Depuis le 17 octobre, élèves et professeurs n’accèdent plus aux enceintes de l’ICB, sise à Rohero.
« Nous voulons reprendre les cours sinon qu’ils nous remettent le minerval que nous avons déjà payé pour s’inscrire ailleurs », lance en colère une élève de la 8ème année. Une autre fille de la seconde fait savoir que quelques-uns de ces camarades ont déjà commencé à chercher à s’inscrire dans d’autres écoles. Tous les élèves sont devant le portail qui est fermé avec un cadenas et sur lequel les écriteaux ont été effacés.
A l’intérieur, comme le témoignent le préfet des études et le directeur de l’école, les pupitres ont été déplacés dans un endroit toujours inconnu.
Ces derniers accusent l’ancien représentant légal de l’institut, Nicodème Ahishakiye, démis de ses fonctions par le ministère de l’Intérieur, d’être derrière tout cela. Il est allé remettre les locaux à son propriétaire, s’étonne Mwanakilwa Bandela, alors qu’il n’en a pas les prérogatives devant la loi puisqu’il a été remplacé par Jeanne Kayumbu. Le constat est que l’ancien représentant légal est toujours inscrit sur le contrat de bail.
Le Tribunal de Résidence de Rohero a demandé à l’ICB de présenter un document attestant que Mme Kayumbu est bel et bien la nouvelle élue. Iwacu a essayé de contacter M. Ahishakiye et Dieudonné Cimpaye, le propriétaire (en prison), sans succès.
En lisant le titre, je me suis dit « Yes! Quelqu’un a enfin compris que cette ecole, comme des dizaines d’autres, n’a pas sa place dans la noble tâche qu’est l’education de nos enfants. » Seulement voilà, mon soulagement fut de courte duree…:-(
La revocation des licences attribuees à un certain nombre d’etablissements devrait faire partie des reformes scolaires en cours, si reellement nos autorites tiennent à ameliorer l’enseignement. Cela concerne tous les niveaux, depuis le collège jusqu’à l’universite.
Et que fait ce gvmnt?