Une première. Désormais, trois hommes et deux femmes de la coalition Amizero y’Abarundi, camp d’Agathon Rwasa, sont au gouvernement. Iwacu retrace leurs parcours.
Serges Ndayiragije, un bon souvenir à la Sosumo
Agronome de formation, le nouveau ministre à la présidence chargé de la Bonne gouvernance et du Plan apparaît dans les médias en 2010. Il est alors directeur de l’Agriculture à la Société sucrière de Moso (Sosumo).
En effet, cette société connaît de sérieux problèmes de production : elle avait passé de 26 mille tonnes à 11 mille. Selon des sources fiables à la Sosumo, Serges Ndayiragije, grand bosseur, tente de sauver la mise : il travaille jour et nuit, arrive à planter la canne à sucre sur une superficie de 11 ha. La production passe de 11 mille tonnes à 25600 tonnes.
Malgré cette réussite, il est en mauvais terme avec Alexis Ntaconzoba, alors administrateur directeur général de la Sosumo.
A l’origine, confient nos sources, la dénonciation des détournements au sein de la Sosumo.
En effet, un tracteur de marque Jhondeer tombe en panne et la direction veut « gonfler » la facture pour la réparation : 18 mille dollars. Serges Ndayiragije trouve un mécanicien pour huit millions de Fbu. « Je suis fier d’avoir sauvé plus de 30 millions de Fbu », déclare-t-il.
En outre, le refus de réceptionner des engrais chimiques ne respectant pas la commande accentue la mésentente. Il est limogé « injustement » le 27 mars 2010.
Père de quatre enfants dont deux garçons et deux filles, M. Ndayiragije a été écroué à Mpimba au mois d’août 2012. Il sera libéré l’année suivante.
L’horreur de l’injustice
Originaire de la commune Songa (Bururi), Serges Ndayiragije entre au mouvement Palipehutu-Fnl en 1994 : « J’ai été recruté par des amis hutu. »
Tutsi, cela ne l’empêche d’adhérer à l’idéologie de ce mouvement exclusivement hutu : « J’ai compris que la lutte n’est pas ethnique mais idéologique : la lutte contre l’injustice. » Dans le temps, argumente-t-il, des tutsi étaient privilégiés dans tous les services étatiques au détriment des hutu : « C’est ce genre de comportement qui m’a révolté. »
Mobilisateur politique, M. Ndayiragije a visité certains camps du mouvement Palipehutu-Fnl lorsque ce dernier était encore au maquis. « Je n’ai pas été pour autant tué comme une certaine opinion fait croire que ce mouvement était anti-tutsi », dit-il.
Félix Mpozeriniga, le discret
Sa nomination à la tête du ministère de la Fonction publique a été une surprise pour la plupart de ses connaissances. Homme très discret, affirment ses proches, ce licencié en Physique aurait rarement manifesté son appartenance politique : « Au service, il ne parle que du travail ; à la maison, il s’occupe de sa famille et dans le voisinage, il évoque l’amitié. »
Pourtant, M. Mpozeriniga milite au mouvement Palipehutu-Fnl depuis 1989. Il y adhère quand il entre à l’Université. Il est d’abord simple membre de la Jeunesse Patriotique Hutu (JPH). En 1991, il est désigné dans les organes dirigeants de cette ligue des jeunes au Campus Mutanga. Quatre ans après, il commence sa carrière professionnelle comme professeur de Maths et
Physique au Lycée Scheppers de Nyakabiga. Dans les rangs du mouvement, il passe dans la catégorie des adultes en mairie de Bujumbura. En 2001, il préside ce mouvement.
Quand le mouvement est agréé comme parti politique en 2009, ce père de cinq enfants, dont trois garçons et deux filles, figure dans le bureau politique.
L’homme de l’administration
Félix Mpozeriniga, originaire de Ngozi (commune Tangara), a évolué dans le secteur de l’enseignement où il a été successivement enseignant, conseiller pédagogique, conseiller au cabinet, etc. A Kamenge, des parents gardent de lui un souvenir d’un directeur strict mais correct.
D’après certains parents rencontrés, c’est lui qui a fait du Lycée municipal de Kamenge ce qu’il est aujourd’hui : « Il a été son premier directeur avec deux salles de classe de 7ème et un effectif de 97 élèves. » Cinq ans après, précise M. Mpozeriniga, le lycée comptait 700 élèves.
