M. Magera indique qu’il reste ferme et fidèle à son engagement : « Notre lutte reste politique et pacifique pour un Etat de droit au Burundi. » Avec les foules nombreuses de militants que le parti Fnl draine derrière lui, raconte-t-il, M. Rwasa s’est déjà révélé être l’un des hommes politiques les plus mûrs de notre pays, le mobilisateur le plus endurant jamais connu au Burundi. Et d’ajouter qu’il refuse toute confrontation et privilégie la seule voie des urnes, celle préconisée par l’Accord d’Arusha et la Constitution. « La violence du passé a montré ses limites pour résoudre les problèmes entre Burundais. »
M. Magera invite leurs fidèles et tous leurs compatriotes à faire preuve de retenue afin de préparer les élections prochaines dans la sérénité pour l’alternance démocratique des institutions. Le parti Fnl pro M. Rwasa, garantit-il, donnera le meilleur de lui-même pour enterrer une fois pour toute la mauvaise gouvernance, l’intolérance, l’injustice, le terrorisme d’Etat… caractéristiques du régime M. Nkurunziza.
Contacté, Denis Karera, président de la ligue des jeunes du parti présidentiel, fustige ces accusations : « Aucun rapport de ces exactions avancées par M. Magera ne lui sont parvenues. »
« Aimé Magera : « Nous invitons nos militants à faire preuve de retenue et à se préparer dans la sérénité pour l’alternance démocratique des institutions. » ©Iwacu »
Allez Aimé! Le compte à rebours a commencé! Plus que 4 mois et la mangeoire est prête! (Mugabo murarya ntimumpe ko)!
Resister a la provocation jusqu’a quand? La jeunesse du parti CNDD FDD est entraim d’etre formee militairement, les armes sont distribuees par ceux-la meme qui sont connus du public et vous inviter encore vos militants de rester serein???? Si « ubugabo burihabwa » reste valide, je pense qu’il faut plutot vous preparer (sensibiliser ) a occuper la rue pour demander un etat de droit avant qu’il ne soit pas trop tard! Ces armes distribuees ne signifient pas le jeu. Il faut en appeler a la region, a l’EAC, a L’UA et surtout au conseil de securite de l’ONU pour que les criminels ne tuent plus les innocents dans ce pays! Le reste, la democratie viendra dans la paix.
tous les burundais doivent savoir que nous sommes un.nous devons rester unis pour courir vers le developpement de notre cher pays.Pourquoi persecuter des gens qui ne tirent pas des interets de la politique.si on est munamarimwe, c’est un droit et ce n’est pas un peche.Il faut que les politiciens burundais sachent que etre opposant ne signifie pas etre tue.nous sommes dans la democratie, nous sommes libres et notre liberte doit se terminer ou commence celle des autres.
Au Burundi, petit pays, ce qui se fait se voit tout de suite !!! Quel rapport à faire ? Par l’administration ? Abarundi twaramenyereye guhendanan kweli !!!
Alors nous sommes un peuple de génies, si ce qui se passe à Cankuzo est instantanément connu par les gens de Cibitoke! L’admistration a tjrs besoin d’être informée, ou par ses services sur le territoire ou par les médias. Vrai au Burundi, comme en Wallonie ou au Luxembourg, et dans le reste du monde.
Muritonda abo kwa Gwasa ntimusamazwe nabo murikumwbabita ko ari abagenzi umwasi ari ,urabo bitwa ngo mufatanije kwanka ubutegetsi