Il faut que la loi anticipe sur l’éventualité de la création d’autres barreaux, a déclaré Patrick Didier Nukuri, coordinateur de la commission de suivi des réformes juridiques au sein du Barreau de Bujumbura. C’était ce lundi 11 décembre lors d’un atelier d’échange sur la loi régissant la profession d’avocat au Burundi.
Selon lui, la loi en vigueur en son article 81 stipule la création d’autres barreaux. Cela en fonction de l’augmentation des Cours d’Appel. Cependant, indique-t-il, il en existe actuellement deux pour quatre Cours d’Appel.
Le barreau de Bujumbura et celui de Gitega : «Cela cause des problèmes de déontologie et de discipline des avocats».
Ainsi, cet avocat insiste sur la nécessité de modification de la loi régissant le métier d’avocat. Elle date de 2002 : «Depuis lors, il y a eu de nouveaux défis auxquels le métier n’échappe pas».
M. Nukuri cite notamment la montée en puissance du phénomène de la mondialisation et l’intégration du Burundi dans la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Et d’ajouter l’importance de nouvelles technologies d’information et de communication (TIC). Tous ces facteurs, soutient-il, exigent «si pas des reformes, des mises à jour au moins».
Entre autres modifications, la commission d’analyse propose le passage du diplôme de licence à celui de master pour l’accès au barreau, la création de deux barreaux pour les cours d’Appel de Ngozi et de Bururi, qui n’en ont pas jusqu’ici. Mais également la mise sur pied d’une école d’avocats.
Il faut tout revoir ! Même pour les activités sportives !
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