Il est connu également pour avoir présidé plusieurs commissions au ministère de l’Enseignement de base, primaire et secondaire dont la commission chargée de l’orientation des lauréats de 10ème année.
On le dit très attaché à Kananira, sa colline natale. Il donnerait sa petite contribution pour que tous les enfants du coin aient accès à l’éducation. L’ancien séminariste (Mureke et Muyinga), témoignent ses anciens collaborateurs, connaît très bien l’administration. La preuve, poursuivent-ils, depuis 2002, il travaille au cabinet du ministre de l’Enseignement de base, primaire et secondaire : « Excellent collaborateur, sept ministres sont déjà passés à ce ministère sans le remplacer. »
Le nouveau ministre de la Fonction publique fait savoir qu’il lit de temps en temps, des ouvrages en rapport avec la politique, l’histoire des peuples et la révolution.
Au séminaire de Mureke ou de Muyinga, il pratiquait le basketball même s’il est fan du football.
Jeanne d’Arc Kagayo, servir les autres
« Quand je me fixe un objectif, je dois l’atteindre », déclare la ministre du Développement communal. Comment cette lauréate de l’Ecole de formation d’instituteurs à Kanyinya (Kirundo) devient-elle licenciée ?
Elle est directrice de l’Ecole primaire Bushaza, toujours à Kirundo, quand en 1994, feu son mari est muté à Bujumbura. La famille décide de déménager. Elle enseigne d’abord à Kinindo, puis elle est nommée directrice de l’Ecole primaire Stella Matutina 2.
A l’école primaire comme au secondaire, Mme Kagayo se souvient qu’elle était forte en calcul (ou les mathématiques). L’idée de faire des études supérieures, raconte-t-elle, l’a toujours hantée. Elle décide alors de se faire inscrire à l’Institut Supérieur de Contrôle et de Gestion (ISCGE). Elle réussit avec distinction l’année préparatoire et passe en deuxième candidature. Son cursus académique se terminera sans difficulté.
Etudiante brillante, confie une ancienne camarade de classe, elle aura gardé de bons contacts avec son directeur, André Nkundikije. Ce dernier le recrute dans son parti Vert-Intwari. Après la signature de l’Accord d’Arusha, elle siège à l’Assemblée nationale. C’est à ce moment qu’elle s’implique beaucoup en politique.
Le Fnl, sa seconde famille
En 2005, Vert-Intwari, son parti, essuie un échec cuisant. Il est 7ème avec 9 sièges des conseillers communaux sur tout le territoire national. Décevant, se dit-elle. Mais elle en tire une leçon : « Les Burundais ont encore des blessures causées par les divisions éthniques. » Selon la ministre du Développement communal, il n’est pas possible qu’un parti à prédominance tutsi gagne les élections dans le contexte d’une population majoritairement hutu. Pour elle, la solution est que les partis majoritairement tutsi et hutu fusionnent pour donner l’espoir aux Burundais. Ainsi, le Vert-Intwari décide de s’allier avec le Fnl d’Agathon Rwasa.
A la rentrée de ce dernier en 2009, Mme Kagayo demande l’adhésion : « Je ne me suis pas trompée de porte. Le parti Fnl est ma seconde famille. J’y ai trouvé des sœurs, des frères, etc. avec qui je partage la vision politique.» Cette nouvelle famille, lui a servi de modèle : « J’ai apprécié chez les militants du Fnl, la maturité politique, la détermination, etc. J’ai eu tout ce qui me manquait pour participer pleinement à la politique. »
Toujours souriante, cette mère de six enfants n’a pas l’air d’être grand-mère. Pourtant, elle a deux petits-fils. Catholique pratiquante, Jeanne d’Arc Kagayo, 52 ans, indique qu’elle aime se recueillir dans la prière et être au service des autres.
Pélate Niyonkuru, la financière
Des sources dignes de foi indique que la ministre du Commerce et de l’Industrie est une militante de longue date du mouvement Palipehutu Fnl, depuis le maquis. Mme Niyonkuru, signalent-elles, est l’une des pionnières de la ligue des femmes affiliées au parti Fnl. A Kayanza, sa province natale, elle est secrétaire à la trésorerie.
Licenciée en économie à l’Université de Ngozi, Mme Niyonkuru sera désignée au congrès de 2009 pour faire partie du bureau politique du Fnl. Elle est affectée à la commission chargée des finances.
En 2010 et 2015, elle était sur la liste des conseillers communaux à Gatara, sa commune natale.
