Manque d’équipements, insuffisance des infrastructures, épuisement des stocks en médicaments… Des défis auxquels fait face le Centre de santé de Nyabihanga.
«L’état de notre Centre de santé est déplorable. Mais, nous n’avons pas de choix », témoigne Yolande Ndayisenga, la quarantaine et native de Kivuzo, commune Nyabihanga, province Mwaro, une patiente rencontrée au CDS de Nyabihanga.
Florienne Hakizimana, la gestionnaire de cet établissement sanitaire, indique que le laboratoire manque de deux stérilisateurs, deux distillateurs, deux filtres à eau et deux minuteries. Un réchaud électrique, un centrifugeur, trois armoires, des tensiomètres et six thermomètres font aussi partie des besoins.
Les matelas sont insuffisants. La gestionnaire ajoute que le centre a besoin de deux tables gynécologiques dans la salle d’accouchement, de deux autoscopies, de 20 chaises, de quatre balances, d’une photocopieuse et d’un charriot pour le déplacement des médicaments.
Les salles d’hospitalisation, la salle d’accouchement sont étroites et non équipées. Malgré l’électrification du CDS, certaines chambres manquent de tubes à néon. Pas de moustiquaire. Le laboratoire est presque vide, le peu de matériel disponible est soit vieux soit inutilisable.
Des infrastructures aussi
Ouvert en 1994, le CDS de Nyabihanga a besoin de nouvelles infrastructures. D’après Florienne Hakizimana, la construction de deux salles d’isolement pour les malades du choléra ou de la tuberculose s’avère nécessaire et urgente. Dépourvu d’une morgue, des malades se retrouvent parfois en présence de cadavres. Pour elle, il y a donc nécessité de construire une morgue pour éviter de tels cas traumatisants. « L’incinérateur nécessite aussi d’être élevé d’au moins deux mètres et le CDS ne dispose pas de clôture. »
Les salles d’hospitalisation sont insuffisantes. Le CDS accueille autour de 36 femmes qui accouchent par mois. Et en cas de forte prévalence de la malaria, la gestionnaire parle de plus de 300 patients par semaine au lieu de 50 dans les conditions normales. Et c’est, selon la gestionnaire, l’épuisement de stocks en médicaments qui s’en suit. « La construction de quatre nouvelles latrines est aussi urgente. »
Du côté de l’administration, même son de cloche. « Nous demandons à toute âme charitable de nous venir en aide dans le secteur de la santé », lance Adrien Ntwunzenimana, administrateur communal. D’après lui, Nyabihanga, la 1ère commune la plus peuplée de la province Mwaro, avec plus de 70.000 habitants, devrait au moins disposer d’un hôpital.
« Sans ambulance dans la commune, avec des voies de communication presqu’impraticables, les patients peinent à arriver aux hôpitaux plus ou moins proches comme Kibumbu, Kibimba ou Fota ». L’administrateur signale que même les huit CDS que compte la commune ne sont pas mieux lotis.
Ejo bundi nari kumwe n umunyarwanda tuganira kurubanza rwabashatse kugira coup d d »etat. Uwo munyarwanda ni umu anti-Kagame. Yambwiye ati: Sha nahora nanga ga Kagame ati ariko ivyo mbonye i Burundi n akamaramaza ati bintuma mpindura. Ati ubu mvuga ko Kagame ari umugabo ati kuko nabonye ifoto ya Cour d’ Appel y’ I Burundi ati nahatswe kurira. Ati irya nzu, no mumurenge I Rwanda ntayikihari. Ati Abarundi murateye isoni koko kubona mufata inzu nkirya ati mukayita Cour d’ Appel. None ntiwumva ko n’ iyo Centre de Sante arico kimwe? Ewe Burundi…………
@Terimbere Jean claude
None uyo munyarwanda ari mu Rwanda? Niyaba atariyo naceceke! Kuko yotegerezwa kugenda muri iyo paradizo!
Jewe ndamaze kubona ikimenyetso c’igihugu kimeze neza: ntabanyagihugu bagihunga! Ubonye igihugu hari isinzi ry’abantu baba hanze yaco, uca umenya ko atakigenda! Niyo haba hariho abanyarwanda bari hanze kandi bataza gutembera mu gihugu cabo n’uko hari agasorobo!
Ne rêvons plus ! « Aide-toi et le ciel t’aidera ». Et l’argent étranger a ses conditionalités aujourd’hui : bonne gestion, tolérance zéro de la corruption, bonne gouvernance et j’en passe.
Pour finir on nous dira que c’est la faute au Rwanda,pathétique,je tiens aussi à remercier Monsieur Karayenga en passant je lui dirais de continuer à mieux faire que le colonisateur,tout en continuant la lutte,évidemment,je suis en colère contre une sorte de fatwa que les burundais on lancé contre lui pourtant sa réponse au professeur était nécessaire et avait un niveau académique élevé par rapport à la moyenne
Je remercie aussi CNARED d’avoir su tendre plusieurs cordes à son arc car si l’une casse,vous vous rattrapez sur l’autre,pour moi tout en étant pas officiellement à Arusha le CNARED était représenté par certains partis politiques invités individuellement et voilà on nous annonce que dans deux semaines le grand CNARED sera invité,bravo MSD ABATABAZI
Encore une fois Monsieur Karayenga un grand merci car pour comprendre le professeur Flamand il faut aller au Rwanda de Havyarimana et ses interventions concernant Kagame car il est partisant du double genocide
Je te souhaite une longue vie,la lumière qui dure,est celle qui vous assure le soutien populaire
Concernant votre excuse,je pense que debile était la proposition du professeur pour sortir de la crise au Burundi et pas lui en personne donc il fallait pas s’excuser
Jewe numvise ahubwo ata na kimwe mufise. Nako mama ngo bafise souveraineté.
Je crois que si on faisait le tour des autres centres de santé du Burundi, la situation ne serait guère meilleure. Ceci fait partie des dégâts collatéraux du 3ème mandat de Mr NKURUNZIZA, Président Fondateur comme dirait Mamane, le chroniqueur de RFI. Croyez-moi, le pire est devant nous.
Union Europénne izobafasha ntakibazo à condotion que les négociations ziba neza hariya i ARUSHA
Si cet administrateur est du CNDD-FDD, il devrait se tourner vers Nyabenda et Nkurunziza.