<doc516|left>Ce vendredi se tient une importante réunion entre l’Union Européenne et le gouvernement burundais. C’est l’occasion pour les deux parties de passer en revue la situation politique, économique, l’état des droits de l’homme, la situation de la justice, etc.
Pourquoi évoquer cette rencontre ? Parce que c’est le signe d’un dégel : elle consacre la normalisation des rapports entre le gouvernement et notre principal bailleur.
Pour rappel, la dernière rencontre de ce genre s’était tenue au mois de mai de l’année passée… Or, plus que jamais, le Burundi a besoin de soutien. Espérons que la rencontre permettra à notre gouvernement de plaider pour la poursuite de l’aide au Burundi.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons l’assassinat d’un représentant de la ligue des droits de l’homme Iteka dans le nord.
C’est une mauvaise nouvelle. Encore une fois, l’image du pays va être écornée. Déjà, l’emprisonnement du président du Parcem a laissé des
traces…
On ne peut pas passer sous silence le climat morose qui frappe le monde
des affaires. Partout, un même nom revient : « OBR ». Les plaintes sont
nombreuses et l’institution devrait se remettre en question. « Trop d’impôts
tue l’impôt » disent tous les économistes du monde.