Cette mère d’un enfant a travaillé dans plusieurs organisations non gouvernementales dont Caritas et World Vision. Selon ses compagnons de lutte politique, Pélate Niyonkuru a résisté à plusieurs tentatives de recrutement au sein du parti présidentiel.
Iwacu a essayé de la joindre sans succès. Elle serait à l’étranger pour une mission de travail.
Jean Bosco Hitimana, la vie et les gens
Celui qui a en charge le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture est également un ancien du mouvement Palipehutu Fnl. Selon lui, il y adhère en 1982. Il travaille dans la clandestinité. De 2006 à 2009, il est dans les organes du parti Fnl agréé. Il avoue qu’il n’a jamais adhéré à un autre parti politique.
Natif de la province Ruyigi, Jean Bosco Hitimana, 50 ans, est l’aîné d’une famille de quatre enfants dont trois sœurs. Il a fait l’école primaire d’abord à Mushasha (Gitega), puis à Rusengo (Ruyigi).
Il a fait également le Petit Séminaire de Dutwe et l’Institut Médical de Gitega.
Côté professionnel, il a travaillé pendant sept ans au ministère de la Santé avant de s’engager dans le business Dar-Es-Salaam- Mombasa.
En 2005, il se fait inscrire à l’Université du Lac dans la faculté de Droit. Ce père de trois garçons décroche son diplôme en 2010. Il monte d’échelon en échelon au ministère de la Santé : conseiller juridique au cabinet du ministre, conseiller pour les questions administratives et juridiques, etc. A sa nomination, il était conseiller à la direction générale de la planification au même ministère de la Santé. D’après ses amis, M. Hitimana aime la compagnie et la marche.
ikosa atutasomaka tena
Je me réjouis de ce qu’il y a eu divorce entre le camp Nditije et celui de Rwasa. Ceux qui, par orgueil, se croyaient nés pour commander, se sont vus rouler dans la farine. En effet, les nditijiens faisaient entendre a qui les écoutaient que eux, ils sont les habitués de la politique, que parconsequent dans la coalition Amizeroyabarundi, ils commanderont et les FNLs ne feront qu’exécuter.Les voila alors qui se retrouvent nez contre le mur!
Je ne sais pas qui Tu es mais tes idées vehiculent la haine !
Ico mwomenya co Rwasa naho yikuye kuba nye Rural yabonyeko hamubabiyeko kuko ngo iyo impongo isubiye ku rwubuko iba ipfuye. Reka mbabwire amakosa yakoze vuba ateye ubwoba ku ba nye rural n’abandi bamuyoboka. 1)kuba aziko azoja muri reta akareka aba nye rural bakaja mu migumuko yo kwiyamiriza 3eme mandat,ubu bahaye bapfa atonabavugira. 2)Kuba atabwiye abanyagihugu ngo bamutore aziko azoja muri Leta. 3)Kuba abanywanyi biwe n’ubu bangazwa ari muri Leta kandi ataco bazira kiretse ko ari abanywanyi biwe. 4)Kuba yatanze abaja muri Leta atashizemwo n’umuntu umwe wo muri rural.
Aho sinavuze incabwenge za rural ziba ziriko nazo nyene zitwara zagiye ziricwa n’imirwi yarwana y’abahutu canecane CNDD-FDD na FNL. None ubu inoti iri ku mupfuko agati mu ryinyo ibiziga mu nzuzi yihoreye na she buja. Ariko ingeso iraraba ntihwera baraba bibuka aho basubije mukuja mw’ishamba imyaka iraho nimba bigishoboka. Nuko rural nyene babona tudakanura ONE DAY MUST
Tout cela n’est que du baratin, comment expliquent-ils leur intégration ds un gouvernement illégitime et terrroriste???
EN plus ceci n’est qu’un mensonge de toute pièce:. »Ainsi, le Vert-Intwari décide de s’allier avec le Fnl d’Agathon Rwasa » cela n’a jamais eu lieu, c archifaux!!! Iwacu je vous conseillerais de faire des investigations approfondies avant publication!!!
