L’Akilah Institute for Women, qui compte ouvrir ses portes au Burundi en septembre 2013 supportera 90 % des frais d’étude.
<doc6397|left>Selon Dave Hughes et son épouse, fondateurs de cet institut, la formation délivrée s’étendra sur 3 ans et se penchera sur l’entrepreunariat, le management hospitalier et les systèmes d’information.
M. Dave précise que l’institut supportera 90% des frais d’étude des étudiantes : « Au Rwanda, c’est 3.300 $ par an, mais l’étudiante paie 300 $. » Au Burundi la somme pourrait être inférieure.
Les cours seront en anglais et les locaux de l’établissement supérieur dont les professeurs seront recrutés en 2013, sont déjà disponibles à Kinindo.
Justement, en matière d’impact, le travail de l’Akilah Institute for Women est déjà salué au Rwanda, où il est fonctionnel depuis janvier 2010 : « Les premières lauréates ont eu leurs diplômes en août 2012. Elles ont toutes maintenant de bons postes à Dubaï ou u Rwanda dans des services variés », se réjouit M. Hughes.
Des rencontres au plus haut sommet
« Nous avons rencontré le Président de la République, les deux ministres en charge de l’Education eu un représentant du ministère ayant le Genre dans ses attributions», précisent Dave Hughes et son épouse, qui affirment que ces autorités sont favorables à l’implantation de cette école au Burundi.
Mais pourquoi les femmes ? " Parce qu’elles sont pour le moment défavorisées sur le marché de travail", souligne David Hughes, rappelant que les candidates à l’inscription devront avoir terminé l’école secondaire.
Ces informations ont été annoncées lors du passage des Hughes au siège Groupe de presse Iwacu, ce mercredi 12 décembre. Il est à noter que les partenaires et supporters d’Akilah Institute for Women au Rwanda sont le Président rwandais, l’ancien président de la Banque mondiale Bob Zoellick, Bill Gates Sr.of the Bill &Melinda Gates Foundation, Marriott International,Johnson & Wales University.