Apprendre comment communiquer sans violence, mettre en avant le dialogue, respecter la vie et les biens d’autrui,… objectifs du programme lancé ce mercredi 24 juin, à Bubanza, par l’Association des jeunes pour la non-violence active (AJNA).
D’après Jean Nduwimana, son représentant légal, dans cette période cruciale des élections, « les jeunes doivent oser dire non à la violence, refuser toute sollicitation politicienne les incitant à la haine, à la destruction des biens. » Cette activité concerne des représentants des jeunes des partis politiques de quatre provinces : Bubanza, Kirundo, Gitega et Bururi.
De son côté, au nom de l’ambassade de France qui appuie financièrement cette activité, Yacine Hichen Tekfa, conseiller de Gouvernement-Gouvernance, a indiqué que « l’avenir de la jeunesse burundaise se fera dans la confrontation d’idées, dans le partage et la recherche permanente de solutions pacifiques aux problèmes auxquels elle est confrontée. » Ainsi, estime-t-il, ce programme de l’AJNA est une nécessité absolue pour favoriser la culture de la non-violence, la paix et le respect de la vie et de la dignité de chaque être humain. « L’édification d’une culture de la non-violence et de dialogue permet à tous les Burundais d’ériger une société pacifique pour le vouloir vivre ensemble », insiste-t-il, précisant que renforcer le dialogue national entre société civile et les pouvoirs publics est un élément central du programme d’appui de la France à la gouvernance démocratique et politique.
Yacine Hichen Tekfa déclare que face à une violence toujours présente, et qui peut ressurgir à tout moment, « notre seul objectif à tous est d’apporter un appui transversal pour améliorer la situation de la gouvernance démocratique au Burundi. » Et de conseiller : « A l’heure actuelle où le Burundi connaît une période électorale perturbée, la jeunesse a un rôle important à jouer pour transcender les clivages et les conflits existants. »
Signalons que cette activité a été lancée en présence d’un représentant du ministère à la présidence chargé de la Bonne Gouvernance et de la privatisation et de Tharcisse Niyongabo, gouverneur de la province de Bubanza.
Bonne initiative mais vide de sens dans un pays où les jeunes sont des chaumeurs à plus de 70% . Et quand vient le temps d’embaucher, c’est soit l’enfant de tel bien connu, sinon il faut être militant d’un parti politique et ainsi de suite. Aussi, face à un dictateur qui tue et emprisonne, que veut dire ces rencontres? rien. Le tirant usant de la violence, le seul language qu’il entend et comprend mieux reste la violence. Et ce sont les jeunes qui se battent. L’histoire est ainsi faite. Parmi les jeunes que je voie sur cette photo, combien pourront-ils vivre 5 ans de plus avec Nkurunziza au pouvoir? Ils vont mourir de kwashi. Alors, ils vont manifester, on va tirer sur eux et ils vont mourir. Ou bien, ils vont partir pour revenir quand il ne sera plus là. Mais ça c’est quand les amis? Après 40 ans. Et ils auront vieilli dans l’exile. C’est compliqué voyez-vous. Cette rencontre est une très bonne initiative pour nous distraire.
L’une des causes majeures de la barbarie dont certains jeunes burundais font montre est le chômage. Il est facile pour les politiciens et étrangers mal intentionnés d’en profiter afin d’atteindre leurs intérêts egoïstes.
» Le ventre creux n’a point d’oreilles », dit- on. Créer les projects de dévelopement afin d’embaucher ces jeunes chômeurs, ainsi vous reduirez leur » violence ».(Ntawuvugana indya mukanwa). Seul Dieu, le Créateur de l’univers, peut , par sa parole, éliminer complétement la violence( Hébreux 4: 12, Isaïe 11: 6- 7). Est- ce que Mme Yacine oublie que chez elle, en France, le taux de criminalité est élevé dans les régions où le taux de chômage est plus élevé? Exemple: Marseille).
Voilà au moins une action qui montre que la France respecte la vie, la dignité et les bien des autres.
Ntahitangiye,
Cette france que tu remercies,elle est juste pour leurs intérêts seulement.Elle aime s’occuper des affaires des autres alors qu’elle a déjà des problèmes chez elle.
Au moins, au moment où les Burundais sont entrain de se lancer dans des diatribes politico – politiciennes, il y aussi des gens qui sont à l’œuvre pour une édification d’une société pacifique et non violente. Ils méritent du respect et des encouragements ces gens. Peut-être qu’ils peuvent sauver quelque chose au cas échéant. Courage à eux.
Minani
Depuis quand la france fait des bonnes choses chez nous en Afrique sans leurs intérêts??