Ni batarike iyo bihiye agakecuru ntikabura abuzukuru. CNDD-FDD yavukiye muri rural ninaho yari ifise imizi.FNL ukwo nyene bararya indya zacu, turabaha amahera,abantu bacu barapfa bazira kubakingira ikibaba. ubu mudakanuye ba nye rural muragowe kuko raba bihiye baravugana bagashinga reta itagiramwo umu nye rural kugira badushimire kuri ivyo vyose twabakoreye. uwumva ni yumve. Ngejeje aho
Oya basha twumvikane, soyez objectifs ni ugukwegerako gusa, ce ne sont pas des CV de nature à occuper des postes ministériels:
1: EFI , hanyuna Nkundukije , 2: Université du lac avuye kwidandariza i Tanzaniya 3: Université de Ngozi ejobundi 3: De la SOSUMO vers MPIMBA( kubera amakosa bien sûr), 4: Du collège municipal ifise classse imwe
Emwe Barundi turacagowe, leadership yacu iracacumbagira !
Quels CV de complaisance!!!!!!!!!!!!!!
On fait une année préparatoire et on saute en 2eme candidature.
N y a t il plus de ministère de l enseignement supérieur!
De quoi s occupe-t-il!
(…Il travaille jour et nuit et arrive a planter 11 ha de canne a sucre…., la production passe de 11 000 a 25 000 T), vous n avez vraiment pas honte d écrire une insanité pareille!!!!
Et il y a quand même des gens qui trouvent que l article est impartial.
Merci au cas ou vous allez publier mon commentaire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ministre Jean Bosco Hitimana mbona asa na MIKE Tyson ! Bonne chance mutama!
Tous les perdants aux elections se sont regrouppés dans le CNARED!!!!lolllll, nous ont mange l’argent dans la realité, eux ils jouent la comédie sur facebook et dans les medias!!! Nous ont vie la realité, eux ils vivent dans leur rêverie, les pauvres perdants!!!! lolllllllllllllllllllllllllllllllllllllll, la bouillie de mais est devenue leur quotidien, ninde N°2, c’est le CNARED en personne!!!! lolll
Ahandi Ministre doit avoir minimum UN MASTER DEGREE ! None muriko murashima jewe nabuze ico nshima !?! Iyo niveau ntikwiye.
Un Agronome à la Bonne Gouvernance ! Va-t-il vraiment arrêter les corruptions dans ce Pays du pouvoir au Canon ?
Un Physicien à la Fonction Publique ! Paradoxal : que sait-il du droit du travail et de la législation sociale ?
Un Juriste aux Sports : en comprend-il vraiment la dimension ?
Na mitende barya Badamu !
Masters Degree?
Exemple du gouvernement britannique: https://www.gov.uk/government/ministers
-Premier Ministre:
David studied at Eton College before graduating from Oxford University with a first class degree in politics, philosophy and economics.
-Ministre de l’economie et des Finances:
Modern history at Oxford University.
Apparemment wewe uzi vyose!Kandi sha iyo bashinga leta igizwe na wewe gusa, wogejeje abarundi kw’ijuru!tu as déjà peser les compétences de chacun et trouver un bon NUL!superman you gay!
Ah, que la frondaison a ete longue! Tout l’ete ou presque sans que je fasse signe de vie! Vous m’avez manque chers amis.
Je reapparais pour fronder encore, cette fois-ci contre Rwasa. Il a le culot ce Monsieur! Il ne m’a meme pas reserve une direction generale!
Je m’embarque chez le CNARED et chez Peta a la fois.
Niryambere mbona article yanditse neza idahengamye. Ni mukomere
Et que gagneront-ils, en fin de compte, les membres de la Coalition Amizero y’Abarundi du camp Nditije, qui se sont distanciés du camp Rwasa à Kigobe et à l’Exécutif?… Et s’ils n’ont pas tenu le coup avec Rwasa, après certes un divorce triste d’avec l’Uprona de Concilie Nibigira, pensent-ils qu’ils s’en sortiront positivement avec le CNARED? Quasiment impossible!… Iyo ngwara de vouloir s’imposer partout où ils se casent ou passent, même dans leur propre parti politique UPRONA, ne les amènera nulle part. Alors, ce noyau uproniste dur de Nditije devrait changer de mentalité et culture politique, bakamenya ko gutwara Igihugu bidashimikiye ku bwoko canke intara. Après tout, on ne peut éternellement empêcher un politicien de renom ou habile de gagner même son pain parce qu’il faut absolument suivre rigoureusement la ligne de son parti politique, voyons donc!… Le «politiquement correct» est en train de s’installer petit à petit au Burundi et tout le monde, qu’il soit du Gouvernement ou de l’Opposition, gagnerait à y souscrire s’il faut qu’on mène des combats et débats politiques respectueux et moins sanglants entre fils et filles du Burundi! À bon entendeur …
@Ngenzirabona: Le camp Nditije n,est pas demandeur d,emploi, surtout pas aux DDs. C’est un honneur pour nous de rester à l’écart de cette fumisterie. C’est une question de foi chez les grands hommes, liés par des valeurs et convictions morales; nous en sommes très fiers. Occupez-vous de vos problèmes, il y en a suffisamment; et vous n’en êtes qu’au début!
