Plus de deux ans après la disparition de notre journaliste Jean Bigirimana, sa famille, contrainte de fuir au Rwanda, survit. Aidons ses enfants à poursuivre leur scolarité. Ceci est un appel à la solidarité.
« Tim, le fils aîné du journaliste Jean Bigirimana a un rêve. Faire du karaté pour taper ceux qui ont fait du mal à papa. » C’est Godeberthe, la jeune veuve (oui, n’ayons plus peur du mot !) qui le raconte. Oui, plus de deux ans après cette disparition inexpliquée, rendons-nous à l’évidence : Jean n’est plus.
Godeberthe, universitaire, est aujourd’hui contrainte de vendre des tomates dans un marché de la périphérie de Kigali et elle a de la peine à survivre . Après la disparition de son époux, menacée à son tour, Godeberthe a dû fuir le Burundi avec leurs deux petits garçons, Tim et Terry. C’est grâce à la générosité que la petite famille survit, dans des conditions difficiles mais avec beaucoup de courage.
Pendant quelques mois, Tim l’aîné, croyait que son papa « était au travail ». Qu’il allait rentrer. Il disait toujours à sa maman de mettre de côté un repas pour lui. Aujourd’hui, Tim ne dit plus rien. Peut-être que quelque chose lui dit qu’il ne reverra plus son papa, Jean Bigirimana, journaliste à Iwacu « disparu » le 22 juillet 2016.
Aidons les deux petits garçons à étudier. Nous voulons récolter 2.000 euros qui seront intégralement versés à la famille pour les soutenir pour cette nouvelle année scolaire. Vous avez été nombreux à réagir, nous avons déjà atteint près de la moitié de notre objectif, soit 940 euros.
Avec 5 euros, 10 euros, 20 euros, nous allons vite y arriver, rendez-vous sur https://www.gofundme.com/pour-les-enfants-de-j-bigirimana
Refusons que Tim ne rêve que du karaté. Tim doit étudier. Ce n’est pas parce que l’on a volé l’avenir de leur papa que le leur doit l’être aussi…