Ce sont plusieurs dizaines de militants entassés dans des camions de marque Fuso en partance ou en provenance des lieux de meetings … Les véhicules bourrés passent devant les policiers déployés sur les différents axes routiers sans s’arrêter, ne fût-ce que pour un semblant de contrôle de routine !
Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole de la Police Nationale du Burundi (PNB), « tout policier qui ne sévit pas face à un tel cas de mauvais chargement s’expose à des sanctions disciplinaires » …
D’après lui, il n’y a aucune loi qui donne dérogation à ce genre de véhicules de transporter des personnes excédant le nombre maximum inscrit sur le certificat d’immatriculation ainsi que sur la carte d’assurance en cours de validité.
Sauf que les policiers rencontrés sur terrain tiennent une toute autre musique. Lors des meetings, ils avouent avoir peur d’arrêter les véhicules Fuso : « Quel policier peut s’attirer des ennuis avec des militants qui vont s’exhiber devant des hauts cadres du pays ? Si la haute hiérarchie ne nous donne pas des instructions ad hoc, nous ne pouvons pas en prendre l’initiative. Nous ne sommes que des exécutants d’ordres de nos supérieurs.»
Un autre policier tente de se faire une bonne raison pour expliquer cet état de fait. Il invoque l’impartialité de la police à l’égard de tous les partis politiques: « La police ferme les yeux sur l’usage des camions Fuso pour tous les partis politiques». Un autre explique cette entorse à la loi par des précédents : « Les camions Fuso ont été utilisés dans les meetings électoraux des années 2005 et 2010. Tout le monde s’en accommode. Quelle autorité aurait celui qui voudrait changer cet état de chose ? Personne ne s’en plaint. »
Cette situation prévaut alors que le code de la circulation routière de novembre 2012 prévoit une amende de 50.000Fr bu en cas de mauvais chargement : « À qui la police de roulage a-t-il déjà infligé une telle contravention en de telles circonstances ?», s’interroge un activiste des droits de l’Homme. Même si le nombre de passagers excédentaires ne sont pas sous le couvert des institutions d’assurance en cas d’accidents, le phénomène est loin de s’estomper : « Ce ne sont pas les politiques qui veulent que les stades soient toujours remplis de militants qui vont prendre des mesures courageuses d’interdiction de chargement de personnes dans des camions », souligne le même activiste des droits de l’Homme.
Du côté des officiels burundais, le porte-parole de la PNB réaffirme la détermination de son institution à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Il annonce des sanctions disciplinaires plus sévères à l’encontre de tout policier défaillant …
hahaha!! Ibipfunsi vy’imbonerakure…Ni mwirambire bagenzi. Ariko n’oubliez pas ko ba sobuja urwaruka bivyariye rugendera mu ma voiture meza! Nimwiyahure ntakundi…
aho sihi hahagaze ingorane yawe, reka kwinyegeza inyuma y’ma fuso, kuko n’ama coaster na kagongo nti zisiba kurenza, toi tu insinue autre chose que seul un aveugle ne peut voir
eh voila, mes chers burundais ,ces leaders politiques s’en foutent carement de votre securite, ce n »est pas une necessite d’etre au meeting, si ils veulent vos voix laisser les venir a vous !! merci
C’est une façon de réduire le nombre de leur membre. Ko bafise benshi. Pauvre paysans, ariko aho muba mupfa MUZIRA IKI?
On s’en fout, mais parfois ça fait des victimes et d’ailleurs il semble qu’à chaque événement pareil, les camions des meetings en blessent assez s’ils n’en emportent quelques-uns dans le « Ciel » des partis politiques..
Ni benshi.reka babagabanye