À Intahe…
Ne me dis pas, Mr Intahe, que l’Uprona est un parti exempt de problèmes avec tout son parcours tumultueux depuis sa création, pire d’ailleurs de ce que le Cndd-Fdd a connu jusqu’aujourd’hui. Je ne suis pas de ce parti mais s’il faut qu’on fasse cette comparaison, il faut le sortir telle que. Eh oui, je le répète encore, le noyau dur de l’Uprona Nditije n’augure pas bon partout où il passe ou se case. Si tu en fais partie, tu m’excuseras car il faut appeler un cochon par son vrai nom, n’est-ce pas? Et tu ne peux pas m’empêcher d’en dire les quatre vérités lorsque tu sais bien que l’Uprona est un parti politique qui n’opère pas dans l’ombre et que ses décisions ou agissements aient des répercussions sur la Nation burundaise. Donc, je disais que ce noyau inflexible d’upronistes durs de Nditije doit en découdre avec ses vielles mentalités de vouloir dominer ou s’imposer sur quoi/qui que ce soit. Et parlant d’Ubushingantahe, mu kirundi ce titre transcende avant tout la sagesse, et si sagesse pour vous, Mr Intahe, est de saccager tout ce qui peut ramener la Paix et l’Unité au sein des barundi, je pense que vous n’êtes pas du rang de ces véritables bashingantahe. Lorsque tu vas jusqu’à diviser ou exterminer des familles, des voisins, des amis et par dessus-tout tout intellectuel du Pays parce qu’ils ne sont pas de la même ethnie que toi ou ne sont pas du même coin du Pays que tes aïeux, cela accuse un sérieux blocage mental, n’est-ce pas? Connaissant alors comment nos dirigeants, tous partis et ethnies confondus, ambitionnent toujours de longs règnes au pouvoir, il y a moyen d’y arriver sans faucher/hypothéquer la vie ni l’avenir de qui que ce soit au Burundi. Alors que tout ce monde de la politique burundaise, y compris l’aile uproniste dur, changent leur fusil d’épaule pour leur bien et l’ensemble de leurs compatriotes et Patrie-Mère. Advenant que l’aile uproniste dure n’est pas quémandeur de job, sauf que cela n’est pas du tout vrai, on peut du moins dire que cette frange aspire à une vie apaisée. Nta gupfa wangara canke uhigwa buhongo, et s’il le faut, bikoranwe ubushingantahe et non mu ndyane zidahera kuko ni ya manque de civilité qui vient vite les rattraper. Il faut le souligenr, tant que l’aile uproniste dur opérera avec tout ce qu’elle véhicule comme idéaux malhabiles qui visent l’ethnie et le passé moins glorieux des burundais, nous n’avancerons jamais sur tous les plans qu’ils soient politique, économique, social, etc. Virus nk’iyo ni mbi cane kuko iyo ibandanije kunyegera mu bantu, il finit par les emporter sans pitié. Les véritables upronistes qui ont ressaisi la balle au bond de Rwagasore évidemment, l’ont appris à leur dépens et commencent à se démarquer tant bien que mal sur la scène politique et ce, malgré la ligne de l’aile dure de leur parti. Abaguma nabo bitwaza ubushingantahe ataco bumaze canke bumariye abanyagihugu, c’est de leur choix et je respecte!…
Ariko sha ngenzi, camp Nditije n’abagabo! Urabona ingene uhinduye « sujet » akaba aribo uvugako. Ivyo bifise ico bivuze: Babananiye gushira mu kwaha kwanyu!
