Du début de l’année au 30 juin dernier, au moins 47 personnes sont tuées et 468 blessées dans des accidents de roulage. Les autorités appellent à la vigilance.
En 2017, 1.720 accidents ont entraîné 86 morts et 574 blessés. Pour le premier semestre de cette année, sur 952 cas recensés, 47 personnes sont tuées et 468 blessées. «C’est une question préoccupante et le combat nous concerne tous», a indiqué Roger Bankibirwira, commissaire général de police de la sécurité routière. C’était ce jeudi 25 octobre lors de l’assemblée générale de l’Association des transporteurs au Burundi (Atrabu).
Selon lui, ces accidents sont dus au non-respect du code de la route. Certains chauffeurs conduisent en état d’ivresse ou de fatigue. Des véhicules sont vétustes. Les routes impraticables provoquent également des accidents.
Le secrétaire permanent au ministère de l’Intérieur, abonde dans le même sens. D’après lui, au moins une famille est endeuillée chaque jour suite aux accidents de roulage.
«Nous ne pouvons pas rester indifférents face à ce fléau», assure Charles Ntirampeba, secrétaire général et porte-parole de l’Atrabu. Les véhicules en état de vétusté seront remplacés. Une commande de nouveaux bus a été déjà passée. Il annonce également la création d’une auto-école en 2019. Cette dernière permettra de rehausser les aptitudes à conduire pour certains chauffeurs.
Le ministère de l’Intérieur, celui en charge des Transports, la police de roulage et l’Atrabu insistent sur la lutte contre le mauvais chargement.
La concrétisation de cet objectif requiert la mise en place des comités mixtes de sécurité dans les parkings de transport public. Néanmoins, le contrôle de la police sur les routes doit être de mise pour traquer les récalcitrants.
Par Jérémie Misago