À Ntazizana…
Aucun sujet de changer sous cet article, Ntazihana. J’ai juste voulu attirer l’attention sur la façon de penser ou d’agir de l’autre aile d’Amizero y’abarundi soit celle de Nditijje. Et puis tu ne peux pas dire que le Cndd-Fdd a voulu sans succès les apprivoiser alors qu’il fait déjà équipe avec l’aile uproniste officielle Nibigira. Je ne comprends même pas comment cette aile dure uproniste de Nditije n’a pas encore donné sa démission officielle auprès de Rwasa, jusqu’ici Président légitime des indépendants d’Amizero y’abarundi. Aujourd’hui, cette équipe de durs upronistes de Nditije a renoué avec l’Opposition de la rue, et je me demande comment elle entend redorer son blason avec cette absence flagrante de flexibilité coopétative qui la permettrait de retrouver la stabilité sur la scène politique burundaise. Cette aile Nditije n’a jusqu’ici de structure politique connue vu qu’elle se réclame toujours de l’Uprona de Rwagasore dirigé aujourd’hui par Concilie, donc au Gouvernement avec le Cndd-Fdd. Quelle est alors cette logique de vouloir avoir un pied au Gouvernement et être en même temps très actif dans l’Opposition informelle? C’est quasiment insensé. Les fervents de l’Uprona dur de Nditije devraient prendre le taureau par les cornes et se dissocier complètement de l’Uprona de Concilie et de la Coalition Amizero y’abarundi en mettant sur place un nouveau parti politique Uproniste à leur vraie image. Ainsi, on saura réellement de quoi ils carburent et surtout ce qui les bloquent toujours dans leur cohabitation avec les autres partis politiques burundais. Ico kintu baguma banyegeza hagati yabo nikije ahabona rero, tukimenye ukuri kwamye et ainsi, on conclura s’ils sont de véritables bashingantahe ou s’ils ne sont là que pour perpétuer les haines et divisions ethniques entre fils et filles du Burundi.
Déséquilibre régional ( Mme Kagayo : NGOZI, Mr Mpoziriniga : NGOZI, Mme Niyonkuru : KAYANZA (près de Ngozi) , Mme Kanyana : NGOZI etc , etc
Etes-vous intéressé par le contenant ou le contenu? Peu importe leur province d’origine, pourvu qu’ils soient patriotiques et compétents.
Ivyo nivyo turiko turanka ! kubera iki bahonyanga amasezerano ya ARUSHA kandi ariyo yabagize abantu ikabakura mw’ishamba ikabashira ahabona ikabatuma bambara Costume na Cravate ! Ni bubahirize ivyo bafunditse i ARUSHA murabe ko amahoro ataba umusesekara ! Ataraho naho mpaka kuwanyuma .
Mbega wamugabo MAGERA mwaramukinye mcezo wa ndani n´induru yama aravuza ngo ni porte-parole
Ntabwo nitaye kuri politique iri I Burundi, nagira mbabwire ko Jeanne d’Arc Kagayo muzi kuko yanyigishije. Umunsi nzabasha kugera I Burundi nzamuvugisha. Azi ubwenge pe kandi n’umudanu autoritaire. Twaramukundaga cyane. Ibisigaye namubwira iki? Ariho akina akamari cyangwa akazungu. Mwifurije ubuzima bwiza.
Mme Kagayo arimwo akina na Koko kuko iyo koko izomurya wese pe.!!!!
Ariko nimba yarakwigishije ikirundi,mbona harivyo atagufashije gutahura neza.
Reka sha Kadogi uyo yarondeye ay’inda gusa si politique ndamuzi kandi nawe nyene arabizi ! Jw twariganye kwa Nkundikije , aho hose yaja mu mugambwe wa Nkundikije yagomba kwisununura ! None ubu yahisemwo kugurisha benewabo ! Azobiruka amoya mureke !
Ego CV zanyu ntaco zibaye ariko gouvernement murimwo ne peut pas tenir longtemps. Donc ntaco muzokora. Ariko ni mube muririra nk-abandi ntaco
aho mwanditse ataho mwegamiye continuer comme ca.
Imana ibayobore batwereke inzira yo kwogorora n’iterambere. Ariko n’uko umengo bose mwama mubatera amashurwe uko nyene hama bikaza kuyangara mu kanya isase!
@ KABADUGARITSE
« Ariko n’uko umengo bose mwama mubatera amashurwe uko nyene hama bikaza kuyangara mu kanya isase! »
Hahiriwe abemera ivyo batabona! Mugabo jewe umenga biracangora kwemera ibitangaro (miracles)!
Promotion par mérite: très bon modèle pour nos amis de l’autre camp.
Apparemment ce sont de bons candidats, mais comme ils sont arrivés comme un cheveu sur la soupe, ils auront très peu d’emprise sur les événements.
Bravo!!!
Un article que je dirais neutre. Le contenu correspond au titre et les sentiments de l’auteur n’en font pas partie. Continuer comme ca!